Saint-Maurice (Val-de-Marne)

Saint-Maurice | |||||||||||||||
Rue du Maréchal-Leclerc à Saint-Maurice |
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![]() Blason |
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Administration | |||||||||||||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||||||||||||
Département | Val-de-Marne | ||||||||||||||
Arrondissement | Créteil | ||||||||||||||
Canton | Charenton-le-Pont | ||||||||||||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Paris-Est-Marne et Bois |
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Maire Mandat |
Christian Cambon 2014-2020 |
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Code postal | 94410 | ||||||||||||||
Code commune | 94069 | ||||||||||||||
Démographie | |||||||||||||||
Gentilé | Mauritiens | ||||||||||||||
Population municipale |
14 927 hab. (2013) | ||||||||||||||
Densité | 10 438 hab./km2 | ||||||||||||||
Géographie | |||||||||||||||
Coordonnées | 48° 48′ 56″ N 2° 27′ 33″ E / 48.815556, 2.45916748° 48′ 56″ Nord 2° 27′ 33″ Est / 48.815556, 2.459167 | ||||||||||||||
Altitude | Min. 27 m – Max. 67 m | ||||||||||||||
Superficie | 1,43 km2 | ||||||||||||||
Localisation | |||||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||||||||||||
Site web | ville-saint-maurice.com | ||||||||||||||
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Saint-Maurice est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Elle s’appelait Charenton-Saint-Maurice jusqu'en 1843[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Saint-Maurice est une commune occupant 1,43 km² dans le Val-de-Marne, sur la rive droite de la Marne juste en amont de son confluent avec la Seine.
Elle est voisine des villes de Charenton-le-Pont à l'ouest, de Joinville-le-Pont à l'est, de Maisons-Alfort au sud, et de Paris au nord avec le Bois de Vincennes.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
- Routes :
- Autoroute A 4 en provenance / à destination de Paris (boulevard périphérique à 2,5 km), mais pas depuis / vers la province (sortir à Joinville-le-Pont).
- Autoroute A 86 : elle traverse la ville, mais bien que sa jonction avec l’A 4 empiète largement sur le territoire de Saint-Maurice, elle n’est pas reliée à la commune.
- Route départementale D 4 (ancienne nationale N 4).
Pistes cyclables[modifier | modifier le code]
Transports en commun[modifier | modifier le code]
- Transports en commun :
- Bus :
RATP 24 111 325 281
- Métro :
Charenton - Écoles, celle-ci se trouvant sur le territoire de Charenton-le-Pont mais à proximité de l’ouest de la commune.
- RER :
Joinville-le-Pont, celle-ci se trouvant sur le territoire de Joinville-le-Pont mais à proximité du quartier de Panoramis, au Nord-Est de la commune.
- Bus :
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
La ville est divisée en quartiers :
- Plateau
- Centre
- Val d'Osne
- Ancienne gendarmerie
- Gravelle
- Écluse
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Anciennement Sanctus Mauricius au XIIIe siècle, Saint-Maurice-Montcouronne[2], Charenton-Saint-Maurice.
Histoire[modifier | modifier le code]
L'existence de Charenton-Saint-Maurice est attestée dès le XIe siècle.
En 1606, Henri IV permet aux protestants d'y construire un temple, que les catholiques brûlent en 1621. En 1623, il est rétabli (d'après le dessin de Jacques de Brosse, il pouvait contenir 15 000 personnes).
Le cardinal de Noailles fait venir des religieuses bénédictines du Val d'Osne, qu'il établit sur l'emplacement du temple détruit, et une petite église y est bâtie.
Le , Sébastien Leblanc, conseiller et contrôleur des guerres de Louis XIII, fait donation aux Frères de Saint-Jean de Dieu de maisons et de terres sur la paroisse de Charenton, afin d'accueillir des malades et des aliénés à la « Maison royale de Charenton » (aujourd'hui appelée hôpital Esquirol).
Au mois d'août 1685, les catholiques essaient à nouveau d'y mettre le feu. Louis XIV ayant révoqué l'édit de Nantes le 18 octobre 1685, le 23 octobre le temple est alors démoli en cinq jours.
À l'époque de la Révolution et plus tard, l'hôpital est considérablement augmenté et convenablement doté.
Au cours de la Révolution française, la commune - alors nommée Charenton-Saint-Maurice - porte provisoirement les noms de Charenton-Républicain et de Montgravier[1]. En 1843, la commune abandonne la référence à Charenton, pour s'appeler simplement Saint-Maurice[1].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[3], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .
Depuis la création du Val-de-Marne, la commune fait partie du canton de Charenton-le-Pont. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, celui-ci s'est étendu de deux à quatre communes et comprend désormais les communes de Charenton-le-Pont, Joinville-le-Pont, Saint-Maurice, ainsi qu'une fraction de Nogent-sur-Marne
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Les communes de Charenton-le-Pont et de Saint-Maurice ont créé 2003 la communauté de communes de Charenton-le-Pont Saint-Maurice, qui ne comptait que ces deux villes.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[4].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[5], qui s'est substitué à l'ex-Communauté de communes de Charenton-le-Pont Saint-Maurice.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
La ville est jumelée avec :
Saint-Maurice, dans le canton du Valais (Suisse) depuis 1957
Erlenbach am Main (Allemagne) depuis 1992
Curtarolo (Italie) depuis 1996
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
En 2008, Saint-Maurice est la 36e commune la plus peuplée du Val-de-Marne (sur 47) et la 631e au niveau national.
En 2013, la commune comptait 14 927 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].
Enseignement[modifier | modifier le code]
- École du Plateau
- École du Centre
- École de Gravelle
- École Delacroix
- Annexe Roger-Revet
- Collège Edmond-Nocard
- CFA SUP 2000
- CFA ANDRIEUX
- École nationale de kinésithérapie et rééducation (ENKRE)
- IFSI J.B. Pussin
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Les Hôpitaux de saint-Maurice issus du regroupement de l’Hôpital National de Saint-Maurice et de l’EPS Esquirol depuis le 1er janvier 2011 sont spécialisés :
- en soins de suite et réadaptation de l’enfant et de l’adulte,
- en psychiatrie (40 structures extrahospitalières dans les secteurs parisiens et val-de-marnais et une douzaine d’unités d’hospitalisation complète)
- et disposent également d’un centre de traitement de l’insuffisance rénale chronique
- et d’une maternité de type IIA.
Sports[modifier | modifier le code]
- Rugby Charenton Maisons-Alfort Saint-Maurice
- Saint-Maurice Tennis de Table
- CAP de Charenton (Football)
- Badminton Club de Saint-Maurice
- SMOC : Saint-Maurice Omnisports Club
- Amicale bouliste de Charenton / Saint-Maurice (ABCSM)
- Attitude Charenton GRS
- Saint Charles Charenton-Saint-Maurice Section Basket
- Association Aïkido Riu
- Attitude Charenton Danse
- Foyer socio-éducatif du collège Edmond-Nocard
- Randos des Jumelages
- Staps’up
- Association sportive du collège Edmond-Nocard
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
La commune, mitoyenne de Paris, a hébergé des studios cinématographiques dès le début du cinéma.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Monuments religieux[modifier | modifier le code]
Monuments civils[modifier | modifier le code]
Le Monument à Delacroix de Jules Dalou, qui avait été érigé en 1898[11] devant l'hôtel de ville, a été détruit par la municipalité. Le buste du peintre a été déplacé devant sa maison natale. La stèle, privée de ses ornements en bronze, a été « recyclée » en monument aux morts de Saint-Maurice en 1998.
La maison natale d'Eugène Delacroix était située à proximité d'un canal à l'époque. Le canal est devenu l'autoroute de l'Est, mais la maison existe toujours. Dans cette même maison a vécu et est mort le savant Edmond Nocard. Le peintre d'origine chilienne Eudaldo y est relogé de 1977 à 1985. À la fin des années 1980, la maison a été restaurée par la ville et aménagée en médiathèque.
L'ancien « asile d’aliénés » hébergea, entre autres, le célèbre prisonnier Latude, puis le marquis de Sade en 1789 et de 1803 à sa mort en 1814. Le peintre et graveur Charles Meryon finit sa vie à l'asile en 1868. Paul Verlaine y fit aussi plusieurs séjours en 1887 et 1890. Le colonel Toussaint-Jean Trefcon, rentré dans cet asile en 1836 y finit ses jours en 1854. Il est enterré à Saint-Maurice. Cet établissement est maintenant devenu l’hôpital Esquirol, mais reste spécialisé dans la médecine psychiatrique. Son médecin-chef Henri Baruk est mort en 1999 à Saint-Maurice.
Hôtel de Ville[modifier | modifier le code]
En 1910, le peintre Henri Marret, décore les murs de l'escalier d'honneur de quatre toiles marouflées et l'année suivante le plafond, d'une fresque allégorique.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Saint Maurice d'Agaune (IIIe siècle), martyr du Valais.
- Eugène Delacroix (1798-1863), peintre, né à Saint-Maurice.
- Marthe Chenal (1881-1947), chanteuse lyrique, née dans cette commune où une rue porte son nom.
- Horace Hornung (1907-1996), violoniste à l'Orchestre Pasdeloup, Professeur de violon au Conservatoire de Charenton et Maître de Chapelle à l'Oratoire du Louvre, vécut la plus grande partie de sa vie dans cette commune où il est inhumé.
- Maurice Chevit (1923-2012), acteur et dramaturge, mort à Saint-Maurice.
- Florence Blot, de son vrai nom Marguerite Louise Léontine Digneffe, (1912-1994) actrice française
- Jacques Sereys (1928), acteur, né à Saint-Maurice.
- Gérard Courant (1951), cinéaste, écrivain, acteur, poète et producteur, vécut au 103 avenue de Gravelle de 1985 à 2000 et y tourna plusieurs de ses films dont Inventaire filmé des rues de Saint-Maurice.
- Laurent Fignon (1960-2010), cycliste, vécut rue du Maréchal-Leclerc.
- Vincent Bachet (1978), hockeyeur sur glace, né à Saint-Maurice.
- Émilie Fer (1983), sportive française pratiquant le kayak slalom, née à Saint-Maurice.
- Hassan Yebda (1984), footballeur algérien, né à Saint-Maurice.
- Evan Fournier (1992) basketballeur professionnel évoluant en NBA, né à Saint-Maurice. https://www.youtube.com/watch?v=gOsmovaGPfQ
- Frédéric Piquionne (1978), footballeur professionnel ayant évolué en équipe de France, a grandi à Saint-Maurice.
- Adrien Rabiot (1995), footballeur français jouant au PSG, est né à Saint-Maurice.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Les armes du Saint-Maurice se blasonnent ainsi : De gueules au saint Maurice (cavalier romain) monté sur un cheval et tenant une banderole chargée d'une croix de gueules, le tout d'argent, et passant sur une terrasse de sinople soutenue d'une rivière aussi d'argent, mouvant de la pointe. La devise de la ville est : Gloria Sancto Mauritio, ce qui signifie « Gloire à saint Maurice »[12] |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie de Saint-Maurice
- Évocation nostalgique et illustrée du Canal de Saint-Maurice avant et après sa disparition
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références[modifier | modifier le code]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance
- Agnès Vives avec Alexandra Vieira, « Saint-Maurice : l’ancien maire Louis Manchon est mort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
- Décret du 14 avril 2006 portant promotion et nomination.
- « Île-de-France : M. Michel Giraud, RPR, réélu », Le Monde, (lire en ligne).
- « L'élection des présidents des conseils régionaux : Île-de-France - M. Michel Giraud (RPR) gouvernera sans majorité », Le Monde, (lire en ligne).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
- « Le Monument à Delacroix », base Mérimée, ministère français de la Culture
- Devise de Saint-Maurice (fr)