Fontenay-sous-Bois

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Fontenay-sous-Bois
Image illustrative de l'article Fontenay-sous-Bois
Blason de Fontenay-sous-Bois
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Canton Fontenay-sous-Bois
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Jean-François Voguet (PCF)
2014-2020
Code postal 94120
Code commune 94033
Démographie
Gentilé Fontenaysiens
Population
municipale
53 124 hab. (2013)
Densité 9 520 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 06″ N 2° 28′ 38″ E / 48.8516666667, 2.4772222222248° 51′ 06″ Nord 2° 28′ 38″ Est / 48.8516666667, 2.47722222222
Altitude Min. 44 m – Max. 111 m
Superficie 5,58 km2
Localisation

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Liens
Site web fontenay-sous-bois.fr

Fontenay-sous-Bois est une commune française située dans la banlieue de la petite couronne de Paris en région Île-de-France. Elle est l'une des dix premières villes du département en termes de population et de superficie.

Située à 3 km à l'Est de Paris, la ville est bâtie entre 44 et 111 mètres d'altitude, à cheval sur la terminaison du long plateau de Belleville, ligne de crête qui sépare les bassins versants de la Seine et de la Marne. La nature des sols a donné naissance à de nombreuses sources qui valurent à la cité son nom de Fontenay. Sa proximité avec le Bois de Vincennes lui permit de se démarquer d'autres communes homonymes.

L'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle marque le début de l'essor de la ville. Celle-ci se développe rapidement avec l'arrivée de parisiens à la recherche de lieux de villégiature puis s'industrialise au début du XXe siècle avec l'arrivée d'usines et de nouveaux habitants. Dans les années 1970 la ville perd ses dernières terres agricoles où est née la Belle de Fontenay. Elles sont remplacées par une ville verticale liée à la pression démographique dans la région.

Fontenay est aujourd'hui une ville moderne desservie par les lignes A et E du RER et par l'autoroute A86. Elle dispose de nombreux équipements éducatifs, sportifs, culturels et sanitaires et accueille sur son territoire le premier pôle tertiaire de l'Est parisien. Ce pôle économique, pendant à l'Est de Paris du quartier de la Défense, s'étend sur 160 ha et compte plusieurs centaine de milliers de m² de bureaux et un centre commercial régional. Elle accueille plusieurs milliers d'employés et de nombreuses entreprises de premier plan parmi lesquelles la Société Générale, Axa ou encore la BNP.

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Fontenay-sous-Bois en région parisienne

Fontenay-sous-Bois est une ville de la proche banlieue Est parisienne, située à 3 km de Paris. C'est la 10e ville du Val-de-Marne par sa superficie (5,58 km²) et la 8e par son nombre d'habitants.

C'est la ville la plus au nord du département.

Communes limitrophes de Fontenay-sous-Bois
Montreuil Rosny-sous-Bois Neuilly-Plaisance
Vincennes Fontenay-sous-Bois Le Perreux-sur-Marne
Paris (bois de Vincennes) Paris (bois de Vincennes) Nogent-sur-Marne

Évolution territoriale[modifier | modifier le code]

De nos jours, le territoire communal s'étend sur 5,58 km2.

Le territoire de Fontenay était auparavant plus étendu mais sa superficie n'a fait que diminuer au fil des siècles notamment avec des remembrements successifs de son territoire en faveur de :

  • Saint-Maur/Joinville-le-Pont : l'ancien hameau de la Branche du Pont de Saint-Maur[1] qui appartenait à la paroisse de Fontenay en est détaché au cours du XVIIe siècle (Décrets de M. de Perefixe, Archevêque de Paris le 13 janvier 1669 et de M. de Harlay, Archevêque, le 4 janvier 1693) et intégré à la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur. Le hameau est érigé en commune en 1790 et prend le nom de Joinville-le-Pont en 1831.
  • Nogent-sur-Marne : en 1791, le territoire de Beauté sur lequel était bâti le Château de Beauté, jusque-là dans la paroisse de Fontenay, est attribué à Nogent-sur-Marne[2].
  • Vincennes : à partir du XVIIIe siècle, notamment avec l'ordonnance royale de 1829, plusieurs territoires de l'ouest de Fontenay, en particulier sa maladrerie fondée en 1144, sont rattachés à la ville de Vincennes (quartier Diderot et du Domaine du Bois)
  • Paris : en 1929, la commune perd 258 hectares du Bois de Vincennes à la suite de l'annexion de ce dernier par la Ville de Paris. Cette partie du bois contenait notamment le couvent des Minimes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Relief[modifier | modifier le code]

La ville est partagée par une ligne de crête orientée Nord-Ouest / Sud-Est, terminaison du long plateau de Belleville. Cette ligne de crête départage les bassins versants de la Seine (dépression sud-ouest vers le bois) et de la Marne (dépression nord vers Rosny et Neuilly). De part et d'autre de cette ligne, de fortes pentes descendent jusqu'au bois de Vincennes et à l'Autoroute A86.

Les altitudes varient de 111 mètres au Nord et au Nord-Est à 44 mètres dans les parties Est et Sud-Ouest.

10 % du territoire communal est occupé en sous-sol par d'anciennes carrières de gypse, utilisé pour la fabrication de plâtre, et de calcaire, exploitées jusqu'en 1928.

Les couches d'argile imperméable qui affleurent à flanc de coteau sont à l'origine des nombreuses sources qui ont donné son nom à la ville.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville tient son nom des nombreuses sources qui existaient sur son territoire. C'est la raison pour laquelle le Conseil Municipal adopta la devise "Querno Sub Tegmine Fontes", qui signifie "sous la ramure d'un chêne, les fontaines". Ces sources alimentaient de petits rus dont certains furent captés pour alimenter les abreuvoirs du château de Beauté ou pour alimenter les douves du château de Vincennes. D'autres alimentaient plusieurs fontaines[3]. Les sources ont toutes disparu au cours du XXe siècle avec l'urbanisation et l'assainissement.

À cheval sur la terminaison de la butte de Belleville qui sépare les bassins versants de la Seine et de la Marne, le territoire de la commune ne comprend pas de cours d'eau. Néanmoins des toponymes rappellent l'existence d'éléments géographiques ayants existé dans le passé à l'instar de ruisseaux (rue du Ruisseau, rue de la Fontaine du Vaisseau, rue des Rieux), de mares (mare à Guillaume, mare aux marchais) ou encore de marais (rue des Marais).

Ruisseaux[modifier | modifier le code]

  • Ru de la Fontaine du Vaisseau prenait naissance sur le coteau près de Montreuil et mêlant ses eaux à celles du ru Coin s'écoulait vers le Nord de la commune, traversait une mare (Mare à Guillaume) et prenait la direction du Grand Marais[4] sur le territoire de la commune de Neuilly-Plaisance puis rejoignait la Marne sous le nom de Rivière Madame (vers 1863) dont le tracé servait de frontière entre le Perreux et Neuilly-Plaisance.
  • Ru Coin prenait naissance sur le coteau près de Montreuil sans doute à la source de la rue Poussin, coulait le long de la rue des Rieux et empruntait le côté pair de la rue Balzac avant de rejoindre le ruisseau de la Fontaine du Vaisseau.
  • Ruisseau des Rosettes situé entre la rue Roublot et la rue Gambetta rue Jules Ferry et encore présent dans le toponyme de la rue dite du Ruisseau. Il profitait de l'écoulement permanent d'une fontaine installée au croisement avec l'actuelle avenue de la République.

Mares[modifier | modifier le code]

Au début du XIXe siècle la commune ne comptait plus que deux mares[5] qui ont disparu de nos jours. Au Nord de la commune, la Mare à Guillaume, dont le souvenir est évoqué par la rue éponyme était sans doute alimentée par des eaux de source et de ruissellement provenant du Ru de la Fontaine du Vaisseau. La Mare aux Marchais sur le plateau est devenue la Place Michelet à la suite de travaux d'assainissement entrepris au début du XXe siècle.

Marais[modifier | modifier le code]

Le Nord-Est de la commune situé à la limite avec la commune de Neuilly-Plaisance (quartier des Alouettes) était occupé au XIXe siècle par une prairie humide où se trouvait des prés, des pâtures et des oseraies. Ces marais sont encore évoqués de nos jours dans le nom de rues telles que la rue des Marais, le Chemin de la Prairie, rue des Joncs Marins et dans la toponymie des anciens lieux-dits "Les marais sous le bois de l'Aulnaye", "Les sablons des marais" et "Les marais près le Bois-Cadet". Cette zone continuait[6] sur le territoire de la commune de Neuilly-Plaisance et prenait le nom de Grand Marais. Elle fut achetée par Charles, Henri, Désiré Poulet-Langlet[7] en vue d'y construire des lotissements.

Fontaines[modifier | modifier le code]

Le grand nombre de sources sur le territoire communal a également permis la création de plusieurs fontaines[8]:

  • Fontaine des Carreaux à l'angle de la rue André Laurent et de l'actuelle avenue de la République. Elle n'existe plus
  • Fontaine des Rosettes initialement située à l'angle de l'Avenue de la République et de la rue du Ruisseau, elle fut déplacée en 1856 sur décision du Conseil Municipal. Son eau se déversait en effet en plein champs et donnait naissance au ru des Rosettes. En dehors de toute agglomération, elle fut déplacée et ses eaux détournées jusqu'à la fontaine qui prit son nom rue Mauconseil. Celle-ci fut supprimée en 1927 lors de travaux de voirie avant d'être réinstallée. Le chemin des Sources correspond au trajet des eaux de cette source vers le nouvel emplacement de la fontaine.
  • Fontaine de l'ancienne Place d'armes (Place du Général Leclerc) supprimée vers 1862 du fait d'importantes fuites qui posaient des problèmes d'insalubrité. Elle a été réinstallée il y a quelques années lors du réaménagement du carrefour et de la place.
  • Fontaine Saint-Germain située rue de Rosny non loin du parc du château seigneurial abattu en 1817. Ses eaux ont été détournées vers la fontaine de la Place d'Armes.
  • Fontaine d'Emeris située à l'emplacement du château seigneurial remplacé aujourd'hui par la mairie. Ses eaux sont transportées par un tuyau vers un regard situé dans le clos d'Orléans, en lisière du bois de Vincennes.
  • Fontaine des Pissarons située rue de l'Ancienne Mairie, elle déversait son trop-plein d'eau sur la place et les rues avoisinantes. Elle est remplacée par une "borne-fontaine" en 1862.

Climat[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La ville possède un maillage routier de près de 86 km de voies parmi lesquelles on peut citer:

  • une route nationale avec la RN 186 puis D86 qui fait le tour de Paris mais qui relie la ville au niveau local à Rosny-sous-Bois et au Perreux
  • cinq routes départementales (RD40, RD41, RD42, RD43, RD44)

L'autoroute 86 dessert également l'est de la ville et sa zone de bureau. Elle permet une intersection au nord avec l'A3 en direction de l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et l'Autoroute A1 vers le Nord, Lille et la Belgique et au sud à Nogent-sur-Marne avec l'A4 en direction de l'est de la France et Strasbourg.

Équipement automobile des ménages[modifier | modifier le code]

66,9 % des 22.255 ménages fontenaysiens possèdent au moins une voiture en 2011. 78,8 % de ceux-ci ne possèdent qu'une voiture et 21,2 % deux voitures ou plus. 48,4 % des ménages disposent d'au moins un emplacement réservé au stationnement[9].

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Depuis 2009, la ville dispose sur son territoire de 3 stations Vélib', mode de transport urbain alternatif avec mise à disposition de bicyclettes.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Fontenay-sous-bois est traversée par trois lignes de chemin de fer. La ligne de Vincennes (RER A branche A2) dessert l'ouest de Fontenay, la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville dessert l'est de la ville et la ligne de Fontenay-sous-Bois à Marne-la-Vallée - Chessy (RER A, branche A4) traverse Fontenay d'ouest en est en passant sous le plateau de Belleville par le tunnel de Fontenay-sous-Bois. La ville est desservie par deux gares : Fontenay-sous-Bois (RER A) à l'Ouest et Val de Fontenay à l'Est (RER A et RER E).

  • Les lignes de bus suivantes desservent Fontenay-sous-bois :
  • Métro (M)(1) : la ligne 1 du métro RATP a son atelier de maintenance sur la commune de Fontenay-sous-Bois, dans le quartier des Rigollots, rue Jean-Jacques Rousseau. C'est également dans ces ateliers que sont effectuées toutes les opérations de maintenance sur les systèmes de freins de tout le parc de métros sur pneus de la RATP. Le prolongement de la ligne 1 jusqu'aux Rigollots et à Val de Fontenay est inscrit dans le SDRIF adopté au Conseil Régional le 16 février 2007. Les études préalables de ce prolongement réalisées par la RATP pour le STIF ont conduit à trois tracés possibles. La concertation préalable sur ces tracés a lieu du 10 novembre 2014 au 10 janvier 2015.
  • Tramway : le prolongement de Noisy-le-Sec à Val de Fontenay de la ligne (1) est validé par le STIF depuis juillet 2009 et est programmé pour 2017[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La ville prend son expansion du fait de sa proximité de Paris et du Bois de Vincennes et de l'arrivée du chemin de fer. À partir de 1855, la partie de la commune proche du bois voit la naissance d'un nouveau quartier constitué de villas construites par des parisiens[11].

En 1902, l'arrivée sur le territoire communal de la fabrique de pianos Gaveau et de ses 350 employés s'accompagne de la création d'un projet urbain ambitieux pour l'époque. La cité Gaveau destinée à loger les employés de la fabrique s'articule autour de 2 grands immeubles et de 29 villas particulières[12].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La ville est structurée par une colline qui la compose en grande partie et crée une juxtaposition de quartiers dont l'unité est difficile à réaliser (Fontenay-bois, le Plateau, Fontenay-village, les Rigollots, le Val...).

Cet urbanisme conduit à de grands contrastes de populations selon les quartiers : depuis les maisons très bourgeoises qui jouxtent le Bois de Vincennes jusqu'au quartier des Larris qui forme une ville verticale.

Val de Fontenay[modifier | modifier le code]

Le quartier du Val de Fontenay est un peu comme une ville nouvelle au cœur de Fontenay-sous-Bois, cachée par les bureaux, excentrée à l'Est, limitrophe avec les communes de Rosny-sous-Bois, Neuilly-Plaisance, Montreuil-sous-Bois, Nogent-sur-Marne et Le Perreux-sur-Marne. Il est caractérisé par une concentration urbaine beaucoup plus dense que dans les quartiers anciens de la ville.

Né de l'expansion urbaine de la Banlieue parisienne dans les années 1970-1980, le Val de Fontenay est implanté sur la partie la plus basse de la ville, jusque là espace agricole dans lequel on cultivait la célèbre pomme de terre « Belle de Fontenay ».

Depuis, l'espace agricole s'est transformé en un espace d'habitations à haute densité, et des zones commerciales, artisanales et industrielles. S'y trouvent, entre autres, le ministère des anciens combattants, l'OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides), sous tutelle du ministère de l'immigration, des bâtiments de la Société générale, d'Axa ou de la RATP, les laboratoires pharmaceutiques Roche, Humanis Retraite et prévoyance, et de nombreuses autres entreprises de technologie de pointe.

Le quartier est également une zone de transit pour les touristes à mi-chemin entre Paris et Marne-la-Vallée (Disneyland Paris), identifiable par un nombre élevé d'hôtels pour tous budgets.

Le quartier possède une grande variété architecturale, autour d'un habitat collectif organisé par petites unités.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune compte 23.355 logements dont 95,3 % constituent la résidence principale de leur occupants. Les types de logements sont à 74 % des appartements et 24 % des maisons[13].

Parmi les 22.255 logements qui sont qualifiés de résidence principale, 18,1 % comptent cinq pièces et plus, 22,6 % quatre pièces, 28,2 % trois pièces, 22,6 % deux pièces et 8,4 % une seule pièce. Seuls le nombre de logements de 2 et 5 pièces sont en augmentations par rapport à 2006[14].

Le nombre moyen de pièces des résidences principales est de 4,6 pour les maisons et 2,9 pour les appartements[15]. Parmi les résidences principales construites avant 2009, 30,1 % datent d'avant 1946, 62,1 % ont été bâties entre 1946 et 1990 et 7,8 % de 1991 à 2008[16].

Les données liées au confort des résidences principales[17] indiquent que 92,3 % sont équipées de salle de bains avec baignoire ou douche. Les données liées au chauffage de ces résidences montrent que 47,6 % bénéficient d'un chauffage central collectif, 32,4 % d'un chauffage central individuel et en forte progressions par rapport à 2006, d'un chauffage individuel "tout électrique".

Les données qui concernent le statut d'occupation[18] des résidences principales indiquent que seuls 44,7 % des fontenaysiens sont propriétaires tandis que 53,2% sont locataires. La part des locataires logés en logements HLM représente 30,7 % de l'ensemble des résidences principales et près de 58 % des locataires. L'ancienneté d'emménagement est en moyenne de 14,7 années. Néanmoins, la durée d'occupation connait de grands écarts suivant le statut de l'occupant de la résidence principale. Elle est ainsi de 18,6 années en moyenne pour un propriétaire contre 11,5 années pour un locataire.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom de Fontenay se situe dans les nombreuses fontaines qui existaient jadis sur son territoire. Fontenay portait le nom de Fontanedus en 848 et évolua en aput Fontenete en 1194[19]

Pour différencier les 28 Fontenay de France, un complément distinctif a été donné à la plupart d'entre eux. Le bois de Vincennes a été retenu pour caractériser Fontenay-sous-bois. Mais la forme actuelle ne s'est stabilisée que tardivement. En effet, au XVIIIe siècle la forme « Fontenay-sur-le-bois-de-Vincennes » est courante et au XIXe siècle la forme « Fontenay-sur-le-bois » prévaut.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sous la Royauté[modifier | modifier le code]

L’abbé Lebeuf, dans son Histoire du diocèse de Paris, indique que la première mention de Fontenay remonte à 847. En 982, un acte indique que l'église de Fontenay est dépendante de la cathédrale de Paris.

Le roi Charles V fait capter les eaux des sources de Fontenay pour alimenter les abreuvoirs du château de Beauté. Les conduits passent à travers le village, et le roi exempte les habitants du droit de prise et des impôts qui se lèvent pour la chasse aux loups, à condition qu'ils entretiennent et nettoient les conduits[20].

En 1219, il existe une maladrerie située à la lisière du bois de Vincennes[21].

L'église date de François Ier ou d'Henri II.

Sous l'Ancien Régime, la seigneurie de Fontenay appartient à l'Abbaye Saint-Victor. La culture de la vigne est la principale activité agricole.

En 1767, Jacques Maquer achète les terres de l'Abbaye et devient seigneur de Fontenay. Il habite alors un château, maintenant disparu, situé dans l'actuel parc de la mairie.

En 1779, le Clos dit d'Orléans fut déboisé sur le Bois de Vincennes pour élever des chevaux anglais et organiser des courses où figurèrent le duc de Chartres père du roi Louis Philippe et le comte d'Artois qui devint Charles X. Ces courses cessèrent en 1788 au grand regret des habitants à qui elles procuraient une source de revenus intéressante en écoulant leurs productions agricoles[22]. Le clos fut rendu à l'agriculture par la vente qui en fut faite comme domaine national. En 1803 il fut divisé en une cinquantaine de lots.

Aux confins des territoires de Montreuil et de Vincennes, il existe une léproserie accueillant les malades de Bagnolet, de Montreuil, de Neuilly-sur-Marne et de Fontenay.

La Révolution[modifier | modifier le code]

En 1789, les habitants rédigent un cahier de doléances inspiré par des valeurs fortes comme la Liberté et l'Égalité. Ils demandent la suppression des privilèges, l'accession des membres du tiers état aux charges publiques, le droit de chasse pour tout le monde, etc.[23]

Le 8 janvier 1793, en vertu de la loi du 20 septembre 1792, le maire, Monsieur Lameau, clôture les registres des baptêmes, mariages et sépultures et transfère l'état civil à la Commune.

Au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par la Ligne de la Bastille dès 1859. Cette ligne est l'ancêtre de la Ligne A du RER d'Île-de-France
Un tramway des Nogentais au Carrefour des Rigollots au début du XXe siècle

Le 15 mars 1848, le Conseil municipal, à l'unanimité, déclare son adhésion à la république et au gouvernement né de la révolution de février.

Le 28 décembre 1851, le Conseil municipal soutient les actes du 2 décembre, et fait voter « une adresse de félicitations à Monsieur le Président de la République pour les bienfaits que ses actes de vigueur et de fermeté ont déjà procurés à la France ».[réf. souhaitée]

Au cours de l'histoire, la municipalité a souvent à se préoccuper de la question du bois du Parc de Vincennes, comme on le nommait alors. Ainsi, le 9 août 1835, le Conseil émet ainsi le vœu de voir l'étroite entrée du Parc élargie au-delà du logement du portier. C'est seulement en novembre 1961 que le maire a l'autorisation d'acquérir le terrain situé devant la gare ferroviaire pour élargir la voie routière, et ainsi désengorger la circulation.

En 1856, le chemin de fer de Mulhouse traverse le Val de Fontenay. Il faudra plus d'un siècle pour qu'il s'y arrête.

En 1859, on peut aller à Paris par le train par la ligne de la Bastille, puis, vers 1890, par le tramway des Chemins de fer nogentais.

En 1872, l'usine de fabrication de sinapismes dirigée par Paul Jean Rigollot qui a inventé le produit en 1866, est ouverte à la limite de Vincennes à l'emplacement de l'actuel Carrefour des Rigollots[24].

D'autres industries s'installent à Fontenay parmi lesquelles la fabrique de pianos Gaveau et une usine de parapluies.

En 1887, est créé l’Hospice Intercommunal par les communes de Fontenay-sous-bois, Montreuil et Vincennes.

Au cours du XIXe siècle les résidences se multiplient. Des artistes (Nicolas Dalayrac, Pixérécourt), des écrivains (Béranger, Hector Malot), des inventeurs (Beau de Rochas) trouvent le calme à Fontenay.

Le fort de Nogent est construit.

À travers les guerres[modifier | modifier le code]

Monument aux morts de la guerre de 1870-1871

Fontenay a peu souffert de la guerre de 1870-1871. En décembre 1870, les canons prussiens bombardent le fort de Nogent. Il ne tombe pas mais est livré aux Prussiens lors de la reddition du 26 janvier 1871. Pendant l'occupation prussienne, la municipalité n'émigre pas, elle suspend juste ses réunions entre novembre 1870 et avril 1871. Les écoles subissent un bombardement éphémère. Mais les habitants de Fontenay subissent l'occupation étrangère pendant plusieurs mois.

En août 1914, Sioul, artilleur cantonné à l'école Jules Ferry, rue Roublot, qui avait assisté à la création par Bach (Charles-Joseph Pasquier) de Quand Madelon... (paroles de Louis Bousquet et musique de Camille Robert) à l'Eldorado, chante Quand Madelon... à ses camarades. La chanson obtient un véritable succès. Les canonniers la diffusent. En 1921, une plaque est apposée sur la façade de l'école. Elle rappelle que « la Madelon est partie d'ici en août 1914 pour faire le tour du monde ».

Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1918, au cours de la première attaque massive de l'aviation allemande, Fontenay-sous-Bois est bombardée. Une bombe détruit des pavillons de la rue du Châtelet (aujourd'hui rue Charles-Bassée), faisant plusieurs victimes.

La Première Guerre mondiale fait plus de 595 victimes.

La Seconde Guerre mondiale fait 350 victimes, prisonniers, fusillés et déportés engagés dans la résistance.

Le 23, 24 et 25 août 1944, de violents combats opposent les soldats de la Feldgendarmerie installés dans le fort de Nogent, aux membres des organisations de résistance. Les occupants sont chassés, mais 30 Fontenaysiens paient de leur vie leur héroïsme face à l'ennemi[25] dont le dernier et inutile geste est de bombarder la gare de marchandises.

L'histoire contemporaine[modifier | modifier le code]

La « Belle de Fontenay », variété traditionnelle de pomme de terre et doyenne des variétés françaises à chair ferme, apparaît à Fontenay-sous-Bois vers 1885 et est inscrite en 1935 au catalogue officiel des variétés (à la création de ce dernier),

En 1960, la plaine orientale sur laquelle se trouvent les cultures fruitières, est déclarée ZUP (zone à urbaniser en priorité). L'usine de sinapismes des Rigollots ferme ses portes.

La première pierre de l'Hôtel de ville est posée le 7 mars 1971 par le maire Louis Bayeurte. L'édifice est inauguré le 16 septembre 1973 par Charles Hernu et Georges Marchais.

La partie de la rocade A86 reliant les autoroutes A3 et A4, passe par Fontenay. Elle a été mise en service en deux étapes : d’abord la portion nord, de A3 à la sortie Fontenay ; ensuite la portion sud (de Fontenay à A4) est mise en service en 1989, avec le Tunnel de Nogent.

La présence à la fois de desserte par autoroute et gares RER favorise un essor économique important qui fait de Fontenay-sous-Bois la première zone de bureaux de l'Est Parisien avec des dizaines de milliers d'emplois en particulier dans le secteur bancaire[Quand ?][évasif].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Après avoir appartenu au département de la Seine jusqu'au 1er janvier 1968, la commune fait désormais partie du département du Val-de-Marne, en application de la loi du [26] et conformément au décret d'application du dont elle constitue le point le plus septentrional Fontenay appartient à la sixième circonscription du Val-de-Marne.

La commune constituait le canton de Fontenay-sous-Bois du Val-de-Marne, de 1967 à 1976. Ce canton est scindé en 1976 entre les cantons de Fontenay-sous-Bois-Est et de Fontenay-sous-Bois-Ouest. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur du canton de Fontenay-sous-bois qui comprend également la partie Est de Vincennes.

Les instances judiciaires compétentes pour la commune sont le tribunal d'Instance de Nogent-sur-Marne, les tribunaux de grande instance, de commerce, pour enfants et le conseil de prud'hommes de Créteil, la cour d'appel de Paris, le tribunal administratif de Melun et la cour Administrative d'Appel de Paris.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[27].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La communes fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[28] créé par un décret du 11 décembre 2015[29].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :


Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours :


Élections régionales

Résultats des deux meilleurs scores :


Élections départementales et cantonales

Résultats des deuxièmes tours


Élections municipales

Résultats des deux meilleurs scores

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Jacques-François Vitry    
1791 1793 Nicolas Lomeau    
1793 1800 Louis Guitton    
1800 1809 Jean Mouscadet    
1809 1815 Antoine-François Bontemps    
1815 1817 Grégoire Barbel    
1817 1830 Antoine Wion    
1830 1831 Jean François Vidiard    
1831 1853 Pierre Vitry    
1853 1874 Jacques Boschot    
1874 1884 Louis Legrand    
1884 1892 Désiré Richebois    
1892 1893 Martin Brémant    
1893 1906 Edouard Squéville   Conseiller Général de la Seine
1906 1912 Désiré Mussault    
1912 1919 Charles Bassée    
1919 1925 Henri Gaveau    
1925 1935 Victor Lespagne    
1935 1944 Jule Grévin   Conseiller Général de la Seine
1944 1945 Albert Coyne    
1945 1947 André Laurent PCF Conseiller Général de la Seine
1947 1954 Paul Febvre RPF  
1954 mars 1965 Georges Baehr UNR  
mars 1965 mars 2001 Louis Bayeurte PCF Ouvrier photograveur
Conseiller général du canton de Fontenay-sous-Bois (1967 → 1976),
puis du canton de Fontenay-sous-Bois-Est (1976 à 1998)
Vice-président du Conseil général du Val-de-Marne
Chevalier de la Légion d'Honneur[43]
mars 2001[44] 22 mai 2016[45] Jean-François Voguet[46] PCF Technicien à l'IGN
Sénateur du Val-de-Marne (2004 → 2011)
Conseiller général (1988 → 1994)
Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → )
Démisssionnaire

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Fontenay-sous-bois est jumelée avec :

Drapeau de l'Italie Borgonovo (Italie)Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées. Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées., Drapeau de l'Italie Nibbiano (Italie), Drapeau de l'Italie Pecorara (Italie), Drapeau de l'Italie Pianello  (Italie), Drapeau de l'Italie Rottofreno (Italie), Drapeau de l'Italie Sarmato (Italie), Drapeau de l'Italie Ziano (Italie)Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées. Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées..

Par ailleurs la ville de Fontenay a une coopération décentralisée avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution du nombre d'habitants[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune comptait 53 124 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 700 1 478 1 230 1 262 1 385 1 524 1 646 1 783 1 662
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 760 2 953 3 092 5 378 4 445 4 365 5 839 5 836 7 220
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 320 11 391 15 192 18 129 23 531 30 036 31 546 30 860 36 739
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011
37 484 38 962 46 475 52 627 51 868 50 921 51 727 52 848 52 723
2013 - - - - - - - -
53 124 - - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2004[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Tranches d'âges[modifier | modifier le code]

La population de Fontenay reste relativement jeune malgré un léger recul enregistré sur les chiffres de 2006. En effet, d'après l'Insee[49], les moins de 30 ans n'y représentent plus que 38,6 % en 2011 contre 39,3 % en 2006. La part des 30-59 ans s'érode également dans la même période, passant de 43,3 % en 2006 à 42,6 % en 2011. Dans le même temps, la part des plus de 60 ans dans la population est en augmentation passant de 17,4 % en 2006 à 18,8 % en 2011. Ces changements locaux correspondent au vieillissement de la population observé au niveau national.

D'après l'Insee[50], sur les 52.723 habitants que comptait la commune en 2011, 48 % étaient des hommes et 52 % des femmes. Dans le détail, les hommes sont plus nombreux dans les classes d'âge correspondant au moins de 30 ans avec 41,1 % de la population de cette classe contre 36,2 % pour les femmes. La situation des classes d'âge allant de 30 à 59 ans est à peu près équilibré entre les deux sexes avec respectivement 42,0 % d'hommes et 43,3 % de femmes. Néanmoins, le déséquilibre est nettement marqué chez les plus de 60 ans avec une forte proportion de femmes (20,6 %) dans ces classes d'âge alors que les hommes n'en représentent plus que 16,9 %.

Familles et ménages[modifier | modifier le code]

Selon l'Insee[51], la ville comptait 22.257 ménages représentants 52.010 habitants en 2011 contre 21.792 ménages rassemblants une population de 51.226 habitants en 2006. Bien qu'en légère diminution sur 2006, les ménages avec famille sont les plus représentés avec 61,7 % de l'ensemble des ménages de 2011 contre 62,2 % en 2006. Ces ménages correspondent à 81,6 % de la population communale totale. Parmi celle-ci, les couples avec enfants sont les plus nombreux suivis des couples sans enfant et des familles monoparentales. Les personnes vivant seules représentent 34,7 % des ménages fontenaysiens en 2011 et une part de 14,8 % de l'ensemble de la population communale. Parmi les ménages d'une personne, ceux constitués d'une femme seule sont les plus nombreux (20,3 % des ménages contre 14,4 % pour les hommes seuls). Parmi les 13.898 familles[52] rescencées de Fontenay, 37,9% ne comptaientt pas d'enfant et 62,1 % en comptaient au moins un. Dans le détail, 27,8% des familles comprenaient un enfant, 22,5 % deux enfants et 11,8 % trois enfants et plus.

D'après une étude sociologique ménée par l'Insee[53], les catégories socioprofessionnelles (PCS) de la ville sont équilibrés biens que disparates. Parmi les ménages, les artisans, commerçants, chefs d'entreprises y représentent 4 % , les cadres et professions intellectuelles supérieure, 20,7 %, les professions intermédiaires 18,2 %, les employés 16,5 %, les ouvriers, 11,0 % et les retraités, 25,6 %.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Fontenay-sous-Bois est situé dans l'académie de Créteil en zone C[54] et les établissements présents sur son territoire sont placés sous l'autorité des services de la DSDEN du Val de Marne. Ces administrations représentent au niveau local le Ministère de l'Éducation nationale qui pilote au plan national le Système éducatif français. C'est la carte scolaire qui régie l'enseignement sur la commune. La ville dispose de plusieurs établissements d'enseignements publics qui offrent un enseignement gratuit et laïque. Il n'existe plus qu'un d'établissement d'enseignement privé sur la commune (d'autres établissements privés à l'instar de l'école primaire Jeanne d'Albret et le pensionnat Barbe ont disparu).

La villes possède plusieurs groupes scolaires :

  • Groupe scolaire (maternelles (2) et primaire) Édouard Vaillant
  • Groupe scolaire (maternelle et primaire (2)) Pasteur
  • Groupe scolaire (maternelle et primaire) Pierre Demont
  • Groupe scolaire (maternelle et primaire) Romain Rolland
  • Groupe scolaire (maternelle et primaire) Jules Michelet
  • École primaire privée Jeanne d'Arc

Enseignement primaire[modifier | modifier le code]

Les établissements d'enseignement primaire de la commune appartiennent à la 15e circonscription territoriale[55] du premier degré des services de la DSDEN du Val de Marne. Ces établissements scolaires se répartissent entre écoles maternelles et écoles élémentaires.

Les écoles maternelles

L'école maternelle est une école qui accueille de très jeunes enfants pour les préparer aux apprentissages fondamentaux de la lecture, de l'écriture et du calcul. C'est une période préparatoire à l'enseignement élémentaire : les objectifs essentiels sont la socialisation, la mise en place du langage, du nombre et du geste graphique.

Les établissements communaux sont :

Les écoles élémentaires

L'objectif principal de l'école élémentaire est d'enseigner aux enfants les savoirs fondamentaux tels que l'apprentissage de la lecture (lire), de l'écriture (écrire) et du calcul (compter). Les activités d'éveil (activités artistiques et ludiques) y restent importantes, surtout dans les premières classes.

Les établissements communaux sont :

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

Les établissements d'enseignement secondaire comprennent les collèges et les lycées dont l'enseignement est sanctionné par des diplômes.

Les collèges

La commune compte 3 collèges[56] sur son territoire. L'enseignement s'y déroule sur quatre années de la 6e à la 3e et correspond au premier cycle des études du second degré. Elles sont sanctionnées par le DNB anciennement BEPC.

Les collèges de la communes sont :

Les lycées

la commune compte 2 lycées[57] sur son territoire. L'enseignement s'y déroule sur les trois dernières années de l'enseignement secondaire (seconde, première et terminale) suivant trois filières.

Les lycées de la commune sont :

Orientation[modifier | modifier le code]

Au niveau de l'orientation, Fontenay dépend du CIO de Vincennes[58], l'un des douze CIO que compte le département du Val-de-Marne[59]. Les informations proposées par les CIO peuvent être complétées par celles proposées au plan national par l'Onisep. Placé sous la tutelle commune des ministères de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la Recherche, cet organisme a pour vocation d'offrir toutes les informations sur les études et les métiers : formations, établissements formateurs, débouchés, etc.

Formations[modifier | modifier le code]

La commune accueille l'un des Greta[60] du Val de Marne[61]. Un Greta est est un groupement d'établissements publics locaux d'enseignement (EPLE) qui fédèrent leurs ressources humaines et matérielles pour organiser des actions de formation continue pour adultes.

Niveau d'étude[modifier | modifier le code]

D'après les résultats d'une étude de l'Insee[62] portant sur le diplôme le plus élevé des 36.692 fontenaysiens de plus de 15 ans, 15,8 % ne dispose d'aucun diplôme, 6,3 % d'un Certificat d'études primaires, 6 % d'un BEPC ou brevet des collèges, 16,5 % d'un CAP ou BEP, 17,8 % d'un Baccalauréat ou Brevet professionnel, 12,9 % d'un diplôme de l'enseignement superieur court et 24,7 % d'un diplôme de l'enseignement superieur long.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • mai : Fête de La Madelon
  • Juillet-Aout: Fontenay sous soleil
  • octobre: 10 km de Fontenay
  • Décembre: Festival Les aventuriers (rock electro pop)

Santé[modifier | modifier le code]

La commune accueille de nombreux professionnels de santé répartis dans de nombreuses spécialités médicales englobant la médecine générale et spécialisée, la pédiatrie, les chirurgiens-dentistes et orthodontistes, les infirmiers etc... Elle dispose également de plusieurs laboratoires d'analyses médicales, pharmacies, entreprises de matériel médical et paramédical ainsi que des sociétés d'ambulances.

Centres médico-sociaux[modifier | modifier le code]

Fontenay-sous-Bois a choisi de développer un service public de médecine de proximité accessible à tous par le biais de deux Centres Municipaux de Santé[63]. Les Centres Emile Roux et Roger Salengro situés dans chacun des cantons qui composent la commune sont gérés par la commune qui prend également en charge le personnel, l'équipement et l'entretien. Les deux établissements disposent d'équipes multidisciplinaires aptes à la prise en charge globale du patient dans un même lieu et à leurs actions de santé publique pour tous les publics. Ces équipes interviennent dans les domaines de la médecine générale, l'allergologie, la gynécologie, l'ORL, la médecine du sport, la pédiatrie, la phlébologie, les soins dentaires, la kinésithérapie, les soins infirmiers, le planning familial, le conseil conjugal ou encore les vaccinations. La commune accueille également plusieurs CMP[64]. Les centres médico-psychologiques accueillent les personnes désireuses de consulter un psychiatre ou un psychologue.

Vieillesse et gérontologie[modifier | modifier le code]

Fontenay dispose de structures dans les domaines de la vieillesse et de la gérontologie afin de répondre au vieillissement de la population. La ville dispose notamment d'un CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination Gérontologique)[65] dont le rôle est l'information et la Coordination Gérontologique. Le centre informe et conseille gratuitement les personnes âgées de 60 ans et plus et leur entourage tout en coordonnant et en animant le réseau des organismes et acteurs de la gérontologie.

Le territoire de la commune accueille également une Maison de retraite intercommunale présente sur deux sites : Hector Malot et la Dame Blanche. L'établissement intercommunal trouve son origine en 1897 quand les communes de Fontenay-sous-Bois, Montreuil et Vincennes décidèrent d'unir leurs moyens pour le créer. Elles furent rejointes par la commune de Saint-Mandé en 1937. L'établissement public autonome intercommunal devient EHPAD à la suite de la signature de la convention tripartite le 17 juillet 2002 avec le Conseil général et le Préfet du Val de Marne. Les deux sites ont été entièrement reconstruits pour augmenter leur qualité et capacité d'accueil.

Sports[modifier | modifier le code]

Équipements[modifier | modifier le code]

Clubs[modifier | modifier le code]

  • Le B.C.F (Basketball Club Fontenay S/Bois) : club de basket.
  • Les Météores : club doyen du football américain français, créé en 1981, finaliste du 1er Championnat de France de football américain, en 1982.
  • Union Sportive Fontenaysienne (U.S.F.) : club omnisports.
  • Arsenal A.C. : club de football du stade André Laurent.
  • Association Sportive du Val de Fontenay : club de football du stade Pierre de Coubertin.
  • Le SHCF (Sporting Hockey Club de Fontenay) : club de rink kockey.
  • L'Espérance de Fontenay: club omnisports.

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Des informations concernant l'actualité de Fontenay peuvent se trouver régulièrement dans le quotidien régional Le Parisien, dans l'un des journaux gratuits distribués sur Paris, dans le Journal du Grand Paris ou encore dans la presse nationale.

Il n'existe aucune publication d'information propre à la commune hormis le magazine municipal "A Fontenay" édité par le service information de la commune. Ce magazine de 24 pages imprimé en couleur sur du papier recyclé est tiré à 26 000 exemplaires et est distribué dans l'ensemble des foyers de la commune. Il est également disponible au format Pdf sur le site Internet de la commune. D'autres publications, plus modestes, existent comme "Le Journal du Plateau" de l'association du plateau ou "La Ruche" réalisé par le club de loisir G. Paquot.

Dans le passé, de nombreux périodiques locaux ou régionaux étaient distribués à Fontenay et traitaient de son actualité comme l'atteste le Fonds Naudet[66] ou l'état provisioire des périodiques locaux[67] disponibles aux Archives départementales du Val-de-Marne.

Presse d'informations locales[modifier | modifier le code]
  • L'Est Républicain de la banlieue parisienne, hebdomadaire, 1924
  • L'Echo de Vincennes, hebdomadaire, Vincennes, Charenton, Fontenay, Nogent et St Mandé de 1872 à 1927
  • La Tribune Cantonale, hebdomadaire, Vincennes, St Mandé, Fontenay, Bry, Nogent, Le Perreux de 1928 à 1940
  • Le Citoyen,hebdomadaire, Fontenay, Montreuil, Vincennes, St Mandé de 1904 à 1936
  • Le Messager de la Banlieue Est, de 1916 à 1934
  • La Voix de l'Est, hebdomadaire communiste, de 1945 à 1969
  • La Gazette de l'est, journal hebdomadaire républicain indépendant de la banlieue Est de Paris, de 1933 à 1944
  • La Feuille à l'envers, de 1978 à 1981
Périodiques politiques[modifier | modifier le code]
  • La banlieue de l'est, hebdomadaire fondé par la Gazette de l'est, le journal de Vincennes et de la région et de Paris, de 1947 à 1948
  • La défense de l'est, Journal hebdomadaire de la banlieue Est de Paris, de 1946 à 1947
  • L'Echo du nord-est, Organe bi-mensuel d'informations de la région parisienne, en 1952
  • L'Evolution Républicaine, organe mensuel d'action républicaine de Vincennes, Fontenay et Saint-Mandé, en 1936
  • Paris-Nord-Est, mensuel sur Montreuil, Bagnolet, Fontenay-Sous-Bois, Rosny, Vincennes, Saint-Mandé, Nogent-Sur-Marne, Le Perreux de 1963 à 1966
  • Le Régional de la banlieue est, Journal d'informations locales édité par le parti socialiste S.F.I.O., de 1945 à 1946
  • Le Réveil cantonal, Journal hebdomadaire de défense des intérêts généraux de Vincennes, en 1948
  • La Tribune cantonale, hebdomadaire de Vincennes, Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois, Nogent-sur-Marne, Le Perreux et Bry-sur-Marne, de 1933 à 1939
Périodiques d'informations locales[modifier | modifier le code]
  • Bulletin municipal officiel des communes de la Seine. Ville de Fontenay-sous-Bois. Organe mensuel d'informations municipales. de 1946 à 1968
  • Ici Fontenay. Périodique trimestriel d'informations générales en 1962
  • Fontenay Notre Ville, mensuel d'information communale, de 1954 à 2004
Périodiques paroissiaux[modifier | modifier le code]
  • Le Clocher, Organe mensuel de la vie paroissiale de Fontenay, de 1913 à 1916
  • Le Courrier du Patronage, Journal mensuel de l'association Jeanne d'Arc, de 1916 à 1921
  • L'Etandard, Journal trimestriel de l'association Jeanne d'Arc, de 1928 à 1951
  • Les Eaux Vives, bulletin paroissial bimestriel de Saint-Germain-d'Auxerre de Fontenay, de 1925 à 1958
  • Le Bon Grain, bulletin paroissial bimestriel de Sainte-Marguerite Fontenay-Vincennes, de 1929 à 1938
Périodiques scientifiques[modifier | modifier le code]
  • Bulletin mensuel de la société régionale d'horticulture et d'arboriculture de Fontenay, mensuel, de 1962 à 1982

Audiovisuel[modifier | modifier le code]

La commune ne possède aucune station de radio ou chaine de télévision installées sur son territoire. Son actualité peut néanmoins être traité sur la chaîne régionale France 3 Ile de France. Il existe néanmoins une webtélé locale, baptisée "A Fontenay TV" réalisée par le service information de la commune qui propose notamment une émission vidéo intitulée "6mn à Fontenay" traitant de l'actualité de la municipalité et une Webradio réalisée par la SMJ.

Internet[modifier | modifier le code]

Fontenay dispose d'un portail institutionnel, site sur lequel il est possible de s'informer sur l'actualité de la ville, sur ses infrastructures et son histoire ainsi que réaliser des démarches administratives en ligne. La ville dispose également d'une page Facebook et d'une présence sur Dailymotion.

La commune a adhéré au SIPPEREC, syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication. La société Noos, rachetée par Numéricâble, a également déployé un réseau câblé dans la commune.

Fontenay-sous-Bois est un cœur de plaque ATM.

  • région ADSL : IDF
  • plaque : IDF-09
  • département : 94

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Fontenaysiens disposent de lieux de cultes catholique, israélite, musulman et protestant.

Culte catholique[modifier | modifier le code]

Au sein du diocèse de Créteil, le territoire de la commune dépend du secteur pastoral de Fontenay-sous-Bois qui regroupe quatre lieux de culte : l'église Saint-Germain, l'église Sainte-Marguerite, l'église Sainte-Thérèse et l'église Saint-Jean XXIII[68]. Fontenay-sous-Bois accueille par ailleurs une communauté de frères franciscains[69].

Culte israélite[modifier | modifier le code]

La communauté israélite dispose de la synagogue Eliahou Hanavi, administrée par l'association cultuelle israélite de Fontenay-sous-Bois (ACIF), de la synagogue Beth Chalom et du Centre Hilel[70].

Culte musulman[modifier | modifier le code]

La communauté musulmane dispose d'un lieu de culte : la mosquée Es-Salam[71].

Culte protestant[modifier | modifier le code]

Le centre évangélique protestant Paris-Est propose un lieu de culte aux membres d'une communauté évangélique[72].

Autres[modifier | modifier le code]

Le mouvement des Témoins de Jéhovah dispose d'un lieu de culte administré par une association créée en octobre 2013[73].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui disparue au profit de l'urbanisme, l'agriculture tenait une place importante dans l'économie locale jusqu'au début du XXe siècle. Les sols du territoire communal sont désignés comme frais. La commune abrite quelques mares et nombre d'endroits ne peuvent être utilisés qu'en oseraies[74]. Les principales productions sont maraichères ou constituées de seigle, de haricots ou de pomme de terre. Comme à Vincennes, Bagnolet ou Romainville, de nombreuses terres sont cultivées par les jardiniers de Montreuil qui emploient notamment en 1840 des ouvriers agricoles du Morvan ou Nivernais poussés sur Paris par la pauvreté dans leurs régions natales[75].

Lors de la première moitié du XIXe siècle, le territoire communal accueillait une très belle pépinière de 40.000 muriers blancs[76] dirigée par M Combet, un agriculteur du midi qui a fait à Paris plusieurs expériences pour l'éducation des vers à soie[77]. Les feuilles de murier alimentaient une magnanerie de 200 000 vers à soie dirigée par M. Boucher et située à une demi-lieue[78]. Celle-ci ferma en 1834 du fait de l'abandon de la pépinière de murier par son propriétaire. En 1836, M. Grimaudet transfère 12 000 muriers sauvageons de l'ancienne pépinière de Fontenay au parc de Villemomble qui accueille 167,000 pieds sur 5 hectares[79]

À la fin du XIXe siècle, la commune a vu l’apparition de la Belle de Fontenay. Cette variété de pomme de terre a été inscrite au catalogue des variétés en 1935. Elle est notamment à l'origine de la variété 'BF 15' (obtention INRA, 1947).

Dans les années 1920 Fontenay appartient avec Bagnolet et Montreuil à une zone où l'on cultive des fruits et notamment des pêches[80]. Depuis le Moyen Âge et jusqu’au XVIIIe siècle, la commune possédait des vignes. Les Carmes de Charenton et les religieux de Picpus avaient coutume de quêter du vin dans les pressoirs de Fontenay, pendant les marcs[81]. Elles furent remplacées par les cultures maraichères et fruitières.

Aux alentours de 1860, le territoire communal était très morcelé et les agriculteurs de Fontenay ne disposaient que de 1,5 hectare de terre[82]. La famille Houzeau, une famille d'agriculteurs de la commune a recueilli dans un manuscrit appelé Heures sauvées des notes depuis 1694 sur des observations météorologiques et une chronique locale[83]. Cette dernière indique notamment une importante invasion de chenilles en 1776 au point que le curé avait jugé nécessaire une procession en prière d'une quarantaine d'heures par les habitants de la commune.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011[84], la commune comptait 29.371 foyers fiscaux. Le revenu net déclaré moyen s'établissait à 30.959 € et l'impôt sur le revenu moyen s'élevait à 2.650 €. Dans le détail, 64,9% des foyers fiscaux étaient imposables avec un revenu déclaré moyen qui s'établissait à 42.440 € et 35,1% des foyers fiscaux ne l'était pas avec un revenu déclaré moyen de 9.673 €.

Budget communal[modifier | modifier le code]

En 2015, le budget communal[85] s'élève à 174 millions d'euros dont 59,93 % en fonctionnement et 40,07 % en investissement. La ventilation des dépenses de fonctionnement s'effectuait entre différents postes :

  • 40 % de dotation à l'école, l'enfance, la jeunesse, la petite enfance ;
  • 19 % de dotation au cadre de vie et au développement durable ;
  • 15 % de dotation à la solidarité, l'action sociale, les retraités, la santé ;
  • 8 % de dotation à la culture ;
  • 7 % de dotation au sport ;
  • 5 % de prélèvement sur les ressources ;
  • 3 % de dotation à la démocratie locale ;
  • 2 % de dotation à la population (cimetières, état civil, élections etc...).

Fiscalité locale[modifier | modifier le code]

Les recettes fiscales[86] de la commune sont composées à 60 % d'impôts sur les ménages et à 40 % d'impôts sur l'activité économique. En 2014, la taxe d'habitation représentait 39 % des recettes fiscales de la commune, la taxe foncière (acquittée pour 2/3 par les ménages et 1/3 par les entreprises) 32 %, la cotisation foncière des entreprises 19 % et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises 10 %.

Emploi[modifier | modifier le code]

Une majorité des actifs fontenaysiens travaillent hors de la commune, principalement en Île de France. Dans le même temps, plus de 25.000 employés viennent travailler à Fontenay, notamment dans le secteur tertiaire.

Emploi des fontenaysiens[modifier | modifier le code]

D'après l'Insee[87], 90,1 % des 23.904 fontenaysiens de 2011 qui possèdent un emploi sont des salariés et 9,9 % des non-salariés. Pour l'Insee[88], les femmes sont principalement salariés (92,7 % des femmes contre 87,4 % des hommes). Les hommes sont plus facilement non-salariés (12,6 % des hommes contre 7,3 % des femmes). Toujours d'après les résultats de cette étude, les femmes sont plus facilement titulaires de la fonction publique ou en CDI que les hommes avec respectivement 92,7 % et 77,3 %.

Parmi les 21.395 salariés de 15 à 64 ans que comptait la commune en 2011[89], 52.4 % sont des femmes et 47.6 % des hommes. Les femmes sont particulièrement touchées par le travail à temps partiel avec une moyenne de 20 % contre seulement 8,6 % pour les hommes. L'inégalité face au temps partiel entre homme et femme est moins marquée pour les classes d'âges comprises entre 15 et 24 ans. Le temps partiel y représente 31,9 % chez les hommes contre 44,1 % chez les femmes. Malgré une amélioration pour les deux sexes dans les classes d'âges supérieures à 24 ans, cette inégalité subsite par la suite. Le travail partiel est ainsi trois fois plus développé chez les femmes dans les classes d'âges comprises entre 25 et 54 ans avec 18,1 % de travail partiel contre 6,3 % pour les hommes. Au-delà de 55 ans, la situation face au temps de travail partiel reste identique pour les femmes tandis qu'elle se détériore pour les hommes avec 7,8 %.

Moins de 20% des 23.904 actifs fontenaysiens travaillent sur la commune[90] et 80% ailleurs. Dans 17% des cas, ces actifs fontenaysiens travaillent dans le Val de Marne et 62% dans un autre département d'Île de France. Un peu plus d'1% travaillent dans une autre région de France métropolitaine ou outre mer.

Emploi à Fontenay[modifier | modifier le code]

Pour l'Insee, 25.438 emplois existaient en 2011[91] sur le territoire communal. Ceux-ci se ventilaient dans différentes catégories socioprofessionnelles qui sont par ordre d'importance celles des professions intermédiaires avec 31,4 %, des cadres et professions intellectuelles supérieures avec 26,5 % et des employés avec 25,8 % marquant l'importance du pôle tertiaire de Fontenay. Dans le même temps, les ouvriers ne représentaient que 12,4 %. Les Artisans, commerçants, chefs entreprise ne représentent que 3,8 % de ces emplois.

L'ensemble de ces emplois est ventilé dans différents secteurs d'activités. Le commerce, les transports et les services divers arrive en tête avec 65,1 % des emplois[92], suivi par l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale avec 22 %. La construction et l'industrie avec respectivement 6,5 % et 6,3 % sont beaucoup moins représentésLes femmes ne représentent que 47,9 % de ces emplois. Elles sont néanmoins particulièrement représentées dans les emplois du secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale. Elles ne représentent que 45,3 % des emplois du secteur du commerce, transports, services divers et 32,6 % des emplois du secteur industriel. Leur représentativité n'est que de 13,5 % dans la construction.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Le tissu économique de Fontenay-sous-Bois comprend les domaines de

  • la banque et les assurances (Société générale, Axa, BNP Paribas)
  • la pharmacie-chimie (la société de conditionnement de médicaments Cenexi sur l'ancien site Roche et VWR, le distributeur mondial de fournitures pour Laboratoires)
  • La grande distribution (Auchan, Monoprix, Leader Price, Picard, Carrefour Market, Bricorama)
  • le commerce de détail (dont des franchises notamment en centre commercial)
  • l'hôtellerie notamment des hôtels du groupe Accor comme Mercure
  • la restauration avec des chaînes de restaurant telles que Flunch et des chaînes de restauration rapide comme McDonald's.
  • de nombreuses PME-PMI dans différents secteurs d'activités
  • le secteur public et parapublic (Mairie, maison de retraite et Ateliers de la RATP).

Pôle économique[modifier | modifier le code]

La ville accueille depuis plusieurs années une importante zone économique dans sa partie est qui s'étend sur près de 160 ha et qui est desservie par l'autoroute A86, les lignes de RER A et E qui desservent la Gare du Val de Fontenay ainsi que de nombreuses lignes de bus.

La zone regroupe notamment un centre commercial régional doté d'un hypermarché et d'une centaine de boutiques, d'une zone d'activités et de plusieurs dizaine de milliers de m² de bureaux qui font de Val-de-Fontenay le premier pôle économique de l'est parisien et le pendant à l'est parisien du quartier d'affaire de La Défense. Des entreprises telles que Société Générale, Axa ou BNP Paribas y sont implantées.

Zones commerciales[modifier | modifier le code]

Hormis le centre commercial régional de Val-de-Fontenay, réunissant de nombreuses enseignes de franchises la ville possède trois grandes zones commerciales:

  • Fontenay - Village, dans le vieux Fontenay, avec une centaine de commerces et restaurants desservis par les lignes de bus 124 et la navette
  • Dalayrac - Rigollots, limitrophe à Vincennes avec 75 commerces et restaurants (Monoprix, Picard) desservis par les lignes de bus 118, 124 et la navette
  • Verdun - Gallieni, sur le plateau avec 75 commerces et restaurants desservis par les lignes de bus 118 et la navette

Les marchés[modifier | modifier le code]

Fontenay accueille également 2 marchés :

  • le marché du boulevard de verdun desservi par le bus 118
  • le marché de la place Moreau David (mercredi et dimanche) desservi par RER A et bus 124

l'ancien marché Roublot n'existe plus.

Nombre d'entreprises[modifier | modifier le code]

Le nombre d'entreprises qui possèdent au 1er janvier 2013 des activités marchandes hors agriculture et présentent à Fontenay est de 2.971 établissements[93] La ville à vu la création de 532 entreprises en 2012[94]

Entreprises par secteur d'activité et création
Secteurs d'activités Entreprises au 1/01/2013 Créations en 2012

Industrie

131 (4,4 %)

14 (2,6 %)

Construction

449 (15,1 %)

105 (19,7 %)

Commerce, transports, services divers

2006 (67,5 %)

353 (66,4 %)

Administration publique, enseignement, santé, action sociale

385 (13,0 %)

60 (11,3 %)

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Germain l'auxerrois[modifier | modifier le code]

Sur une église du XIIIe siècle, une nouvelle église est bâtie à la fin du XIVe siècle. Les cloches sont baptisées en 1534, mais la nef n'est terminée qu'au milieu du XVIe siècle. Au XIXe siècle, des dégâts importants causées par la foudre entraînent des restaurations sous la conduite de l'architecte Claude Naissant. À noter : les voûtes d'ogive de la nef, les fonts baptismaux, le tabernacle, des dalles funéraires, un retable du XIXe siècle, deux toiles du XVIIIe représentant la Sainte Famille et saint Sébastien, retrouvées lors de travaux de toitures et rénovées pour exposition.

L'ancienne mairie[modifier | modifier le code]

En 1858, il est décidé de construire une nouvelle mairie d'après les plans de l'architecte Naissant. Terminée en 1859, elle est agrandie en 1931. En 1972, la mairie quitte le bâtiment lors de l'édification du nouvel hôtel de ville. Depuis 1987, l'ancienne mairie est le siège de la Maison de l'habitat, de l'équipement et du cadre de vie.

Maison du Citoyen et de la Vie Associative[modifier | modifier le code]

Le bâtiment originel est construit au début du XVIIIe siècle. Il est dévasté par les Alliés en 1815. Le bâtiment actuel est bâti au milieu du XIXe siècle. En 1893, l'Institution Sainte-Anne transforme le château en pensionnat de jeunes filles. En 1923, les religieux franciscains achètent le domaine par l'intermédiaire de Mgr Dreyer et il devient le Petit séminaire des Missions franciscaines. Il va marquer l'histoire de Fontenay au XXe siècle et éduquer des générations de garçons de la commune et d'ailleurs, dont certains entreront dans les ordres ou plus spécifiquement deviendront missionnaires. Pendant l'occupation (1940-1944), c'est un foyer de résistance à l'occupant allemand[95]. En 1967, l'établissement d'enseignement ferme et le séminaire de la Mission de France s'y installe. DE 1973 à 1987 elle abrite un foyer d'accueil pour les réfugiés politiques latino-américains. Plus de 770 personnes y séjournent durant cette période.

À la fin du XXe siècle, la commune rachète le bâtiment et en fait la Maison du Citoyen et de la Vie Associative.

L'usine de pianos Gaveau[modifier | modifier le code]

À la fin du XIXe siècle, la famille Gaveau installe son usine à Fontenay et implante une cité ouvrière. Au rez-de-chaussée du bâtiment principal, dans une galerie de 75 mètres de long, on débite les bois acheminés par un raccordement ferroviaire sur la ligne de Vincennes. Une machine de 300 chevaux-vapeur fournit l'énergie aux divers ateliers. Les tables d'harmonie sont mises à sécher pendant plusieurs mois à une température constante de 30 °. À la grande époque, 2 000 pianos sont produits chaque année. L'usine emploie 350 ouvriers. Surélevée au début du XXe siècle, l'usine est ravagée en 1908 par un incendie. Un an plus tard, elle est remise en fonction. Les bâtiments sont repris au XXe siècle par l'entreprise Roche.

Le fort de Nogent[modifier | modifier le code]

Le fort est bâti de 1841 à 1844. Destiné à barrer l'accès est à la capitale, le fort est établi sur la commune de Fontenay, mais est dit de Nogent en raison de la tradition qui veut qu'un fort soit baptisé du nom de la ville qu'il défend. Il connaît son baptême du feu durant la guerre de 1870. En décembre, les canons prussiens bombardent le fort. Il ne tombe pas mais est livré aux Prussiens lors de la reddition du 26 janvier 1871. Aujourd'hui, il abrite le Groupement du recrutement de la Légion étrangère (GRLE).

La halle Roublot[modifier | modifier le code]

Elle est construite rue Roublot en 1928 dans le style des halles Baltard pour abriter le marché.

Sculptures[modifier | modifier le code]

"Liberté": sculpture réalisé par Marino di Teana

Disparue durant la Seconde Guerre mondiale, la Fontaine des Rosettes fut retrouvée par hasard, des années plus tard, chez un antiquaire d'Antibes. Récupérée par la ville de Fontenay, elle a été réinstallée dans le quartier des Rosettes, où on peut la voir aujourd'hui.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le kiosque à musique[modifier | modifier le code]

La ville acquiert, après délibération du conseil municipal en date du 3 mai 1901, un kiosque à musique construit pour l'Exposition universelle de 1900. L'Orchestre des régiments casernés à Vincennes venait y donner des concerts[99].

Ville numérique[modifier | modifier le code]

Le 15 décembre 2009, Fontenay-sous-bois reçoit le label « Ville Internet@@@@@ 2010 »[100], distinction des collectivités les plus dynamiques pour le développement de l'internet citoyen, conservée en 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015. La ville met à disposition des points d'accès Wi-Fi publics et gratuits dans différents bâtiments communaux et depuis juillet 2015 en extérieur dans le bas du parc de l'hôtel de ville. La ville organise chaque année depuis 2010 un colloque intitulé Internet solidaire en partenariat avec l'association Villes Internet et la Délégation aux Usages d'Internet (DUI).

Littérature[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

La ville a servi de cadre à plusieurs films :

  • 1963 : Les Tontons flingueurs - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène
  • 1978 : Les Chiens - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène. Le docteur Ferret (Victor Lanoux) et Elisabeth (Nicole Calfan) y jouent
  • 1982 : La boum 2 - Scène : les deux jeunes amoureux prenant le bus 118 à la Porte de Vincennes se retrouvent malgré eux dans la zone industrielle de Val de Fontenay.
  • 1988 : Les Nouveaux Chevaliers du ciel - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène
  • 1989 : L'Union sacrée - Scène : sortie en traversant la porte d'une usine en voiture (ancienne boutique du dos intersection rue Roublot-rue des Mocards)
  • 1989 : Monsieur Hire - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène (au bar et sur les pistes)
  • 1999 : Ma petite entreprise - Scène : Sami (Roschdy Zem) sort de la cour du collège Jean Macé
  • 2004 : Podium - Scène : Bernard Fréderic se rend chez l'amie de Véro pour l'anniversaire de son fils, rue de Rosny, la maison à la porte rouge.
  • 2005 : Confession d'un menteur - Scène à l'intérieur du bowling de la Matène. Romain/Roland retrouve sa "maitresse" au bowling. Après avoir mangé un croque monsieur, ils font une partie de bowling.
  • 2006 : Jean Philippe - Scène à l'entrée du bowling de la Matène.
  • 2008 : La Première Étoile - Scène aux Larris

Télévision[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Scientifiques[modifier | modifier le code]

Artistes[modifier | modifier le code]

Tombe d'Hector Malot au cimetière de Fontenay-sous-bois
  • Laurent Bernat, bassiste des Satan Jokers, a fréquenté le conservatoire de Fontenay-sous-Bois.
  • Sandrine Bonnaire, actrice, a résidé à Fontenay-sous-Bois.
  • Mathieu Boogaerts, chanteur, y est né.
  • Adolphe Boschot, musicographe et critique musical, est né à Fontenay-sous-bois.
  • Cabu, dessinateur, a vécu à Fontenay-sous-Bois lorsqu'il était étudiant.
  • Éric Cantona, footballeur et comédien, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Maurice Cardon, sculpteur spécialiste du métal, est enterré au cimetière de Fontenay-sous-bois.
  • François Castiello, accordéoniste, chanteur réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • François Corbier, animateur révélé par le Club Dorothée, a résidé à Fontenay-sous-Bois.
  • Nicolas Dalayrac, compositeur, a résidé à Fontenay-sous-Bois. Il est enterré dans le cimetière près du centre ville. Une des artères principales de la commune porte son nom.
  • Desdemona, groupe de hard rock, est originaire de Fontenay-sous-Bois.
  • Emmanuelle Devos, actrice, habite à Fontenay.
  • Dietrich-Mohr, sculpteur contemporain, habite Fontenay-sous-Bois depuis 1994 et y a son atelier.
  • Pierre-Louis Dubus, dit Préville, acteur à la Comédie-Française, a habité Fontenay.
  • Jean Dulac, artiste dramatique, est enterré au cimetière de Fontenay-sous-bois.
  • Yves Elléouët, peintre, poète et écrivain, y est né.
  • Suzanne Flon, actrice, a habité à Fontenay-sous-bois.
  • Pierre Gazin, organiste de Saint-Louis des Invalides, est enterré au cimetière de Fontenay-sous-bois.
  • Jean Giraud, dessinateur et scénariste, a passé son enfance à Fontenay-sous-Bois.
  • Micheline Grancher (1929-2013), mezzo-soprano (interprète de Mélisande au Théâtre des Champs-Élysées), est née à Fontenay-sous-Bois.
  • Jean Gruault, scénariste et dramaturge est né dans cette ville.
  • Renaud Hantson, batteur des Satan Jokers, a fréquenté le conservatoire de Fontenay-sous-Bois.
  • Damien Hervé, musicien français, est né à Fontenay-sous-Bois le 24 novembre 1977.
  • Christian Jaccard, artiste plasticien, est né à Fontenay-sous-Bois.
  • Adriana Karembeu, mannequin. Le siège social de la société qui commercialise les produits de beauté à son nom est à Fontenay-sous-bois.
  • Mathieu Kassovitz, acteur-réalisateur, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Richard Kolinka, batteur, ancien batteur du groupe Téléphone et d'Alice Cooper, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Claude Lacroix, dessinateur et scénariste notamment du "Cycle de Cyann", réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Pascal Légitimus, comédien et membre des Inconnus, a résidé à Fontenay Sous Bois.
  • Lex Rex, ancien guitariste du groupe Undercover Slut, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • André Luguet, acteur, réalisateur et scénariste français, est né à Fontenay-sous-Bois.
  • Valérie Mairesse, actrice, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Jean-Pierre Martinez, auteur de théâtre, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Hector Malot, écrivain, a vécu quarante-trois ans et est décédé dans cette ville. Il y est enterré.
  • André Manoukian, artiste, a résidé à Fontenay-sous-Bois.
  • Doudou Masta, acteur et rappeur français originaire de Vitry-sur-Seine habite à Fontenay Sous Bois.
  • Mezzo, auteur de bandes dessinées, réside actuellement à Fontenay-sous-bois.
  • Samy Naceri, acteur, y a passé son enfance.
  • Natasha Nice, actrice porno, est née à Fontenay-sous-bois.
  • Tom Novembre, acteur, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Vanessa Paradis, chanteuse, a fréquenté le lycée Pablo Picasso à Fontenay-sous-Bois.
  • Charles-Gabriel Potier, acteur, est mort le 20 mai 1838 à Fontenay-sous-Bois.
  • Maurice Pottecher, écrivain et poète, y est décédé.
  • Louis-Xavier de Ricard, poète, écrivain et journaliste, est né à Fontenay Sous Bois, où une rue porte son nom.
  • François Salvaing, écrivain, y a habité. Il a écrit un livre sur la ville dont il fut conseiller municipal : Fontenay-sous-bois, histoire(s).
  • Ladislas Starevitch, pionnier du cinéma d'animation, y a vécu 40 ans et est y décédé en 1965.
  • Claude Terranova, pianiste, compositeur, musicien de jazz, réside depuis plus de 20 ans à Fontenay sous Bois.
  • Marcel Van Thienen, sculpteur, y est né.
  • Philippe Torreton, acteur, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Dalton Trumbo, scénariste américain, a séjourné à Fontenay-sous-bois entre 1949 et 1951.

Sportifs[modifier | modifier le code]

  • Louison Bobet, triple vainqueur du Tour de France a résidé à Fontenay-sous-Bois. Une rue porte son nom.
  • Émile Bongiorni, joueur de l'équipe de France de football, est enterré au cimetière de Fontenay-sous-bois.
  • Stéphane Caristan, athlète, réside actuellement à Fontenay-sous-Bois.
  • Jean Galfione, athlète français, perchiste puis skipper, a résidé à Fontenay-sous-Bois
  • Pascal Gentil, taekwondoïste et vice-champion olympique, a passé son enfance à Fontenay-sous-Bois et a fait ses débuts dans le club de la ville.
  • Jean Massare né le 29 août 1922 à Fontenay-sous-Bois. International de rugby à XV (5 sélections en 1945 et 1946). Champion de France de rugby à XV avec Lourdes en 1948. Deuxième ligne (1,80 m - 100 kg).
  • Blaise Matuidi, footballeur international français, y a passé son enfance avant de rejoindre Clairefontaine, et est actuellement dans le club professionnel du Paris Saint-Germain.
  • Gilles Simon, joueur de tennis, a passé son enfance à Fontenay-sous-Bois.
  • Éric Cantona, footballeur et acteur y réside

Hommes politiques[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

  • Yves Calvi, présentateur, réside à Fontenay-sous-Bois.
  • Philippe Frémeaux, directeur de la rédaction d'Alternatives économiques, y réside.
  • François-Joseph Alexandre Letourneur, général de Napoléon, est mort à Fontenay-sous-Bois.
  • Alfred Robaut, imprimeur et historien d'art, y est mort.
  • Pierre Rouanet, journaliste, y est né.
  • Sylvain Venayre, historien, y réside[105].
  • François Grognard[106], ancien négociant, né à Lyon en octobre 1748 et mort à Fontenay le 5 novembre 1823, Inspecteur du mobilier de la Couronne de France[107] et conseiller de commerce du roi de Pologne.
  • Naudet : historien local de Fontenay-sous-Bois dont la collection est disponible aux Archives départementales du Val-de-Marne sous l'appelation de « Fonds Naudet ».

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason Fontenay-sous-Bois 94.svg

Les armes de Fontenay-sous-Bois, créées en 1893 se blasonnent ainsi :

D'or au chêne de sinople englanté du champ, posé sur une terrasse aussi de sinople chargée d'une fasce ondée d'argent, au chef d'azur chargé d'une escarboucle d'or accostée de deux fleurs de lys du même.

Le chêne rappelle le bois de Vincennes ; la rivière, les sources nombreuses du territoire qui ont donné leur nom à la commune et le chef représente les armes de l'abbaye de Saint-Victor, dont les prieurs furent seigneurs du pays de 1113 à 1789.

Écu timbré de la couronne murale d'or, soutenu de deux branches de chêne[108].

La devise de la ville est : Querno sub tegmine fontes, ce qui signifie « Les fontaines sous le feuillage du chêne ».

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 2015 dans la ville jumelle ukrainienne Brovary une rue est nommé après la ville Fontenay-sous-Bois[109].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Histoire du diocèse de Paris, tome cinquième par M l'Abbé Lebeuf 1754-1758 - P.47
  2. Paroisses et communes de France : Région parisienne par Jacques Dupâquier - 1974 P. 407
  3. Dictionnaire classique et universel de géographie moderne... par Hyacinthe Langlois P.944
  4. Geoportail - carte état major - environ de paris (1818-1824)
  5. Geoportail - carte état major - environ de paris (1820-1866)
  6. Carte du marais sur le site de l'atlas du patrimoine 93"
  7. L'ère des lotisseurs sur le site de la maire de Neuilly-Plaisance
  8. Les fontaines de Fontenay-sous-bois (carte Google)
  9. Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales
  10. [PDF] « Prolongement du T1 de Noisy le Sec à Val de Fontenay : une situation enfin débloquée grâce à la concertation », STIF,‎ (consulté le 22 juillet 2009)
  11. Les Premiers banlieusards: aux origines des banlieues de Paris, 1860-1940, p. 50
  12. Les Premiers banlieusards: aux origines des banlieues de Paris, 1860-1940, p. 92
  13. LOG T2 - Catégories et types de logements - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales
  14. LOG T3 - Résidences principales selon le nombre de pièces - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales
  15. LOG T4 - Nombre moyen de pièces des résidences principales - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales.
  16. LOG T5 - Résidences principales en 2011 selon la période d'achèvement - Insee, RP2011 exploitation principale
  17. LOG T8M - Confort des résidences principales - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales
  18. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales
  19. Toponymie générale de la France, par Ernest Nègre p. 300
  20. Les environs de Paris illustrés : itinéraire descriptif et historique, 1856
  21. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  22. Guide - album historique et descriptif du Bois de Vincennes et du Chemin de... Par Parizot H. & Boileau, A. V. P.153
  23. Les élections et les cahiers de Paris en 1789
  24. Le Parisien 2002
  25. Récit de la libération de Fontenay par un témoin
  26. Loi du 10 juillet 1964 sur www.legifrance.fr
  27. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  28. C.N., « Oubliez le T10, nommez-le Paris-Est-Marne et Bois », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  29. Décret n° 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance
  30. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  31. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  32. Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  33. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  34. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  35. Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  36. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  37. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  38. Résultats de l’élection régionale 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur
  39. Résultats de l’élection départementale 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  40. Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  41. Résultats de l’élection cantonale 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  42. Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  43. « Légion d'Honneur », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  44. « Élections municipales - Val-de-Marne », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  45. Laure Parny, « Le maire PCF de Fontenay cède son fauteuil », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  46. « Voguet (PC), le mieux élu », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
  49. POP T0 - Population par grandes tranches d'âges - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales
  50. POP T3 - Population par sexe et âge en 2011 Insee, RP2011 exploitation principale
  51. FAM T1 - Ménages selon leur composition - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations complémentaires
  52. FAM T4 - Familles selon le nombre d'enfants âgés de moins de 25 ans - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations complémentaires
  53. FAM T2 - Ménages selon la catégorie socioprofessionnelle de la personne de référence en 2011 - Insee, RP2011 exploitation complémentaire
  54. Calendrier scolaire sur le site du Ministère de l'éducation
  55. Etablissements primaires de la 15eme circonscription de la DSDEN du Val de Marne
  56. Collèges de Fontenay-sous-bois sur le site de la DSDEN du Val de Marne
  57. Lycées de Fontenay-sous-bois sur le site de la DSDEN du Val de Marne
  58. Centre d’Information et d’Orientation de Vincennes
  59. Cio Centres d'Information et d'Orientationdu Val de Marne
  60. GRETA des Métiers et des Techniques Economiques 94
  61. Présentation des formations des GRETA MTE du Val-de-Marne
  62. FOR T2 - Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2011 - Insee, RP2011 exploitation principale
  63. Présentation des centres municipaux de santé de Fontenay-sous-bois
  64. Présentation des Centre médico-psychologique de Fontenay-sous-bois
  65. Présentation du Centre Local d’Information et de Coordination Gérontologique de Fontenay
  66. « Fonds Naudet », sur site des archives départementales du Val-de-Marne (consulté le 14 mai 2015).
  67. « Etat provisioire des périodiques locaux », sur site des archives départementales du Val-de-Marne (consulté le 14 mai 2015).
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  69. « Page d'accueil », sur le site de la communauté des Frères Franciscains de Fontenay (consulté le 27 juin 2013).
  70. « Adresses feujes », sur le site feujworld.com (consulté le 27 juin 2013).
  71. « Mosquée Es-Salam de Fontenay-sous-Bois », sur le guide musulman (consulté le 27 juin 2013).
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  73. « JO des associations », sur Le site du Journal officiel (consulté le 16 janvier 2014).
  74. Traité élémentaire de l'agriculture du département de la Seine, par Édouard Lecouteux p. 10
  75. Journal d'agriculture pratique et de jardinage, Volume 4, p. 87
  76. Mémoires d'agriculture, d'économie rurale et domestique, p. 107-108
  77. Manuel complet du magnanier, ou l'art d'élever les vers-à-soie et de... p. 17 et 18
  78. Annales de l'agriculture française, p. 129-130
  79. Mémoires d'agriculture, par l'Académie d'agriculture de France, P.CLXVI
  80. Journal d'agriculture pratique, Volumes 33 à 34, Page 127
  81. L'histoire de Fontenay-sous-Bois, de Georges Naudet, p. 147
  82. Guide - album historique et descriptif du Bois de Vincennes et du Chemin de fer de Paris à Vincennes et à La Varenne - Saint - Maur... , de Parizot H. & Boileau, A. V., p. 151
  83. Guide - album historique et descriptif du Bois de Vincennes et du Chemin de fer de Paris à Vincennes et à La Varenne - Saint - Maur... , de Parizot H. & Boileau, A. V., p. 152
  84. Insee - Chiffres clés Revenus imposables et montant des impôts en 2011
  85. A Fontenay, journal municipal, N°97, avril-mai 2015, Supplément P. III
  86. A Fontenay, journal municipal, N°97, avril-mai 2015, Supplément P. V
  87. ACT T1 - Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2011 - Insee, RP2011 exploitation principale
  88. ACT T2 - Statut et condition d'emploi des 15 ans ou plus selon le sexe en 2011 - Insee, RP2011 exploitation principale
  89. ACT T3 - Salariés de 15 à 64 ans par sexe, âge et temps partiel en 2011 - Insee, RP2011 exploitation principale
  90. ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales
  91. EMP T7 - Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2011 - Insee, RP2011 exploitation complémentaire lieu de travail
  92. Emplois selon le secteur d'activité - Insee, RP2006 et RP2011 exploitations complémentaires lieu de travail
  93. DEN T3 - Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 1er janvier 2013, Insee, REE (Sirène)
  94. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013, Insee, REE (Sirène)
  95. Historique du Petit séminaire
  96. Film d'Arno Gaillard sur la réalisation et le montage de la sculpture monumentale de Fontenay sous bois
  97. La plus grande Sculpture monumentale architecturale
  98. Fontenay-sous-bois : dépliant Sculptures de la ville
  99. Fontenay notre Ville, no 48, p. 37, juin 2008
  100. Le palmarès des villes Internet
  101. Les Confessions
  102. Grimm et les Encyclopédistes
  103. Fontenay notre Ville, no 48, p. 5, juin 2008
  104. L'année psychologique 1895
  105. Centre de Recherches en Histoire du XIXe siècle
  106. Catalogue des Lyonnais dignes de mémoire par Claude Bréghot Du Lut,Mestre,Société historique, archéologique et littéraire de Lyon,Giberton,Brun,Coste,Giberton et Brun P.135
  107. Généalogie de François Grognard et biographie
  108. Banque du Blason
  109. (uk): Рішення від 25.12.2015 № 52-04-07 «Про перейменування вулиць та провулків м. Бровари» [1], [2]. Conseil municipal de Brovary. 28.12.2015