Nogent-sur-Marne

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Nogent-sur-Marne
Le Pavillon Baltard.
Le Pavillon Baltard.
Blason de Nogent-sur-Marne
Blason
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne (sous-préfecture)
Arrondissement Nogent-sur-Marne (chef-lieu)
Canton Nogent-sur-Marne
Charenton-le-Pont
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Jacques J. P. Martin
2014-2020
Code postal 94130
Code commune 94052
Démographie
Gentilé Nogentais
Population
municipale
31 367 hab. (2013)
Densité 11 203 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 12″ N 2° 28′ 57″ E / 48.8367, 2.482548° 50′ 12″ Nord 2° 28′ 57″ Est / 48.8367, 2.4825
Altitude Min. 36 m – Max. 99 m
Superficie 2,80 km2
Localisation

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Liens
Site web ville-nogentsurmarne.fr

Nogent-sur-Marne (prononcé [nɔ.ˈʒɑ̃ syʁ ˈmaʁn]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

C'est l'une des 47 communes de ce département et l'une des trois sous-préfectures. Le 10 juin 2010, Nogent-sur-Marne est la première commune du Val-de-Marne à obtenir le label « Commune touristique »[1].

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de Nogent-sur-Marne en région parisienne.

À son entrée, au bois de Vincennes, la commune est à 12 km du point 0. Nogent-sur-Marne est située dans le grand bassin parisien, et fait partie de l’unité urbaine de Paris. L’ancien territoire est amputé de sa partie orientale, devenue la commune du Perreux-sur-Marne à la fin du XIXe siècle, le 28 février 1887.

Communes limitrophes de Nogent-sur-Marne
Fontenay-sous-Bois
Paris
(Bois de Vincennes)
Nogent-sur-Marne Le Perreux-sur-Marne
Joinville-le-Pont Champigny-sur-Marne

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune se situe au flanc d’un coteau dominant au sud et à l’est une boucle de la Marne. Elle possède en cela un grand nombre de rues particulièrement en pente (notamment le bas de la rue Bauyn de Perreuse). Elle est limitée à l’ouest par une ancienne forêt (l’actuel Bois de Vincennes qui fait partie de la ville de Paris). Le point culminant de la ville se trouve au Nord-Est dans le quartier des Maréchaux près du Fort de Nogent.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Nogent-sur-Marne est desservie par l’autoroute A4 en venant de Paris ou de l'Est de la France ou par l'autoroute A86, le super-périphérique parisien. L'A86 passe sous la partie Est de la ville grâce à un tunnel. La jonction entre la A86 et la A4 n'est réalisée que pour moitié sous la Marne, ce qui entraîne des embouteillages sur le pont[2] enjambant la Marne, dit « Pont de Nogent », permettant de rejoindre Champigny-sur-Marne.

Plusieurs départementales traversent la ville : la RD86 (boulevard de Strasbourg, ancienne RN34) et la RD120 (traversant Nogent du bois de Vincennes jusqu'au bd Albert 1er).

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Les pistes cyclables sont présentes dans plusieurs quartiers (bordure du bois de Vincennes, rue Théodore Honoré…). Deux stations Vélib' sont accessibles à Nogent : devant le commissariat et entre le RER A et le Bois de Vincennes.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Nogent-sur-Marne est particulièrement bien desservie en infrastructures de communications :

- (BUS) RATP 113 (Nogent-sur-Marne RER - Chelles)
- (BUS) RATP 114 (Le Raincy - Villemomble - Montfermeil RER - Château de Vincennes)
- (BUS) RATP 116 (Rosny-sous-Bois - Val-de-Fontenay RER - Champigny - Saint-Maur RER)
- (BUS) RATP 120 (Nogent-sur-Marne RER - Noisy-le-Grand - Mont d'Est RER - Mairie de Noisy-le-Grand)
- (BUS) RATP 210 (Château de Vincennes - Gare de Villiers-sur-Marne RER)
- (BUS) RATP 317 (Nogent - Le Perreux RER - Hôtel de Ville de Créteil)
- (N) N33 (Gare de Lyon (75) - Gare de Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise)
- (N) N35 (Gare de Lyon (75) - Nogent-le-Perreux RER)
- (N) N142 Gare de Paris-Est - Gare de Tournan

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

Avec une capacité de 170 emplacements, le port de plaisance est le deuxième plus important d'Île-de-France après le port de l'Arsenal de Paris.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Bords de Marne à Nogent depuis le quartier « île de Beauté ».

La commune est divisée en six secteurs représentés depuis fin 2008 par des conseils de quartier : Beauté Baltard, Le Bois-Porte de Nogent, Nogent Village, Plaisance (incluant Les Maréchaux), Le Port sous la Lune et Les Viselets[3].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 15 689, alors qu'il était de 14 651 en 1999[a 1].

Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 10,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 14,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 84,6 % des appartements[a 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 52,7 %, en légère hausse par rapport à 1999 (50,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 11,6  % contre 13,4 % en 1999[a 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Pour les années 2014 à 2030, le projet d'aménagement voté au conseil municipal du 27 février 2013 comporte trois axes. Premièrement, inscrire le territoire dans la dynamique du Grand Paris tout en préservant l’identité et la spécificité de la commune. Deuxièmement, préserver et valoriser un cadre de vie d’exception par la protection du patrimoine. Troisièmement, renforcer l’attractivité économique, touristique et fonctionnelle de la ville[4]. Les alentours de la gare RER Nogent-sur-Marne sont mis en chantier depuis début 2016 pour y construire des bureaux, des nouveaux logements et dégager une perspective sur le Pavillon Baltard[5]. Le marché central couvert, qui ne répond plus aux normes de sécurité, sera reconstruit.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Nogent est un toponyme d'origine gauloise. Comme tous les Nogent recensés par Albert Dauzat et Charles Rostaing[6], attestée sous les formes de vico novigento au VIe siècle et Novientus en 848, il est composé par :

  • l'élément celtique "novio", signifiant neuf ou nouveau, que l'on retrouve également dans tous les Noyon, Nouvion, etc.), suivi par
  • le suffixe gaulois "ent" qui désigne une localisation et que l'on retrouve dans Douvrend (Dovrent XIIe siècle) semble-t-il[7] et dans Drevant (Derventum, sur dervo, chêne).

Histoire et évolution[modifier | modifier le code]

Développement médiéval de la ville[modifier | modifier le code]

De par sa position au bord d'une rivière, la Marne, et de la forêt, Nogent-sur-Marne est un lieu propice à la création d'une agglomération, ainsi un peuplement de l'époque gallo-romaine est référencé à cet endroit.

Un palais mérovingien de Chilpéric Ier aurait été situé à Nogent-sur-Marne. En 581, Grégoire de Tours cite Novigentum comme résidence préférée du roi. [réf. nécessaire]

Clovis Ier habita Nogent en 692, et Childebert III, en 695.

Des domaines sont constitués au Moyen Âge :

La seigneurie de Nogent appartint aux religieux de Saint-Maur-des-Fossés puis à des rois de France, mais les religieux et Charles VI affranchirent les habitants du droit de prise.

Une ordonnance du 14 février 1404 statua que les Nogentais faucheraient trois arpents d'une prairie royale, et en transporteraient le foin au château de Vincennes[8].

En mars 1475, par ses lettres patentes, Louis XI confirma les droits des habitants octroyés par ses prédécesseurs[9].

Dès le XVIIe siècle, alors que la population rurale est composée d’une majorité de vignerons et d'agriculteurs, la bourgeoisie découvre les charmes du pays et s’installe à Nogent ; entre autres :

  • Jean-Antoine Watteau, le peintre qui vient passer chez M. Lefevre ses derniers instants et y meurt en 1721. (Sa résidence à la fin de sa vie à Nogent a donné lieu à un débat entre Pierre Champion et Émile Brisson à la fin du XIXe siècle).
  • Les Coignard, imprimeurs du roi, avec Jean Baptiste II qui imprime la première édition du dictionnaire de l'Académie française, et son fils Jean Baptiste III qui reprend sa charge et devient secrétaire du Roi et conservateur des hypothèques.
  • L'abbé de Pomponne, abbé de Saint-Médard de Soissons, ambassadeur de Venise, aumônier du roi, conseiller d'État et créateur de la première compagnie de l'arc à Nogent[10] en 1733.
  • Les Vandenywer, banquiers de la comtesse Dubarry, qui seront guillotinés avec elle.
  • La comtesse de l'Arboust, petite fille de la nourrice de Louis XV, qui sauva ce dernier d'empoisonnement en le nourrissant exclusivement au sein, le laissant seul héritier du trône, alors que l'on assista aux décès rapprochés de Louis, Grand Dauphin, fils de Louis XIV, de Louis, duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, de son épouse Marie-Adélaïde de Savoie, et de Louis, duc de Bretagne, frère ainé de Louis XV[11].
Le viaduc de Nogent, photographié vers 1900, qui marque le paysage de la ville, date de 1854.
Il permet aux lignes Paris - Mulhouse et de Grande Ceinture de franchir la vallée de la Marne.

Occupation, mairie et archives[modifier | modifier le code]

En 1789, lors du bouleversement administratif du pays initié par loi de l’Assemblée constituante, les archives municipales apparaissent avec la création de la commune de Nogent-sur-Marne dont elles retracent l’activité. En 1814, à la veille de l’occupation de Nogent par les Cosaques lors de la Campagne de France, les autorités communales les mettent en sûreté dans une cave, puis lors de la Guerre franco-allemande de 1870, à la veille de l’arrivée des troupes confédérées allemandes, les transfèrent au tribunal de commerce de Paris.

Peu après 1870, la nouvelle mairie actuelle est construite square d’Estienne d’Orves où les archives sont stockées, puis classées méthodiquement une fois les combats de 1940 achevés, puis relativement délaissées de 1950 à 1983, et réorganisées depuis cette date[12].

Chemin de fer nogentais, viaduc et tramways[modifier | modifier le code]

La construction des deux lignes de chemin de fer de Paris à Mulhouse et de la Bastille à La Varenne dans les années 1850 accélère encore le processus.

Le Viaduc de Nogent-sur-Marne dessert la ligne Paris-Mulhouse, et notamment pour la banlieue Paris Gare de l'Est à Tournan-en-Brie (devenu RER E en 1999), construit par les Auvergnats et les Belges est détruit une première fois le 15 septembre 1870. Ce sont les Italiens qui le reconstruisent. Il sera redynamité par les allemands en 1944, et les arches détruites remplacées par des arches en béton armé en 1945[13].

Tramway nogentais à impériale, en traction électrique, vers 1900, à l'entrée du Bois de Vincennes.

1887 voit l'ouverture d’une ligne de tramways « ligne Vincennes - Ville-Evrard », des Chemins de fer nogentais avec traction à air comprimé, puis électrique à partir de 1900.

Réseau de bus[modifier | modifier le code]

À partir de 1937, un réseau d'autobus, partant notamment depuis le terminus du métro ligne 1 Château de Vincennes, prendra le relais (traversant le Bois de Vincennes via la Porte Jaune) (113 : Le Perreux via le Boulevard de Strasbourg, 114 : Le Perreux via la Grande Rue, 120 : Bry sur Marne, via la Grande Rue). Ce réseau continuera jusqu'à l'arrivée plus pratique du RER A en 1969, s'ensuivant de quelques modifications : Le 313 partant alors du Château de Vincennes, et tous les autres bus depuis la Gare de Nogent.

Communauté italienne transalpine[modifier | modifier le code]

Sans doute attirée par les travaux de reconstruction, c’est la communauté italienne qui s’implante. Venus pour la majorité de la province de Plaisance, ils sont originaires du Val de Nure, pas moins de 40 % pour Ferriere, et plus précisément de la frazione de Rocca, de Bettola, ou du Val Ceno (Bardi), mais aussi de la province de Novare, ou encore du Sud-Tyrol, de Toscane ou du Frioul. L’histoire de cette immigration est immortalisée par François Cavanna dans son roman Les Ritals.

L'immigration italienne débuta vers 1870 et connut son apogée vers 1926, en restant importante jusque dans les années 1960[14].

Isolée depuis 1854 par la construction du viaduc de la ligne Paris-Mulhouse, la commune du Perreux voit le jour après une lutte de plus de 10 ans en 1887.

L'urbanisation et l'aménagement du réseau routier se poursuivent avec la construction d'écoles, d'immeubles et du pont de Nogent. Après la Seconde Guerre mondiale, une politique de rénovation est menée, et des îlots sont construits le long des grands axes routiers. Les bords de Marne sont réaménagés avec le comblement de son bras mort, la construction du centre nautique et du port de plaisance.

Proximité du Bois de Vincennes[modifier | modifier le code]

La forêt côtoyant Nogent, étant devenue le bois de Vincennes, entièrement réaménagé en 1855 et 1866, à la demande de Napoléon III, sa proximité sur Saint-Mandé à la limite de Nogent, en fait un lieu de loisirs facile d'accès pour les enfants, promeneurs ou cyclistes, en rejoignant le Lac des Minimes près de la Porte Jaune.

Pour davantage d'informations sur l'histoire urbaine et le patrimoine de Nogent-sur-Marne, voir l'ouvrage publié dans la collection Images du Patrimoine du ministère de la Culture : Inventaire général du patrimoine culturel, Région Île-de-France. Isabelle Duhau (réd.) ; Stéphane Asseline et Laurent Kruszyk (photogr.)[15],[Note 1].

Les guinguettes du bord de Marne[modifier | modifier le code]

Nogent-sur-Marne est bien connu notamment pour ses guinguettes, situées en majorité sur les bords de la Marne. De nombreux orchestres de bal musette s'y succèdent, de nombreux danseurs ou titis venus "guincher" et s'"encanailler" faisant tournoyer leur cavalière aux rythmes effrénés de l'accordéon, le dimanche après-midi notamment[16].

Le nombre de guinguettes était particulièrement important au cours de son âge d'or vers 1900[17], favorisées par l'arrivée des italiens transalpins.

Les bals musette se raréfièrent ensuite progressivement, surtout à partir des années 1960, détrônés par les nouvelles modes des danses et rythmes venus des États-Unis.

La plus célèbre d'entre elles, toujours existante actuellement, conjointement au "Petit Robinson" de Joinville le Pont (fermé en 2007), est "Gégène"[18].

Les canotiers étaient également célèbres pour effectuer à cette époque un tour en barque sur la Marne.

La fête du Petit Vin Blanc[modifier | modifier le code]

La Fête du Viaduc avec courses d’aviron et joutes nautiques et parfois lâchers de ballons aérostatiques, avait lieu le 15 août aux débuts du XXe siècle.

Nogent doit sa renommée à la célèbre chanson de 1943 sous forme de valse musette, Ah ! le petit vin blanc sur des paroles de Jean Dréjac et la musique de Charles Borel-Clerc, puis interprétée par Lina Margy.

En juin 1954, sous l'égide de Roland Nungesser, qui deviendra maire de Nogent en 1959, la fête du petit vin blanc fut organisée, conjointement à la fête des Guinguettes et à la fête de la Rentrée, en septembre, du Perreux sur Marne[19].

Fanfares, majorettes et corsos fleuris

Cette fête réunissait sous forme de défilé voire concerts, tous les 2 ans en juin durant 2 jours consécutifs, de nombreuses fanfares venues de différents pays, comme notamment celles des villes jumelées, allemande de Siebourg et suisse d'Yverdon, ainsi que de Hollande, formées de cuivres, fifres et tambours, précédées de majorettes, dont celles du quadrille de Nogent, accompagnées de Corsos composés de chars fleuris et envois de confettis multicolores.

Elle partait depuis le haut du boulevard de Strasbourg, descendant place Leclerc, pour s'acheminer dans la Grande Rue et terminer en se regroupant face à la Mairie pour un concert de fanfares sur la place.

Elle était clôturée par un feu d'artifice sur les bords de Marne.

L'élection de la "miss" désignée "Reine du Petit Vin Blanc" était une personnalité du spectacle (cinéma, chanson ou télévision).

La toute dernière fête du petit vin blanc eut lieu en juin 1990[20].

En hommage à Jean Dréjac, disparu en 2003, la ville a inauguré en 2007 le square du Petit Vin Blanc bordé de vignes et de l’allée Jean Dréjac[21].

Roland Nungesser, maire de 1959 à 1995[modifier | modifier le code]

En 1959, Roland Nungesser devient jusqu'ici le principal maire de Nogent, où il sera élu jusqu'en 1995, durant 36 ans.

Le Quadrille de Nogent-Val de Marne[modifier | modifier le code]

Il débute en 1966 sous la forme « danses de salon et de la belle époque », s'inspirant du quadrille des Lanciers, comportant cinq figures. Il présente en costume d’époque, où le canotier et promenades en barques des bords de Marne étaient en vogue… puis participe au Carnaval de Siegburg. Les danses folkloriques s'ajoutèrent ensuite au représentations, avec les costumes appropriés. Il participe à de nombreux défilés dont la fête du petit vin blanc[22].

Les Moineaux du Val de Marne[modifier | modifier le code]

En 1953, l'abbé Pierre Tessier crée la chorale-manécanterie de jeunes des Moineaux de Beauté-Plaisance en référence à deux quartiers de Nogent. Ils deviennent en 1965 "Les Moineaux du Val de Marne", chantant notamment à l'église Saint Saturnin, le "moineau" symbolisant le gamin de Paris vif, sympathique et joyeux.

Le père Roger Coutelle en assure alors la direction jusque vers 1975. Il écrit et compose également plusieurs chansons religieuses de Noël.

Denis Chasset prend la succession. Ils enregistrent plusieurs disques renommés[23].

Le scoutisme est également très présent près des bords de Marne[24].

Le stade sous la Lune, la piscine et le Réveil de Nogent[modifier | modifier le code]

L'aviron possède aussi son club sportif.

Au cours des années 1960, fut créé le « Stade sous la lune[25] », puis la jetée du port de plaisance.

Enfin, en 1972, la piscine fut érigée[26], contenant un bassin intérieur de 25 m, un extérieur de 50 m, ainsi qu'une fosse au-dessous d'un ensemble de grands plongeoirs de 3, 5, et 7,50 mètres, le plus haut s'élevant jusqu'à 10 mètres[27]. Un bowling s'y adjoignit.

Le Réveil de Nogent fut fondé en 1883 au départ pour la gymnastique et le tir, puis crée en 1933 une section de basket-ball, de hand-ball en 1953, de danse classique en 1951 et de danse rythmique en 1973[28].

Art, culture et conférences[modifier | modifier le code]

Au 28 rue Emile Zola, en 1936, une salle de fêtes polyvalente fut aménagée avec de belles décorations et une verrière au cachet particulier "rétro", à la place d'un ancien gymnase municipal lui-même érigé en 1927, pour des conférences, votes aux élections, projections de documentaires, spectacles, danse, réunions des Sociétés de Nogent, etc[29]...

La Maison des Jeunes et de la Culture Louis Lepage (nom de l'ancien adjoint au Maire), fut créée dans les années 1970, proposant de nombreuses activités artistiques et culturelles : Théâtre, danse, poterie, échecs, atelier littéraire, etc[30]...

La petite place du Théâtre est aussi créée en 1990 près de la gare de Nogent-Le Perreux pour construire La Scène Watteau, propice aux pièces de théâtre, concerts et spectacles[31].

Cinéma Royal-Palace[modifier | modifier le code]

En 1921, Albert Klein construit dans la Grande Rue le Royal-Palace, celui-ci étant aussi utilisé durant l’entre-deux guerres en music-hall, accueillant de grands artistes comme Fernandel.

En 1972, il se transforme en quatre salles séparées Artel-UGC diffusant chacune un film en continu. Face à la crise de l’exploitation cinématographique, il ferme ses portes au début des années 1990, puis rouvre en 1997 sous son nom originel du Royal Palace. En 2012, il rajoute deux salles à l'arrière du bâtiment historique, en le rendant conforme aux normes pour les personnes à mobilité réduite.

Article détaillé : Cinéma Royal Palace.

Le RER A[modifier | modifier le code]

En 1969, les carrefours de la place du Général Leclerc furent réaménagés, à la suite de l'arrivée du nouveau RER A desservant Boissy Saint-Léger jusqu'à Nation dans un premier temps, venu remplacer l'ancien train à locomotive à vapeur qui desservait jusqu'à Bastille. De nombreux immeubles de 10 étages y furent construits. Un nouveau marché couvert s'y implanta ainsi qu'une patinoire qui fonctionna au cours des années 1990 sur cette place.

Le Pavillon Baltard[modifier | modifier le code]

En 1976, Roland Nungesser rachète le 8° pavillon Baltard, construit à l'origine sous Napoléon III et démonté de l'ancien marché des Halles de Paris, pour le faire reconstruire, en réadaptant l'intérieur pour une salle de spectacles.

Dans ce pavillon, il fait remonter également l'ex-orgue de cinéma du Gaumont-Palace, récupérer un morceau des escaliers de la Tour Eiffel ainsi qu'un carousel de chevaux de bois 1900, une colonne Morris et fontaine Wallace[32].

De nombreux artistes et spectacles se succéderont tels qu'au départ les organistes John Mann ou Rhoda Scott, les chanteurs Georgette Plana, Jack Lantier, Michel Sardou, Les Compagnons de la chanson, Thierry Le Luron, la Chorale Vent d'Est avec le groupe andin Los Calchakis et le Quadrille de Nogent (danses de la belle époque et folkloriques)[22]. De 1990 à 1994, Michel Drucker effectue ses émissions diffusées sur TF1 au Pavillon Baltard, sous le nom de Stars 90.

Article détaillé : Pavillon Baltard.

La Sous-préfecture du Val de Marne[modifier | modifier le code]

Vers 1978, les plus vieux bâtiments situés entre la Grande rue Charles De-Gaulle et la rue Pierre Brossolette sont démolis, pour y faire construire la nouvelle sous-préfecture du Val de Marne. Roland Nungesser donnera en hommage aux aviateurs, le nom de l'esplanade s'y adjoignant "Nungesser et Coli". Le Parc Watteau jusqu'ici privé, devient vers ces mêmes années disponible au public[33].

Le parc de l'Institut Biblique possède l'un des plus grand cèdres du Liban de la banlieue parisienne, patrimoine arboricole, le second n'ayant pu être conservé lors de l'aménagement de la Sous-préfecture. La rue qui le côtoie devenant "Rue Jean Moulin" vers 1959 en hommage au héros de la Résistance, s'appelait auparavant "Rue du cèdre".

Au début des années 1990, la place du marché est réaménagée avec un kiosque, de nouveaux bâtiments remplacent les anciens de manière plus "conviviale" et progressivement au fil des années, tout l'ensemble de la Grande Rue, ainsi que la rue Jacques Kablé. La rue Baüyn de Perreuse où se situent l'école primaire suivie du lycée Edouard Branly (l'une des plus pentue proche de Paris), devient entièrement piétonne pour les élèves.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[34], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .

La commune fait partie du canton de Nogent-sur-Marne du département de la Seine créé en 1893. Il est recréé lors de la création du Val-de-Marne et comprend la totalité de la commune. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton de Nogent-sur-Marne est remanié, et la commune est désormais divisée entre ce canton et celui de Charenton-le-Pont.

Nogent-sur-Marne possède un tribunal d'instance. Par contre, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants et la cour d'assises du Val-de-Marne sont à Créteil, de même que le tribunal de commerce. Nogent-sur-Marne dépend du tribunal administratif de Melun, de la cour administrative d'appel de Paris, et pour le conseil des prudhommes, de Villeneuve-Saint-Georges.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Les communes de Nogent-sur-Marne et du Perreux-sur-Marne ont créé 2000 la Communauté d'agglomération de la Vallée de la Marne CAVM), qui ne comptait que ces deux villes.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[35].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[36] créé par un décret du 11 décembre 2015[37], et qui a remplacé la CAVM.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La commune de Nogent-sur-Marne dispose d'un conseil des Jeunes Nogentais et d'un conseil des sages.

En 2007 un arrêté anti-mendicité[38] fut effectué de mi-septembre à fin avril et de 8h à 17h sur une partie importante du domaine communal. Un arrêté pris le 16 septembre 2011[39], interdisit de fouiller dans les poubelles et containers déposés sur la voie publique, renverser leur contenu au sol, d'uriner ou de cracher sur la voie publique, ou de la souiller de quelque manière que ce soit, le tarif de l'amende étant de 38 euros. Le maire justifia cette mesure par des raisons de santé publique et d'esthétique urbaine. Cet arrêté créant une grande controverse, à la suite de la reprise de l'information par l'ensemble des médias, a été suspendu par le tribunal administratif de Melun fin novembre 2011[40].

Le 11 février 2012 est annoncée par le maire la construction d'une statue en bronze de 2 mètres représentant Carla Bruni, déclenchant une vive polémique au niveau local et national[41].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis la Libération de la France, six maires se sont succédé :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Georges Charles Vilbert    
1945 1947 Pierre Chapel DVD ?  
1947 1959 Charles Léon Gabriel Jobelin RPF  
1959 1995[42] Roland Nungesser RPR Conseiller général de Nogent-sur-Marne (1967 → 1988)
Président du Conseil général (1970 → 1976)
Député de la Seine (1958 → 1966) et du Val-de-Marne (1968 → 1997)
Ministre (1966 → 1968)
Officier de la Légion d'honneur[43]
1995[44] 2001 Estelle Debaecker[45] UDF Directrice générale d'une société de conseil
Conseillère régionale[Quand ?]
2001 en cours
(au 4 mai 2015)
Jacques J. P. Martin UMP
puis LR
Conseiller général (1988 → 2015)
Président de la CA Vallée de la Marne (? → 2015)
Président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → )
Président du SIPPEREC (2014[46] → )

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

L'Agenda 21 de la ville a été réalisé en juin 2013. Travail en constante évolution, il a été élaboré par le service Environnement-hygiène-sécurité, avec la participation de l’ensemble des services municipaux, sous l’égide des élus chargés du développement durable.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 20 février 2013, Nogent-sur-Marne est jumelée avec[47] :

La ville a également signé des accords d'amitié avec Jezzine (Liban) et Metoula (Israël).

Par ailleurs, la commune a signé en 1992 un accord de coopération (eau et assainissement) avec la commune de Keur Massene en Mauritanie[47].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune comptait 31 367 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 2],[Note 3].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 198 1 256 1 004 1 170 1 201 1 496 1 828 1 996 2 104
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 551 3 563 4 976 6 264 7 559 9 491 12 972 8 399 9 413
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 586 11 721 14 051 17 464 19 765 21 324 21 056 21 547 23 581
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011
24 501 26 238 25 634 24 630 25 248 28 191 30 632 30 852 31 795
2013 - - - - - - - -
31 367 - - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2004[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cité scolaire Édouard-Branly.

Nogent-sur-Marne constitue un pôle important en matière d’éducation, puisqu'on y trouve un grand nombre d'établissements au regard de sa population. Les lycées nogentais accueillent des élèves de toutes les communes avoisinantes. On trouve à la fois des lycées publics et sous contrat, généraux et professionnels.

Nogent-sur-Marne compte cinq écoles maternelles publiques : Gallieni, Val-de-Beauté, Fontenay, Léonard-de-Vinci, Victor-Hugo. En cours primaire, il y a quatre écoles publiques : Val-de-Beauté, Paul-Bert, Guy-Mocquet et Léonard-de-Vinci.

La ville a quatre collèges. Le collège Watteau et le collège Édouard-Branly sont publics, alors que Saint-André et le Cours Nogentais sont privés. Nogent-sur-Marne a également de nombreux lycées. Le lycée général Édouard-Branly, le lycée technologique Louis-Armand et le lycée professionnel Edmond-Rostand sont issus de la division du lycée de Nogent en 1967. L'EREA est un lycée professionnel pour les métiers du tourisme, et La-Source forme aux métiers de la mode. Val-de-Beauté est le quatrième lycée professionnel de Nogent-sur-Marne. Nogent-sur-Marne compte aussi deux lycées privés, le lycée Albert-de-Mun et l'Institut Montalembert[51], qui accueillent les enfants dès la maternelle.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

De nombreux événements ont lieu tout au long de l'année :

  • Le salon de l'artisanat et des métiers d'art (début décembre)
  • Téléthon (début décembre)
  • Durablement Nogent : animations, exposition sur le développement durable (début avril)
  • Animaflore (début mai)
  • Vive l'art rue, avec des spectacles d'art de la rue, organisé par le comité départemental des MJC (mi-mai)
  • Les Médiévales (fin mai)
  • Le Festival de l'OH! (organisé par le Conseil Général au printemps un an sur deux)
  • La Foire aux Trouvailles, grand vide-grenier, (fin juin et fin septembre)
  • Fête de la musique, avec plusieurs concerts sur le théâtre d'eau (21 juin)
  • Cinéma en plein air, en partenariat avec la Maison d’art Bernard-Anthonioz. (fin juin)
  • Feu d'artifice et bal des pompiers du 13 juillet.
  • Le Village des associations (début septembre)
  • Journées du patrimoine. Une exposition, un spectacle, des visites sont organisés avec un thème différent chaque année (3e week-end de septembre)
  • La Fête des Jardins (fin septembre)
  • Festival de court-métrages cinématographique et d'animation « Autour du Court »

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital privé Armand Brillard de Nogent-sur-Marne a fusionné avec la clinique de l'Orangerie au Perreux-sur-Marne. Il est équipé notamment d'un service d'urgence, d'un pôle maternité et d'un pôle d'imagerie médicale. Il est situé vers le bas de Nogent-sur-Marne, près du bois de Vincennes et du RER A.

Sports[modifier | modifier le code]

Les principaux équipements sportifs de Nogent-sur-Marne sont le stade Alain Mimoun, avec un terrain synthétique, l'espace David Douillet pour les arts martiaux, un centre nautique avec bassin extérieur, des cours de tennis et six gymnases.

Associations[modifier | modifier le code]

Nogent possède de nombreuses associations très actives, qui participent aux différentes manifestations tout au long de l'année (Village des Associations, Téléthon…) ou aux stages sportifs (appelés SMS) durant les vacances scolaires.

  • La commune est le siège de la Fédération Française des Sociétés d’aviron, situé en bord de Marne. Clubs : Club nautique de Nogent et Encou (Société d'Encouragement du Sport Nautique)
  • La Maison des Jeunes et de la Culture Louis Lepage,
  • Club de football de district jouant au Stade sous la Lune Alain Mimoun : FC Nogent-sur-Marne
  • Club de Basket Ball : le NBC[52]
  • La ville détient le plus gros club de Karaté (en termes d'adhérents) du Val-de-Marne : Karaté club de Nogent
  • Club de volley-ball : le VCN (Volley Club Nogentais)[53]
  • Son club d'athlétisme s'appelle l'UAI Nogent (Union athlétique Intergatz'Arts)
  • Club de Handball (RNHB) : au niveau national
  • Club de Judo : JKC NOGENT (Judo Kano Club Nogent)
  • Club d'Aïkido : AKDN. Cette association est reconnue association d’amitié franco-japonaise par l’ambassade du Japon. Elle est la seule association d’aïkido en France à bénéficier de cet agrément[réf. nécessaire] qui exige une pratique sportive mais également une action dans le domaine socioculturel franco-japonais.
  • Le Réveil de Nogent (RN) regroupe plusieurs disciplines : gymnastique, handball (RNHB, voir ci-dessus)
  • Natation : Nogent Natation 94 et Les Dauphins de Nogent
  • Baseball : « Les Bandits de Nogent »
  • Rugby: Union des bords de Marne. (Rugby Hommes, Femmes et Enfants)
  • Aviron : plusieurs clubs d'aviron le long de la Marne, dont l'Encou qui a remporté plusieurs titres nationaux, dans différentes catégories.[réf. nécessaire]

Médias[modifier | modifier le code]

Il existe un magazine municipal (le Magazine de Nogent-sur-Marne). Les actualités sont également relayées par les médias régionaux (Le Parisien, Val-de-Marne infos, les échos du Val-de-Marne). Une télévision locale, Télé du Val-de-Marne, a été créée au printemps 2013. L'information relative à Nogent-sur-Marne est également diffusée sur le site de presse en ligne Nogent-Citoyen[54].

Cultes[modifier | modifier le code]

Plusieurs confessions chrétiennes et le judaïsme sont représentés à Nogent :

  • le culte catholique à la paroisse Saint-Saturnin, à la chapelle Sainte-Anne (rue Saint-Quentin), à Sainte-Marie-du-Val (avenue Charles-V), au Carmel (rue de Plaisance) et aux couvents des Sœurs Disciples du Divin Maître (rue de Plaisance) et des Sœurs missionnaires du Saint-Esprit (rue de Plaisance)
  • le culte évangélique à l'Église évangélique de Nogent (rue Théodore-Honoré)
  • le culte mormon, à la paroisse de Nogent (rue Léon Lepoutre)
  • le culte israélite au Centre communautaire israélite Ain-Beth Meïr (rue Henri-Dunant)

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 40 896 €, ce qui plaçait Nogent-sur-Marne au 2 086e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[55].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 20 695 personnes, parmi lesquelles on comptait 78,9 % d'actifs dont 71,7 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs[a 4].

On comptait 8 512 emplois dans la zone d'emploi, contre 7 988 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 14 989, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 56,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'un peu plus d'un emploi pour deux habitants actifs[a 5].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Nogent-sur-Marne comptait 2 788 établissements : 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 82 dans l'industrie, 152 dans la construction, 2 067 dans le commerce-transports-services divers et 482 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

En 2011, 330 entreprises ont été créées à Nogent-sur-Marne[a 7], dont 190 par des autoentrepreneurs[a 8].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte un site classé et cinq monuments[56] inscrits à l'inventaire des monuments historiques

  • Le château Smith-Champion et son jardin anglais (lieu fermé au public, d'une surface de 9,2 hectares) [57] (site classé)
  • L’Hôtel des Coignard, construit au XVIIe siècle, fut occupé durant le XVIIIe siècle par une dynastie d’imprimeurs du roi, qui lui ont donné son nom. Cette demeure devint propriété communale en 1914. Le Conservatoire de musique et d’art dramatique Francis Poulenc y est installé depuis 2002. Au rez-de-chaussée, le « Carré des Coignard » accueille des expositions de peinture, de sculpture, ainsi que parfois des récitals de poésie ou des animations, comme le festival du développement durable[58].
  • L’église Saint-Saturnin est une des plus grandes églises du département.
    Église Saint-Saturnin.
    Sa construction a été commencée au XIIe siècle. De cette époque ne subsiste que le clocher qui est classé. Ensuite, jusqu’au début du XXe siècle, des aménagements et agrandissements lui ont été apportés pour aboutir à sa forme actuelle. Elle est de style gothique et abrite des peintures du Moyen Âge récemment mises au jour lors d'une rénovation[59].
  • Le cinéma Royal Palace : construit de 1919 à 1921, dont la façade est inscrite à l’Inventaire des monuments historiques en 1991, ce cinéma fut aussi un des lieux phares du music-hall parisien[60].
  • Le pavillon Baltard : en 1977, le maire Roland Nungesser inaugure le pavillon Baltard (ancien pavillon de la volaille et des œufs aux Halles de Paris), que la commune a acheté et fait installer dans la commune, le sauvant ainsi de la destruction. Il y installe l'orgue du Gaumont-Palace, vendu aux enchères à Drouot après la fermeture du cinéma en 1972, et le fait entièrement restaurer[61],[62]. Depuis, le pavillon reçoit manifestations, spectacles et émissions de télévision. Il abrite le dernier orgue de cinéma installé en France, l'ancien orgue du Gaumont-Palace
  • La villa La Détente (propriété privée), construite en 1904 par l'architecte Georges Nachbaur, site au 3 boulevard de la République[63]. Inscrite à l'inventaire supplémentaire en juillet 2013.

On peut également citer :

  • 58 lieux et monuments référencés à l'inventaire général du patrimoine culturel dont un riche patrimoine Art déco et Art nouveau, en particulier grâce aux architectes Nachbaur père et fils et à Georges Damotte
  • La kouba, au cimetière de Nogent : monument hommage aux combattants musulmans de la 1re guerre mondiale[64]. La kouba fut inaugurée le 16 juillet 1919. Peu entretenue, ses vestiges ont été détruits en 1962. Elle a été reconstruite en 2010[65].
  • Une isba, résidu du pavillon russe de l'exposition universelle de 1878 ; rue Henri Dunant (propriété privée).
  • Parcs et jardins ouverts au public : le parc départemental Watteau ; l et huit squares (square d’Estienne d’Orves, square des Oulches, square d’Yverdon, square Walter, square Tino Rossi, square Dagobert, square Leclerc et square du Petit Vin Banc).
  • Le jardin tropical de Paris, édifié en 1899, et transformé en 1907 pour accueillir l’Exposition coloniale. En lisière de Nogent, il est situé à Paris dans le bois de Vincennes[66]. Il est inscrit à l'inventaire.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • Carré des Coignard, espace d'exposition d'art contemporain (peinture, sculpture), situé dans l'hôtel des Coignard.
  • Conservatoire municipal Francis-Poulenc
  • Bibliothèque municipale Cavanna
  • Archives municipales : également lieu d'exposition
  • La Scène Watteau (théâtre conventionné)
  • La Maison d’art Bernard-Anthonioz (MaBA)[67] : lieu d’exposition d’art contemporain financé par la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques.
  • La maison nationale des artistes est une maison de retraite pour artistes (gérée par la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques). Elle abrite un lieu d'exposition.
  • MJC Louis Lepage : expositions régulières (peintures, photographie…)
  • Le Royal Palace, cinéma Art et Essai de six salles.
  • L'association Hélices poésie, dirigée par Emmanuel Berland, regroupe poètes et musiciens, officie au Carré des Coignard dans un récital de poésie suivie d'une scène ouverte depuis 2003.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Artistes ayant vécu à Nogent-sur-Marne
  • L'accordéoniste Yvette Horner séjourna à Nogent sur Marne de 1955 à 2005[68].
  • Charles Trenet habita les dernières années (1990 à 2001) à Nogent sur Marne[69].
  • Laurent Voulzy y vécut durant toute sa jeunesse[70].
  • Jean Sablon y est né en 1906 et en 2006 en bord de Marne est inaugurée la promenade Jean-Sablon, dans le prolongement du quai du Port passant sous le viaduc ferroviaire[71].
  • L'écrivain François Cavanna est né à Nogent en 1923, et y passera aussi sa jeunesse[72].

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason Nogent sur Marne 94.svg

Les armes de Nogent-sur-Marne se blasonnent ainsi : Coupé : au 1er, d'azur aux deux épis de blé passés en sautoir, cantonnés, en chef et aux flancs, de trois fleurs de lis et, en pointe, d'une grappe de raisin tigée et feuillée, le tout d'or ; au 2e de gueules de deux tours crénelées de cinq pièces d'argent ouvertes, ajourées et maçonnées de sable, posées sur deux rochers aussi d'argent issant d'ondes du même mouvant de la pointe[73].

La devise de la commune est : Beauté - Plaisance

Logo actuel de la commune.

Le logo actuel de la commune a été réalisé fin 2009. Il allie tradition et modernité, avec une police à empattement sur la partie gauche du N, et une police contemporaine sur la partie droite. Les deux couleurs, le vert et le bleu, symbolisent le bois de Vincennes et la Marne.

Logo de Nogent commune touristique.

Un logo spécifique a été réalisé pour symboliser Nogent comme commune touristique.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • France Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France Commission régionale Île-de-France, Nogent et Le Perreux : l’eldorado en bord de Marne : Inventaire général du patrimoine culturel, [région] Île-de-France, texte d’Isabelle Duhau avec la participation de Laurence de Finance, photographies de Stéphane Asseline et Laurent Kruszyk, avec la participation de Christian Décamps, [sous la direction de Dominique Hervier], Paris, APPIF, 2005, 144 pages, 30 cm, (ISBN 2-905913-44-4).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Voir également les bases de données nationales du ministère de la Culture : Mérimée pour l'architecture, Palissy pour les objets mobilier et Mémoire pour l'iconographie.
  2. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  3. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.tourisme-nogentsurmarne.fr/
  2. http://www.leparisien.fr/paris-75/le-casse-tete-du-pont-de-nogent-30-10-2008-293981.php.
  3. Article de Nogent Citoyen d'octobre 2008, annonçant la création des conseils de quartiers, et actualité des conseils de quartier de Nogent-sur-Marne.
  4. Voir le projet d'aménagement et de développement durable de février 2013.
  5. (fr) « Première pierre posée pour le projet immobilier Eiffage de Nogent-sur-Marne | 94 Citoyens », sur 94 Citoyens (consulté le 26 mars 2016)
  6. Dictionnaire étymologiques des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968, p. 499.
  7. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard,‎ , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
  8. Dictionnaire historique des environs de Paris, du docteur Ermete Pierotti.
  9. Lettres patentes de Louis XI, Paris, mars 1475 (1474 avant Pâques), sur GoogleBooks.
  10. Première Compagnie d'Arc de Nogent-sur-Marne.
  11. « L'histoire de Nogent », Découvrir Nogent, sur http://www.ville-nogentsurmarne.fr (consulté le 19 avril 2016).
  12. « Histoire des archives de la Ville », Les archives municipales, sur http://www.ville-nogentsurmarne.fr (consulté le 19 avril 2016).
  13. Le Pont de Nogent sur Structurae.
  14. Marie-Claude Blanc-Chaléard, « Les Italiens à Nogent hier et aujourd'hui », Espace, populations, sociétés, vol. 14, no 2,‎ , p. 367-375 (ISSN 2104-3752, DOI 10.3406/espos.1996.1762, [www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1996_num_14_2_1762 lire en ligne]).
  15. Nogent et Le Perreux, l'eldorado en bord de Marne, Paris : APPIF, 2005. (Images du patrimoine ;°237). 144 p. ISBN 2-905913-44-4. Présentation sur le site des éditions LieuxDits.
  16. « Les Bords de Marne : un mythe vivant », Histoire des bords de Marne, Association Culture Guinguette (consulté le 19 avril 2016).
  17. Laurianne Barbier, Les guinguettes des bords de marne et l'imaginaire : ( De Joinville-le-Pont à Chelles ) - Émergence d'un loisir de masse à la Belle Epoque,‎ 1996-97 (lire en ligne).
  18. « Chez Gégène », Restaurants & guinguettes, sur http://94.citoyens.com (consulté le 19 avril 2016).
  19. « Loisirs et fêtes », Bords de Marne, Association Culture Guinguette (consulté le 19 avril 2016).
  20. C. Dubois, « La fête du petit vin blanc en images », Société, sur http://94.citoyens.com,‎ (consulté le 19 avril 2016).
  21. « Ah ! Le petit vin blanc », Histoire, sur http://www.tourisme-nogentsurmarne.fr (consulté le 19 avril 2016).
  22. a et b « Le Quadrille de Nogent et du Val-de-Marne », Le quadrille de Nogent (consulté le 19 avril 2016).
  23. « Les Moineaux du Val-de-Marne », sur http://jeanmi210.skyrock.com,‎ (consulté le 19 avril 2016).
  24. « Le scoutisme », Activités, Mouvements, Solidarités, Églises des Bords de Marne (consulté le 19 avril 2016).
  25. « Stade sous la Lune », Équipements sportifs, sur http://www.ville-nogentsurmarne.fr (consulté le 19 avril 2016).
  26. « Piscine de Nogent-sur-Marne », sur http://www.nageurs.com (consulté le 19 avril 2016).
  27. Des plongeoirs existaient auparavant directement au-dessus de la Marne, mais étaient devenus inutilisables face à la pollution croissante de la Marne
  28. « Histoire du sport », Expositions réalisées, sur http://www.musee-nogentsurmarne.fr (consulté le 19 avril 2016).
  29. http://www.nogent-citoyen.com/pratique/salle/emile-zola-salle-des-fetes
  30. http://www.nogent-citoyen.com/pratique/culture/mjc-louis-lepage
  31. http://www.scenewatteau.fr/
  32. http://fr.topic-topos.com/pavillon-baltard-nogent-sur-marne
  33. http://www.ville-nogentsurmarne.fr/decouvrir-nogent/parcs-et-jardins.htm
  34. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  35. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  36. C.N., « Oubliez le T10, nommez-le Paris-Est-Marne et Bois », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  37. Décret n° 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance
  38. Cf. arrêté no 07-226 du 14 mars 2007 portant interdiction partielle et temporaire de la mendicité
  39. Arrêté municipal no 2011/741 du 16 septembre 2011.
  40. Article de Nogent-Citoyen.
  41. Article du Parisien.
  42. Laurence Oiknine, « En rejetant Roland Nungesser, Nogent-sur-Marne a tué le père. L'ancien ministre du général de Gaulle, accusé d'immobilisme par ses concitoyens, a été battu par une « jeunesse » de 41 ans. », Libération Métro,‎ (lire en ligne).
  43. « Légion d'honneur », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  44. « VAL-DE-MARNE (94) : Nogent-sur-Marne », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  45. Francis Gouge, « Deux femmes en quête de revanche à Nogent-sur-Marne », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  46. « Jacques JP. Martin prend la présidence du Sipperec », sur http://www.actu-environnement.com,‎ (consulté le 5 octobre 2014).
  47. a et b « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 20 février 2013).
  48. a, b, c, d et e « Villes jujmelées et amies » sur le site de la commune. Consulté le 11 mars 2015.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
  51. Institut Montalembert.
  52. Voir le site internet du club.
  53. Site internet du club (Volley Club Nogent).
  54. Nogent-Citoyen.
  55. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2012).
  56. « Nogent-sur-Marne », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Château dit Fondation Smith Champion », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « Hôtel Coignard », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « Église Saint-Saturnin », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. « Cinéma Artel-UGC, ancien cinéma Royal Palace », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. Jean-Jacques Larrochelle, « Cent ans de loi sur le patrimoine, dix ratés », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  62. « Pavillon Baltard », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Maison », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. — Mohammed Arkoun (dir.) (préf. de Jacques Le Goff), Histoire de l'islam et des musulmans en France du Moyen Âge à nos jours, Paris, éd. Albin Michel, 2006 (ISBN 2-226-17503-2), quatrième partie « Temps présent », chap. I « Présence de l'islam en France », p. 714–717.
  65. http://koubanogent.canalblog.com/.
  66. « Jardin d'Agronomie Tropicale, situé dans le bois de Vincennes », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. site du MaBA.
  68. http://www.leparisien.fr/val-de-marne/yvette-horner-a-vendu-sa-maison-de-nogent-08-06-2005-2006020119.php
  69. http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/trenet-poete-du-quai-de-la-marne-29-08-2008-180985.php
  70. http://www.melody.tv/artistes/voir/91/laurent-voulzy
  71. http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/nogent-rend-hommage-a-jean-sablon-le-premier-crooner-au-micro-11-04-2015-4682531.php
  72. http://www.babelio.com/auteur/Francois-Cavanna/18104
  73. Description disponible sur le site la Banque du Blason, consulté le 3 avril 2013.