Charenton-le-Pont

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Charenton-le-Pont
La place Arthur-Dussault et la statue d'Henri IV devant l'hôtel de ville.
La place Arthur-Dussault et la statue d'Henri IV devant l'hôtel de ville.
Blason de Charenton-le-Pont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Canton Charenton-le-Pont (chef-lieu)
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire Hervé Gicquel
Code postal 94220
Code commune 94018
Démographie
Gentilé Charentonnais
Population
municipale
30 408 hab. (2013)
Densité 16 437 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 17″ N 2° 24′ 43″ E / 48.821389, 2.41194448° 49′ 17″ Nord 2° 24′ 43″ Est / 48.821389, 2.411944
Altitude Min. 28 m – Max. 57 m
Superficie 1,85 km2
Localisation

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Liens
Site web charenton.fr

Charenton-le-Pont est une commune du département du Val-de-Marne en région Île-de-France, en France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de Charenton-le-Pont en région parisienne.

Charenton-le-Pont est située sur la rive droite de la Seine, juste avant son entrée dans Paris et à la confluence de la Seine et de la Marne. Elle est bordée au nord par le bois de Vincennes.

La ville s’étend sur 1,85 km2 (une des plus petites communes du Val-de-Marne, seules cinq autres étant moins étendues) et est entièrement urbanisée (15 349 hab./km2, l’une des densités les plus élevées du département et parmi les plus hautes de la petite couronne parisienne).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Charenton-le-Pont est limitrophe de Paris au nord-ouest et au nord par le bois de Vincennes, de Saint-Maurice à l'est, de Maisons-Alfort au sud-est, d'Alfortville au sud et d'Ivry-sur-Seine au sud-ouest.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La station de métro Liberté.
La station de métro Liberté.
La station de métro Charenton-Ecoles.
La station de métro Charenton-Ecoles.
L'autoroute A4 à Charenton.
L'autoroute A4 à Charenton.

Voies routières[modifier | modifier le code]

De par sa situation à proximité immédiate de Paris, Charenton bénéficie de plusieurs axes routiers majeurs, à savoir notamment le boulevard périphérique de Paris au nord de la commune et l'autoroute A4 le long de la Seine à l'ouest.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Plusieurs stations Vélib' sont situées à Charenton-le-Pont, ainsi que dans le Bois de Vincennes adjacent.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Charenton-le-Pont est une commune bien desservie par les transports en commun. La commune de Charenton-le-Pont se trouve dans la zone 2 du réseau de transports d'Ile-de-France.

Métro[modifier | modifier le code]

La Ligne 8 du métro de Paris (Balard - Créteil-Pointe du Lac) dessert Charenton-le-Pont du nord au sud via les stations Liberté et Charenton - Écoles de h 30 à h 15 (h 15 les vendredis et samedis soirs).

Bus de jour[modifier | modifier le code]

Cinq lignes du réseau de bus RATP relient Charenton-le-Pont aux communes avoisinantes :

Bus de nuit[modifier | modifier le code]

Deux lignes du Noctilien :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Bercy, Conflans, les Carrières, le Bourg-du-Pont et « le Plateau », emprise sur le bois de Vincennes.

Conflans-l'Archevêque est un lieu-dit qui se trouve au confluent de la Seine et de la Marne. Les évêques — puis archevêques — de Paris y possédaient une propriété. Par la suite, un petit séminaire, pour le diocèse de Paris, s'y installa. Cet endroit vit la signature du traité de Conflans sous le règne de Louis XI.

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L'A4 et Charenton-le-Pont.

La commune est longée par une autoroute le long de la Seine et traversée de part en part par une tranchée contenant des voies de chemin de fer provenant de la gare de Lyon ainsi que, sur sa partie ouest, par la gare de triage des TGV de Bercy-Conflans. Elle a cependant réussi à conserver un centre architecturalement cohérent autour de sa mairie et de son église principale.

Charenton-le-Pont est située sur la rive nord de la Marne à l’endroit où celle-ci rejoint la Seine juste avant son entrée dans Paris. Depuis 1975, l’accès à la Seine est restreint par la présence de l’autoroute A4 qui longe les quais de Seine et est large de 10 voies à cet endroit.

La commune de Charenton-le-Pont est divisée en deux parties par la traversée de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles empruntée, entre autres, par le RER D. Plusieurs ponts permettent de relier ces deux parties de la ville.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Moulin à Charenton de François Boucher, années 1750.
Conflans, Les carrières au XVIIIe siècle.
Charenton dans les années 1920.
La ville était alors desservie par plusieurs lignes de tramway.
La ville fut également desservie par les navettes fluviales de la Compagnie générale des bateaux parisiens.

La ville s’est formée par la réunion de quatre bourgs et de quatre seigneuries et occupait à l’origine une superficie plus importante qu’à l’heure actuelle, puisqu'elle s’étendait jusqu’à Bercy jusqu’en 1791 et possédait une partie du bois de Vincennes (plaine de Bercy) jusqu’en 1929.

La ville doit son nom à la présence du pont de Charenton, mentionné dès le VIIe siècle et qui est certainement l'un des plus anciennement bâtis pour faciliter l'arrivage à Paris. Il a toujours été regardé comme la clef de Paris. Située à un emplacement stratégique (proximité de la capitale, existence d’un pont permettant de franchir le confluent de la Marne et de la Seine), la ville fut le théâtre de nombreux combats.

En 865, les Vikings s'emparent du pont et le rompent.

En juin 1358, le dauphin Charles s'en rend maître pour se diriger sur Paris occupée par les Anglais.

Sous Charles VII, les Anglais, maîtres de Charenton, en sont chassés, le , par le capitaine de Corbeil nommé Ferrière.

En 1465, l'armée de la Ligue du Bien public l'attaque, et s'y porte pour protéger ses opérations contre Louis XI.

Les calvinistes le prennent en 1567.

Le , Henri IV l’enlève aux soldats de la ligue mais en septembre 1590, lors du siège de Paris, l’espagnol Alexandre Farnèse reprend la ville, ce qui permet de ravitailler la capitale assiégée par Henri IV au cours de la huitième guerre de religion[1].

Après quelques hésitations, la ville est désignée pour abriter le temple protestant de Paris attribué par l’édit de Nantes. Lors du soulèvement protestant de 1621, les protestants y sont massacrés après l’échec de Luynes au siège de Montauban[2].

En 1631, se tient à Charenton un synode national de l’Église réformée de France pour discuter ses principes et sa discipline.

Pendant les guerres de la minorité de Louis XIV, en 1649, les frondeurs y repoussent le prince de Condé qui le reprend la même année.

Pris et repris plusieurs fois au cours des siècles, le pont de Charenton est rebâti plusieurs fois ; il l'est, entre autres, en 1714, et subit quelques réparations en 1812.

De 1790 à 1795, Charenton, qui porte quelque temps le nom révolutionnaire de Le Républicain, est un canton du district de Bourg-de-l'Égalité[3] (Bourg-la-Reine).

Au mois de février 1814, les armées ennemies s'approchant de Paris, la défense du pont de Charenton est confiée aux élèves de l'école nationale vétérinaire d'Alfort. Le 30 mars, accablés par le nombre, ils sont obligés de céder à la force. Charenton-le-Pont est pris, et, le lendemain, les troupes wurtembergeoises et le corps autrichien du comte de Guilay campent à Charenton.

En 1815, le pont est coupé pour arrêter la marche de l'ennemi. Il sera reconstruit de fond en comble.

Depuis 1975, l’autoroute A4 emprunte le tracé du canal de Saint-Maurice comblé en 1952.

  • Conflans

S'y trouvent le château de Conflans et le pavillon d'Antoine de Navarre.

En 1316, Philippe V le Long donne à sa belle-mère, la comtesse d'Artois Mahaut, une partie de la garenne dépendant de sa terre de Conflans.

Philippe VI de Valois habite à Conflans en 1339.

Jeanne II, reine de Navarre, meurt à Conflans en 1349.

De 1481 à 1483, Louis XI donne la terre de Conflans successivement à Bastard de Valère-Capelle puis à Sixte d'Allemagne, son chirurgien[4].

Les comtes de Flandres et ducs de Bourgogne y eurent un hôtel.

En 1548, Henri II ordonne de vendre les maisons de Bourgogne, d'Artois, de Flandres et de Brabant, les achète, et, le , les cède à Claude Dodieu, évêque de Rennes, y ajoutant toute la terre de Conflans.

En 1672, François de Harlay, archevêque de Paris, y achète la maison du duc de Richelieu, la rebâtit, et, à sa mort en 1695, la lègue à ses successeurs. Elle est vendue à la Révolution.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[5], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .

La commune fait partie du canton de Charenton-le-Pont, qui s'est étendu de deux à quatre communes dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Les communes de Charenton-le-Pont et de Saint-Maurice ont créé 2003 la communauté de communes de Charenton-le-Pont Saint-Maurice, qui ne comptait que ces deux villes.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[6].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[7], qui s'est substitué à l'ex-Communauté de communes de Charenton-le-Pont Saint-Maurice.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[8],[9]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1793 Louis Nicolas Masson    
1800 1815 Charles Cahouet    
1815 1816 Perot    
1816 1821 de Cau    
1821 1828 Favard    
1828 1835 Jean Pierre Ventenat    
1835 1842 Louis Thomas Santallier-Thelu    
1843 1860 Jean Baptiste Marty    
1860 1865 Achille Domergue    
1865 1870 Felix Joseph Godillot    
1870 1871 Camille Leclerc    
1871 1876 Louis Marechal   Officier de la Légion d'honneur
1877 1878 Eugène Louis Chevalier    
1878 1878 Edouard Aimé Delmas    
1878 1885 Paul Carpentier    
1885 1886 Eugène Hippolyte Catalo    
1886 1891 Alphonse Marvillet    
1891 1912 Arthur Dussault    
1912 1915 Charles Henri Paul Thévenin   Médecin[9]
Chevalier de la Légion d'honneur
1915 1917 François Clément Ternaux   Député de la Seine (1924 → 1928)
1917 1919 Charles Henri Paul Thévenin   Médecin[9]
Chevalier de la Légion d'honneur
1919 1925 Arthur Dussault   Notaire[9]
1925 1944 Charles Henri Paul Thévenin   Médecin[9]
Chevalier de la Légion d'honneur
1944 1947 Philippe Émile Joseph Denis   Courtier en assurances[9]
1947 1972[10] Henri-René Guérin UDR Médecin
Conseiller général de la Seine[9]
Décédé en fonction
1973 2001 Alain Griotteray PR
puis UDF
Député du Val-de-Marne (1967 → 1973 et 1986 → 1997)
Commandeur de la Légion d'honneur[9]
2001 mai 2016[11],[12] Jean-Marie Brétillon[13] UMP,
puis
LR
Pharmacien
Conseiller général de Charenton-le-Pont (1998 → 2015[14])
Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → 2016[15])
Démissionnaire
Mai 2016 2020 Hervé Gicquel LR Conseiller Départemental du Val-de-Marne
Premier adjoint au Maire

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Ville Internet[modifier | modifier le code]

Depuis 2010, chaque année, la commune de Charenton-le-Pont est récompensée par la plus haute distinction avec @@@@@ (5 arobases)[16].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune comptait 30 408 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 500 1 126 1 264 1 400 1 977 2 558 3 393 3 505 3 219
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 258 5 534 6 190 7 141 8 822 11 826 13 535 15 306 16 811
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
17 980 18 372 19 499 20 872 20 891 21 098 20 946 21 457 22 079
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011
22 530 22 300 20 468 20 500 21 872 26 582 28 395 28 571 29 562
2013 - - - - - - - -
30 408 - - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2004[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Maternelles[modifier | modifier le code]

  • Cerisaie - 4 bis rue de la Cerisaie
  • Champ des alouettes - 9 rue de l'Archevêché
  • Conflans - 30 rue de Conflans
  • Port au Lions - 4 bis rue du Port aux Lions
  • Valmy - 2 rue de Valmy
  • 4 vents - 26 rue Gabriel Péri

Écoles élémentaires[modifier | modifier le code]

  • Aristide Briand (A et B, l'école est divisé en deux bâtiments) - 2 place Aristide Briand
  • Desnos - 1 rue Robert Grenet
  • Pasteur - 1 rue Jean Moulin
  • Valmy - 1 rue de Valmy

Établissement du secondaire[modifier | modifier le code]

Ensemble scolaire Notre-Dame-des-Missions-Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

  • École privée mixte Notre-Dame-des-Missions-Saint-Pierre - 4 rue du Président-Kennedy
  • Collège privé mixte Notre-Dame-des-Missions-Saint-Pierre - 4 rue du Président-Kennedy
  • Lycée privé mixte Notre-Dame-des-Missions-Saint-Pierre - 4 rue du Président-Kennedy

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade Henri Guérin, où évolue actuellement le CAP Charenton à domicile.

La commune compte de nombreux équipements sportifs.

Le complexe Tony-Parker a été inauguré en 2011 par le champion de basket éponyme. Il est composé de deux gymnases (45 m × 35 m) parallèles séparés par une parois en verre, une salle de musculation, une salle de réunion et de bureaux associatifs. L'un des gymnases comporte 300 places assises.

Le complexe Maurice-Herzog est composé d'un gymnase (35 m × 21 m), d'une salle de boxe avec ring et d'une salle dédiée aux arts martiaux.

Le complexe Télémaco-Gouin est composé d'une piscine, d'une fosse de plongée (5 m et 15 m), d'un gymnase avec 300 places assises et d'un espace dédié à la gymnastique aux agrès.

Le complexe Nelson-Paillou est composé d'un gymnase (35 m × 21 m) avec 500 places assises, d'une salle polyvalente, d'une salle de gymnastique aux agrès, d'une salle de tennis de table de 18 tables.

Le complexe Jean-Mermoz est composé d'une salle de danse en parquet, d'un boulodrome couvert avec deux pistes de pour jouer à la boule parisienne et de deux terrains de tennis.

Le stade Henri-Guérin est composé d'un terrain de football (105 m × 68 m) en synthétique avec 500 places assises.

Le stade Charentonneau est composé d'un terrain de football (105 m × 68 m) en synthétique.

La piste d'athlétisme Stéphane-Diagana, d'une longueur de 300 mètres, est composée de cinq couloirs et d'une aire stabilisée de 70 m × 30 m au centre.

La commune possède également un dojo, de dimension de 15 m × 15 m, la salle d'armes Henri-IV de neuf pistes dédiées à l'escrime, les salles Aristide-Briand (salle d'art martiaux et salle polyvalente), la salle Claude-Bessy (salle de danse en parquet), les trois terrains de tennis Jules-Noël et une salle de 430 m2 dédiée au Krav Maga rue Jean-Pigeon.

Économie[modifier | modifier le code]

Bercy 2, centre commercial de 71 enseignes pour 36 000 m2, est situé à Charenton-le-Pont en bord de Seine et de périphérique.

Ce centre commercial, inauguré le , est œuvre des architectes Renzo Piano et Jean-François Blassel. La structure, dont la courbure suit le virage du périphérique, évoque un grand dirigeable. Elle est constituée d'une structure en bois, couverte de tuiles d’acier inoxydable, formant une grande halle fermée de l’extérieur et éclairée par la verrière du toit[18],[19].

Essilor, siège social : avec près de 30 000 collaborateurs dans le monde, le 1er fabricant européen de verres optiques a choisi l'adresse du 147 de la rue de Paris pour installer son siège social.

Natixis : la banque comporte trois sites (Liberté 1, Liberté 2 et Bercy) employant près de 5 000 personnes.

Crédit foncier de France, siège administratif au no 4 du quai de Bercy.

Porto Cruz : usine et plate forme de distribution.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

École secondaire diocésaine du Sacré-Cœur de Conflans. Cour d'honneur et façade Sud.
  • Église Saint-Pierre (1859), possède une pietà du XVIe siècle, des fonts baptismaux du XVIIe siècle et un calvaire en bronze de François Rude (1855) ;
  • Ancien couvent de Conflans, dont subsiste entre autres la chapelle de Conflans (construite en 1867 chapelle de l'ancien petit séminaire de Paris) ;
  • La chapelle Saint-Antoine-de-Padoue, dite "Chapelle des tonneaux", qui existait depuis 1891, était située rue Escoffier (rue de la Zone à l'époque). Abandonnée en 1941 et démolie en 1988 lors de la création du quartier Bercy 2, elle fut remplacée en 1942 par la Chapelle Sainte-Sophie-Barat située avenue de la Liberté et devenue le Centre Emmaüs Charenton.
  • Chapelle Notre-Dame de Valmy (construite en 1996), rue du Petit-Château ;
  • La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, plus communément appelée "chapelle Chanzy" ou "Petite Chapelle", située alors rue de Chanzy, fut démolie lors de la création du nouveau quartier Valmy-Liberté ;
  • Temple protestant, rue Guérin ;
  • Synagogues : Rue des Bordeaux (construite en 2005 - ACIC), rue de Paris (Beth-Habad Charenton - S.Maurice) et rue de l'Arcade (Ben Abraham).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Chrestienne Leclerc du Vivier (1563-1598), fondatrice à Charenton-le-Pont d’un couvent des carmes déchaussés.
  • Charles Auguste d'Allonville de Louville (1664-1731), colonel, se marie au château de Bercy sur le territoire de l’actuelle commune de Charenton-le-Pont.
  • Jean-Joseph Mouret (1682-1738), musicien, mort à Charenton-le-Pont.
  • Jean-Baptiste Stouf (1742-1827), sculpteur, mort à Charenton-le-Pont.
  • Zyg Brunner (1878-1961), dessinateur caricaturiste polonais est inhumé au cimetière ancien.
  • Paul Éluard (1895-1952), poète, vivait à Charenton-le-Pont où il est mort. Une plaque en hommage à sa mémoire est apposée avenue Jean Jaurès.
  • Henri Hisquin (1896-1974), écrivain, demeura à Charenton-le-Pont et enseigna à l'école élémentaire Aristide Briand.
  • Victor Raymond Cordioux dit Raymond Cordy (1898-1956) est un acteur français. Il est inhumé au cimetière ancien de Charenton-le-Pont.
  • Germaine Epicaste (1899-1974), soprano à l'Opéra-Comique et Professeur de chant au Conservatoire de Charenton-le-Pont, vécut toute sa vie dans cette commune. La famille Epicaste est inhumée au cimetière ancien.
  • Lucien Chabro (1899-1985), Directeur du Conservatoire de Charenton, Maître de Chapelle, violoncelliste et organiste titulaire de l'Église Saint-Pierre de 1921 à 1978.
  • Louis Toffoli (1907-1999), peintre, a vécu la plus grande partie de sa vie à Charenton-le-Pont.
  • Shlomo Pinès (1908-1990), philosophe, à Charenton-le-Pont.
  • Pierre Giannotti (1910-1986), ténor, et son épouse Raymonde Notti-Pagès (1914-1999), mezzo-soprano, chanteurs à l'Opéra et l'Opéra-Comique, ont vécu la plus grande partie de leur vie à Charenton-le-Pont. Ils sont inhumés au cimetière ancien.
  • Willy Anthoons (1911-1982), sculpteur belge, est inhumé au cimetière Valmy de Charenton-le-Pont.
  • Yo Savy (1911-2003), peintre, fille du peintre Marcel Duchamp, est inhumée au cimetière ancien.
  • Henri Grouès, dit l’abbé Pierre (1912-2007) vécut avenue de la Liberté jusqu’au milieu des années 1990.
  • André Jorrand (1921-2007), compositeur, organiste et magistrat, vécut la plus grande partie de sa vie dans cette commune.
  • Le comédien Maurice Chevit (1923-2012) vécut 49 ans à Charenton-le-Pont.
  • Robert Grenet et Robert Kessler, morts pour la France en 1944 à l'âge de 17 ans. Ils sont inhumés au cimetière Valmy. Deux rues de Charenton portaient leurs noms. Ne subsiste que la rue Robert Grenet, la rue Robert Kessler ayant disparu lors de la création du quartier Bercy 2.
  • Gérard Ceccaldi dit Laplau (1938-2009), peintre naïf, vécut la plus grande partie de sa vie dans cette commune.
  • Jean-Pierre Blanc (1942-2004), réalisateur et scénariste, à Charenton-le-Pont.
  • Michel Siret (1943-2009), dit Siret-Gille, peintre, vécut toute sa vie à Charenton le Pont.
  • Jean-Pierre Jarier (1946-), pilote automobile (1971-1983)

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason Charenton-le-Pont 94.svg

Les armes de Charenton-le-Pont se blasonnent ainsi : D’azur au pont fortifié de quatre arches donjonné et girouetté d’argent, ajouré et maçonné de sable, posé sur des ondes aussi d’argent mouvant de la pointe.

La devise de la ville est : Præsidium et decus, ce qui signifie « Défense et gloire » [23].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Paris, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 2-7242-0785-8) p. 373.
  2. Miquel, p. 425
  3. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.
  5. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  6. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  7. Décret n° 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance
  8. Fernand Bournon, Département de la Seine, Direction des affaires départementales, État des communes à la fin du XIXe siècle - Charenton-le-Pont : notice historique et renseignements administratifs / publié sous les auspices du Conseil général, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain),‎ , 138 p. (lire en ligne), p. 29.
  9. a, b, c, d, e, f, g et h « Les élections municipales approchent : comme l'ensemble des Français, les Charentonnais vont être appelés aux urnes pour élire le Maire de la Commune. L'occasion nous est offerte de rappeler qui, au fil de l'histoire récente, à exercé ces fonctions », Charenton magazine, no 188 « 1914-2014 : Charenton se souvient »,‎ , p. 8 (lire en ligne [PDF]).
  10. Alain Faujas, « À Charenton-le-Pont : Les élections municipales et cantonales ou la stratégie en deux temps de M. Griotteray, député républicain indépendant », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. Corinne Nèves, « Le maire de Charenton annonce son départ », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  12. « Charenton : c’est le dernier conseil municipal du maire Jean-Marie Brétillon », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  13. « Jean-Marie Brétillon brigue un troisième mandat à Charenton », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  14. « Jean-Marie Brétillon cède son fauteuil au conseil général », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  15. « La fille à la place du père à Paris-Est-Marne et Bois », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  16. « Charenton-le-Pont@@@@@ 2016 », sur http://www.villes-internet.net (consulté le 17 avril 2016).
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
  18. Hervé Martin, Guide de l'architecture moderne à Paris 1900-1995, Éditions Alternatives, Paris, 1995, 5e édition, p. 11.
  19. Renzo Piano, Carnet de bord, éd. Le Seuil, Paris, 1997
  20. « Château de Bercy », base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. « Château de Conflans », base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. « Pavillon d'Antoine de Navarre », base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. L'importance du pont fortifié, au confluent de la Marne et de la Seine, qui servit de défense près de Paris, a fourni naturellement les armoiries de la ville : « d'azur, au pont de quatre arches, soutenant une tour donjonnée et girouettée, le tout d'argent, maçonné et ajouré de sable, sur une rivière au naturel ». Quant à la devise, tirée de Horace, H. Tausin la donne comme douteuse.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • État des communes à la fin du XIXe siècle - Charenton-le-Pont - Montévrain, 1902
  • Max Ferré, Charenton-le-Pont, d’hier à aujourd’hui, Les Heures claires, 1971.
  • Joseph Franceschi, Un demi-siècle de consultations nationales dans la circonscription de Charenton, Paris, Les éditions de l’an 2000, 1972, 139 pages.
  • Joseph Petit (Chanoine), Charenton au fil du temps, Saint-Maur, multigraphié, s.d., 24 pages[Quand ?].
  • Georges Poisson, Charenton-le-Pont, Cinq mille ans d'histoire, Éditions Albatros, 1982.
  • Guillaume Hoibian, Le patronage Saint-Pierre-Saint-Paul d’Ivry-sur-Seine et l’Œuvre de la Jeunesse de Charenton (1918 - 1939) [PDF], Maîtrise d’histoire, université Paris-1, [C. Andrieu, A. Prost], 1995, 230 p.
  • Marie-Françoise Laborde, Charenton-le-Pont - Une histoire en trois temps, Ville de Charenton-le-Pont, septembre 2008, 208 pages.
  • Claude Moreau, Charenton-le-Pont : un dictionnaire historique des rues anciennes et actuelles, L'Harmattan, 2014.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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