Alfortville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, rechercher
Alfortville
Alfortville et Chinagora
Alfortville et Chinagora
Blason de Alfortville
Blason
Logo
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Canton Alfortville
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT T11
Maire
Mandat
Luc Carvounas (PS)
2014-2020
Code postal 94140
Code commune 94002
Démographie
Gentilé Alfortvillais
Population
municipale
44 818 hab. (2013)
Densité 12 212 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 51″ N 2° 25′ 27″ E / 48.7975, 2.42416748° 47′ 51″ Nord 2° 25′ 27″ Est / 48.7975, 2.424167
Altitude Min. 27 m – Max. 37 m
Superficie 3,67 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne

Voir sur la carte administrative du Val-de-Marne
City locator 14.svg
Alfortville

Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne

Voir sur la carte topographique du Val-de-Marne
City locator 14.svg
Alfortville

Géolocalisation sur la carte : France

Voir la carte administrative de France
City locator 14.svg
Alfortville

Géolocalisation sur la carte : France

Voir la carte topographique de France
City locator 14.svg
Alfortville
Liens
Site web alfortville.fr

Alfortville (prononcé [al.fɔʁ.vil]) est une commune française située à 3 km au sud-est de Paris (Porte de Bercy)[1], dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation d'Alfortville au sein de la petite couronne parisienne.


Située au confluent de la Seine et de la Marne, Alfortville s’étire sur une longueur de 4,5 km pour une largeur qui varie de 0,5 km à 1 km.

La commune est délimitée par la Marne au nord, qui la sépare de Charenton-le-Pont, la voie ferrée Paris-Lyon à l'est, qui la sépare de Maisons-Alfort, l’A86 au sud, qui la sépare de Choisy-le-Roi et Créteil et la Seine à l'ouest qui la sépare de Vitry-sur-Seine et Ivry-sur-Seine.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Alfortville[2]
Ivry-sur-Seine Charenton-le-Pont Charenton-le-Pont
Vitry-sur-Seine Alfortville[2] Maisons-Alfort
Choisy-le-Roi Choisy-le-Roi Créteil

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire constitue une plaine au relief plat et de faible altitude (de 27 à 37 m).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Cette faible altitude et la présence de deux rivières autour de la ville ont, par le passé, provoqué de nombreuses inondations, dont la plus importante se produisit en 1910[3].

Climat[modifier | modifier le code]

Alfortville, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique. En moyenne, la température relevée s’établit à 10,8 °C avec une maximale de 15,2 °C et une minimale de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la minimale en janvier avec 0,7 °C. L’influence du climat continental engendre des records extrêmes avec --19,6 °C relevés le et 38,2 °C le . L’ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 598,3 millimètres de pluie.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Alfortville est reliée à Ivry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la D19 (ex N19), via le pont du port-à-l'anglais à Vitry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la D148.

La ville est également reliée à Choisy-le-Roi par la D38 qui longe la Seine à partir du pont d'Ivry.

Alfortville est également reliée au réseau autoroutier :

  • au nord, à l'A4 par la sortie sortie 3 à Charenton-le-Pont
  • au sud, à l'A86, par les sorties sortie 23 à Créteil et sortie 24 à Vitry-sur-Seine

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est bien desservie par les transports en commun :

103 - École Vétérinaire de Maisons-Alfort (M)Rungis-Marché international
125 - ParisPorte d'Orléans (M)École Vétérinaire de Maisons-Alfort (M)
172 - Bourg-la-Reine (RER)CréteilL'Échat (M)
217 - Vitry-sur-Seine RERHôtel de Ville de Créteil
325 - ParisBibliothèque François-Mitterrand (RER) (M)ParisChâteau de Vincennes (M)

Dans l'avenir, Alfortville sera également desservie par une des lignes de métro du Grand Paris Express au niveau de la gare du Vert de Maisons.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

L'histoire du territoire d'Alfortville est intimement lié à la présence du fleuve et de la voie ferrée[4].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

  • En 2012, le nombre de logements à Alfortville est de 21 230.
  • La part des ménages propriétaires de leur résidence principale selon les résultats du recensement de l'INSEE en 2012, est de 29,3 %
  • En 2013, la ville d'Alfortville compte 8349 logements sociaux. Le principal bailleur de la ville est LOGIAL OPH.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Voir la page : Maisons-Alfort, Alfortville étant un ancien quartier de cette commune.[5]

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune fut desservie par les tramways de la compagnie des tramways de l'Est parisien puis de la STCRP (ancêtre de la RATP) au début du XXe siècle.

En se séparant de Maisons-Alfort, la commune d'Alfortville a été créée par la loi du dont voici le texte intégral :

Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera à l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixé au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixée dans toute son étendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformément au tracé en vert du plan annexé à la présente loi. « Les dispositions qui précédent recevront leur exécution sans préjudice des droits d'usage et autres, qui pourraient être respectivement acquis.
Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix années, à celle de Maisons-Alfort, une annuité de 1 477 francs et 50 centimes représentant le contingent mis à sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
Art. 3. La bibliothèque de Maisons-Alfort restera la propriété de cette commune, qui paiera à celle d'Alfortville, à titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetière de Maisons-Alfort pendant une période de temps qui ne pourra excéder trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'État, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixée à 426 francs de rentes.
La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l'État.
À Paris, le 1er avril 1885.
Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau».

La ligne de chemin de fer Paris-Lyon marquait la frontière entre les deux nouvelles communes.

Le 4 juin 1944, les quais de Seine sont bombardes par les Anglo-Américains[6].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[7], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .

Lors de la création du Val-de-Marne, la commune constituait le canton d'Alfortville. Ce canton a été scindé en deux (cantons d'Alfortville-Sud et d'Alfortville-Nord) en 1985. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton a été recréé par le décret du 17 février 2014.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était, jusqu'en 2015, membre de la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[8].

La Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial T11, qui succède notamment à la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne[9].

Alfortville appartient au syndicat Paris Métropole.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal actuel est issu du 2e tour des élections municipales de mars 2014 pour lesquelles 43 sièges étaient à pourvoir.

24 158 électeurs étaient inscrits pour ces élections mais seulement 12 657 ont participé, ce qui représente un taux d'abstention de 47,61 %. Le nombre de bulletins blancs ou nuls représente 6,58% des exprimés.

Il n'y avait pas eu de 2e tour depuis 1965 mais, pour la première fois depuis 1947, la droite républicaine (ici l'UMP) provoquait un 2e tour, remontant le score de 2008 (19%) de manière significative.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Résultat du 2e tour de l'élection municipale à Alfortville (30 mars 2014)[10]

Liste Tête de liste % des voix Nb de voix Nb de sièges
Alfortville, Notre Plaisir de Ville (PS-PC-Verts) Luc Carvounas 58,24 % 6 887 voix 35
Les Alfortvillais Font Leur Ville (UMP-Parti Radical-CNIP-Le Chêne) Cédric Tartaud-Gineste 26,80 % 3 169 voix 5
Nouveau souffle Patrick Bédrossian 14,95 % 1 768 voix 3

Liste des maires[modifier | modifier le code]

maires d'Alfortville depuis 1885[11]
Période Identité Étiquette Qualité
1885 1886 Louis Warnier    
1886 1888 Jean-Baptiste Surloppe    
1888 1889 Gabriel Meynet    
1889 1891 Félix Mothiron    
1891 1892 Victor Berthier   maire par intérim
1892 1893 Jean Laurent    
1893 1900 François Lemainque    
1900 1904 Jean-Baptiste Preux    
1904 1922 Jules Cuillerier    
1922 1929 Lucien Brenot   Conseiller général
1929 1939 Marcel Capron[12] PCF Ouvrier tourneur
Député de la Seine
Déposé et emprisonné par le gouvernement Daladier
1939 1941 Jean-Marie Blondeau    
1941 1944 Marcel Capron[12] POPF Nommé par le gouvernement de Vichy
1944 1947 Eugène Gauchard    
1947 1965[13] Raoul Bleuse[14] SFIO
PSA
PSU
puis SE[15]
Député de la Seine (1962 → 1967[16])
Conseiller général de la Seine (1953 → 1967)
1965 1988[17] Joseph Franceschi PS Professeur
Député du Val-de-Marne (1973 → 1981 et 1986 → 1988)
Secrétaire d'État (1981 → 1986)
Décédé en fonction
1988[18] mars 2012[19] René Rouquet[20] PS Électro-mécanicien
Sénateur du Val-de-Marne (1995 → 1997),
Député du Val-de-Marne (9e circ.) (1981 → 1986, 1988 → 1993 et 1997 → )
Vice-président de la CA Plaine centrale du Val-de-Marne (2001 → 2014)
Démissionnaire
2012 en cours
(au 1er avril 2016)
Luc Carvounas PS Cadre territorial
Sénateur du Val-de-Marne (2011 → )
Vice-président de la métropole du Grand Paris (2016 → )
Conseiller général d’Alfortville-Nord (2008 → 2011[21])
Réélu pour le mandat 2014-2020

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La mairie d'Alfortville comprend un pôle dont les compétences sont dédiées à la création et l'entretien des espaces verts de la commune. Ce pôle concerne notamment les squares, les Parcs et Jardins des bâtiments publics, des écoles, crèches et résidences pour personnes âgées, les accompagnements d’habitations et équipements sportifs, les Parcs et Jardins du cimetière et des monuments religieux, les pieds d’arbres, les Parcs et Jardins des zones d’activités.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 23 mars 2014, Alfortville est jumelée avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

La commune d'Alfortville n'existant que depuis 1885, le premier recensement de la population pris en compte est celui de 1886


En 2013, la commune comptait 44 818 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

           Évolution de la population  [modifier]
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
6 603 7 984 11 634 15 980 17 455 18 267 22 779 24 896 29 473
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
30 078 27 940 30 195 32 332 35 023 38 057 36 231 36 119 36 232
2006 2008 2011 2013 - - - - -
42 743 44 728 44 550 44 818 - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2004[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Immigration arménienne[modifier | modifier le code]

Alfortville a accueilli de nombreux survivants du génocide arménien, et compte encore actuellement une importante communauté arménienne[25]. La journaliste Laurence Oiknine a décrit en 1995 le paysage de cette « petite Hayastan » (petite Arménie), située au sud de la ville, que l’on retrouve dans l’ornement monumental et symbolique de la commune : « L’église St Paul et St Pierre de la rue Komitas rattachée a l'école primaire bilingue "sourp mesrop machtots" et depuis peu, au nouveau collège Kevork H. Arabian. Le monument khatchkar (croix en pierre traditionnel arménienne), la place Achtarag, les façades des épiceries comme celle de "Hay Ararat", des restaurants comme "La Rogina" et des boutiques de tricots arborent des noms arméniens[26].

L'Association de la Maison arménienne culturelle et artistique d'Alfortville, dite MCA, créée en 1970 a inauguré sa structure 9, rue de Madrid en octobre 1976 et a pour but de promouvoir et diffuser la culture en général et la culture arménienne en particulier - .

En septembre 2015, la municipalité a inauguré, place de l'Europe, un buste de Saint-Mesrop, saint patron de l'Arménie réputé être l'inventeur de son alphabet[27].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Alfortville fait partie de l'académie de Créteil et possède :

  • 11 écoles maternelles : Henri Barbusse, Jules Grévy, octobre, Denis Forestier, Victor Hugo, Étienne Dolet, Pauline Kergomard, Louise Michel, Lacore-Moreau, Simone Franceschi ;
  • 8 écoles élémentaires publiques : Henri Barbusse, Jules Grévy, octobre, Victor Hugo, Étienne Dolet, Georges Lapierre, Montaigne, Pierre Bérégovoy (Ouverture pour la rentrée 2015-2016) ;
  • 1 école élémentaire privée : Saint Mesrop (école bilingue franco-arménienne) ;
  • 3 collèges : Henri Barbusse, Léon Blum, Paul Langevin ;
  • 1 collège privé : Kevork H. Arabian (collège bilingue franco-arménien, inauguré le 4 juillet 2015) ;
  • 1 lycée : Maximilien Perret : enseignement général et enseignement professionnel (CAP, Bac Pro et BTS -FED DBC -).

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres.
Question book-4.svg
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [Comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
  • Alfortville dispose de 15 pharmacies.
  • 25 médecins généralistes sont recensés en 2015 sur la commune.
  • 2 Ophtalmologues.
  • 1 Cabinet de Cardiologie et infections cardio-vasculaires.
  • 1 Centre Municipal de Santé : Consultations médecins généralistes, dermatologie, ORL, cardiologie, allergologue, ophtalmologie, gynécologie ainsi que des soins infirmiers y sont dispensés.
  • 1 Centre dentaire privé effectuant les soins courants, l’orthodontie (infantile et buccale), la pose de prothèses mais aussi l’implantologie, la parodontologie.
  • 18 Chirurgiens dentistes exercent sur la ville.
  • 1 Établissement spécialisé en soins de suite et de réadaptation. (Clinique la Concorde).
  • 1 Centre IRM.
  • 1 Centre de radiologie - échographie.
  • 3 Laboratoires d'analyses médicales.
  • 5 Cabinets infirmiers.
  • Plusieurs cabinets para-médicaux sont implantés sur l'ensemble de la ville, que cela soit en podologie, massage - kinésithérapie et balnéothérapie, ostéopathie, nutritionniste et diététicien, orthophonistes, sage femme...
  • 1 Clinique vétérinaire.
  • Alfortville dépend de l'hôpital Henri-Mondor à Créteil concernant les urgences vitales.
  • Alfortville ne dispose pas de maternité depuis la fin de cette activité à la Clinique de la Concorde. La maternité de référence étant celle de la commune voisine de Saint-Maurice[28].

Sports[modifier | modifier le code]

Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres.
Question book-4.svg
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [Comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

La commune compte de nombreux équipements sportifs :

  • Le parc des sports Val-de-Seine est composé de trois terrains de football dont un en synthétique (105 x 68), un terrain de rugby, d'un équipement d'athlétisme dont une piste catégorie A.
  • Le palais des sports est composé d'une salle polyvalente.
  • La salle Arielle Viala est composée d'un mur d'escalade et d'un terrain de handball.
  • Le centre aquatique est composé d'une piscine de 25 m, un bassin loisirs avec toboggan et d'équipements de musculation et détente.
  • Le stade Toulon est composé d'un terrain de football en terre.
  • Le complexe hardbloc est le plus gros complexe d'escalade de bloc de France (1 150 m² d'espace couvert) avec pas moins 182 voies.
  • La salle de boxe pour la boxe française, boxe anglaise, kick boxing.
  • La salle Roger Delmas dispose d'un court de tennis.
  • La salle Robert Blairon pour la pratique d'art martiaux et tennis de table.

Se trouve également dans la commune la salle de gymnastique gymnase octobre, les salles multisports la salle Maurice-Cordesse, le gymnase Georges-Lapierre et la salle Georges-Désir.

Médias[modifier | modifier le code]

  • La ville d'Alfortville édite un magazine mensuel (Le Mag) distribué gratuitement aux habitants et consultable sur le site officiel de la ville.
  • Le quotidien Le Parisien dispose d'une édition Val-de-Marne où l'actualité d'Alfortville est abordée.
  • Le site internet 94 Citoyens traite l'actualité du Val-de-Marne dont celle d'Alfortville.
  • TV Val-de-Marne aborde dans ses éditions l'actualité Alfortvillaise.

Cultes[modifier | modifier le code]

Alfortville dispose de plusieurs lieux de culte :

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

  • En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 094 €, ce qui plaçait Alfortville au 19 330e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[29].
  • En 2012, la médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 858 euros (Insee)
  • La part des ménages fiscaux imposés en 2012, est de 67,1 %, sur un total de 18 642 foyers fiscaux
  • Le taux de pauvreté en 2012 à Alfortville est de 20,7 % de la population.
  • En 2013, la dette par habitant à Alfortville est de 1 106 euros[30], représentant une dette totale de 49 314 072 € (moyenne nationale par habitant 1 147 euros pour la strate DGCL de villes 40/80 000 habitants à laquelle appartient Alfortville).
  • En 2014, la dette par habitant passe à 1 437 euros[31], représentant une dette totale de 64 352 137 €[32].

Emploi[modifier | modifier le code]

Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres.
Question book-4.svg
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [Comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Le taux de chômage des 15 à 64 ans en 2012 à Alfortville est de 14,9 %.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres.
Question book-4.svg
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [Comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Alfortville autrefois tournée vers l'industrie secondaire, a subi le déclin des activités manufacturières au cours des décennies 1970 et 1980. Aujourd'hui[Quand ?], l'activité économique redémarre timidement à Alfortville. Des entreprises viennent s'y installer comme récemment dans le quartier Marne - Chinagora avec l'arrivée des services administratifs de la SMABTP, Go Sport, ou encore l'Immobilière 3F venus emménager dans un nouvel immeuble de bureaux "EQUALIA" au 5 - 11 rue du Général de Gaulle à quelques minutes du métro École Vétérinaire. Le groupe Nexity Blue Office s'est engagé sur environ 2 000 m², afin d'y développer un réseau d’espaces de travail à distance, de coworking et de location de bureaux.

À deux pas, au niveau du 4 rue de Charenton se trouve l'immeuble de bureaux Activille, accueillant des entreprises dont le centre de relation client et joueurs en ligne du PMU. Le groupe Phone City, filiale du groupe IFOP, y dispose d'un call-center spécialisé dans les études marketing et sondages via téléphone...

Sanofi dispose dans la partie sud de la ville d'un centre de recherche pharmaceutique, employant près de 1300 personnes (en association avec son unité de Vitry-sur-Seine).

Dans la partie extrême sud de la ville est aménagée une vaste zone dédiée aux entreprises. Y sont notamment implantés : Chronopost (centre de tri), la société de transport TNT Express, Boch Frères, les laboratoires IDEXX (analyses en médecine vétérinaire), une résidence hôtelière Appart City, des entrepôts de self stockage. L'enseigne de matériaux la Plate Forme du Bâtiment y a aménagé un entrepôt commercial à destination des professionnels du secteur BTP.

Autres entreprises implantées à Alfortville :

  • Meditel
  • LDB Mica Research
  • Transports Chaudet
  • Point P - CEDEO
  • Groupe Huatian - Chinagora
  • Ateliers Demaille
  • Filivial PAM 94
  • Lafarge Béton

Commerces de proximité et services[modifier | modifier le code]

Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres.
Question book-4.svg
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [Comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Le centre ville d'Alfortville est partagé par des commerces de proximité : boulangeries, boucheries, poissonnier, chocolatiers, charcuterie, librairie, mode et accessoires, bijouteries, débit tabac... Néanmoins l'offre a tendance à se raréfier comparée aux années précédentes. Ceci pouvant s'expliquer, par la difficulté de stationnement en ville, la pression fiscale exercée sur les entreprises et l'évolution de la société dans ses habitudes de consommation. Les offres de services, banques, assurances se sont, elles multipliées. Ainsi les principales enseignes bancaires sont très majoritairement présentes en centre ville.

Alfortville dispose de plusieurs supérettes de moyennes surfaces principalement en centre-ville : Monoprix, Franprix, Leader Price, DIA, Picard surgelés. Les enseignes de grandes surfaces (hypermarchés) sont, elles présentes uniquement dans les villes immédiates comme Vitry-sur-Seine, Créteil, ou Ivry sur Seine.

La Municipalité d'Alfortville a émis le souhait d'intervenir afin de pérenniser son tissu commercial de proximité, et à dans ce sens commencé à préempter différentes boutiques afin d'y implanter des commerces de bouche ou encore une librairie.

Un marché se tient tous les jours (sauf le lundi) en différents points de la ville. Le plus attractif étant celui du centre ville se tenant les mercredi et dimanche matin rue Paul Vaillant Couturier. Les autres se déroulant les mardi et vendredi rue de Rome, ainsi que les jeudi et samedi à la Halle Carnot.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux remarquables[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame
Article détaillé : Église Notre-Dame d'Alfortville.

Les grandes orgues de l'Église Notre-Dame sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ce sont des orgues Cavaillé-Coll.

Vue de « Chinagora » : bâtiment de style chinois, depuis le pont d'Ivry.
Chinagora

Alfortville abrite le complexe touristique Chinagora, construit en 1992 au confluent de la Seine et de la Marne. On y trouve un hôtel 4 étoiles et un restaurant gastronomique.

Chinagora était le point de départ de croisières sur la Seine entre Alfortville et l'Île aux Cygnes (Paris). De plus, durant l'opération Paris Plages, des navettes relient Chinagora et le pont Marie

Pont du Port à l'Anglais
Article détaillé : Pont du Port à l'Anglais.

Ce pont suspendu à haubans, commencé en 1912, n'a été achevé qu'en 1928 à cause de la guerre. Il enjambe la Seine entre Alfortville et Vitry-sur-Seine

Église arménienne apostolique Saint Paul et Saint Pierre

Située au sud de la ville, c'est un lieu important pour la communauté arménienne qui est très importante à Alfortville.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

La commune a vu naître :

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Logotype d'Alfortville.
Armes d'Alfortville

Les armes de la ville d'Alfortville se blasonnent ainsi :

De gueules au pairle d'argent, au chef cousu d'azur bastillé de quatre pièces et maçonné de sable.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alfortville : État des communes, Notice historique et renseignements administratifs, ouvrage publié sous les auspices du conseil général par Fernand Bournon ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales. Montévrain, 1901, [lire en ligne]
  • Alfortville cartes - photos - documents, par Joseph Franceschi et Jean-Pierre Cot, 160 pages, 1985.
  • Au confluent des libertés, Alfortville, 1860-1939, par Louis Comby, 335 pages, 1987 (ISBN 2-906742-00-7).
  • C'est ici, Chantereine Alfortville, un livre sur la mémoire des habitants du quartier de Chantereine, 62 pages, par Eric Arlix, 2012
  • Les héros ne meurent jamais, Jules Cuillerier: Le Maire de la Guerre. Le monument aux morts: 825 Alfortvillais morts pour la France par le comité d'histoire du confluent d'Alfortville, 2014, 240 pages (ISBN 978-2-9517829-0-7).
  • Ils sont libres!, La résistance à Alfortville: récits et témoignages par le comité d'histoire du Confluent d'Alfortville, 2015, 180 pages (ISBN 978-2-9517829-2-1).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distance en ligne droite entre l'Hôtel de Ville d'Alfortville et la Porte de Bercy, calculée sur Google maps
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
  3. http://inondation1910.free.fr/94-alfortville-rues.php Cartes postales de l'inondation de 1910 à Alfortville
  4. La Seine en amont de Paris. Région Ile-de-France, service patrimoines et Inventaire.
  5. Louis Deroy, Marianne Mulon (1992), Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, ISBN 2-85036-195-X
  6. Alfortville, le bombardement du 4 juin 1944
  7. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  8. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  9. Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Créteil sur Légifrance.
  10. [1]
  11. « Les Maires d'Alfortville depuis 1885 », Histoire d'Alfortville, sur http://alfortville.fr (consulté le 1er avril 2016).
  12. a et b « Marcel, Albert Capron », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
  13. Jacqueline Sainclivier et Olivier Dard, Les partis et la République : La recomposition du système partisan, 1956-1967 : Oui, c'est vous qui élirez le Président de la République, Rennes, Presses universitaires de Rennes,‎ , 325 p. (ISBN 2753530246, lire en ligne), p. 19-21 :

    « En octobre 1964, dans la perspective des municipales, la fédération socialiste de la Seine engage des négociations avec les communistes. Fin novembre, le conseil national de la SFIO décide d'approuver « la constitution de listes de coalition avec les démocrates de gauche partout où cela serait absolument nécessaire pour battre l'UNR » et d'admettre « des ententes avec des communistes ou avec des républicains qui, bien qu'éloignés du socialisme, sont opposés sans équivoque au régime actuel ». Les négociations sont difficiles, compte tenu des de la disproportion des forces dans la Seine. Le 7 janvier 1965, communistes et socialistes annoncent qu'ils présenteront des listes communes, justifiant leur position par la nouvelle loi électorale : « Le gouvernement a voulu empêcher l'union des forces républicaines en interdisant la constitution de coalitions entre les deux tours de scrutin ». Ainsi, pour la première fois depuis la guerre froide, un accord de type « Front populaire » — qui sera étendu aux radicaux de gauche et au PSU — est conclu dans l'ensemble d'un département. Pourtant, si des listes d'« union démocratique » sont présentés dans l'ensemble eds quatorze secteurs parisiens, la situation est plus confuses en banlieue, notamment du refus de certains maires socialistes. (...) La victoire du « Front populaire » est acquise ainsi à Alfortville au détriment de Raoul Bleuse, ex-PSU, qui s'était allié au MRP, à Épinay-sur-Seine au détriment du maire sortant Privet qui, refusant l'alliance avec les communistes, s'était représenté contre son adjoint socialiste, Desjames qui conduisait la liste d'Union démocratique. »

    .
  14. « Raoul Bleuse », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
  15. « M. Raoul Bleuse cesse d'être apparenté au groupe socialiste », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  16. « M. Raoul Bleuse ne se représente pas », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  17. « Ancien ministre et maire d'Alfortville Joseph Franceschi est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  18. « M. Rouquet, nouveau maire d'Alfortville », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  19. « "C'est le bon moment pour partir" : Après vingt-quatre ans de mandat, René Rouquet, le député-maire (PS) d'Alfortville, a décidé de passer la main à son adjoint, Luc Carvounas. Il reste parlementaire », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  20. « René Rouquet », Le Huffington Post (consulté le 1er avril 2016).
  21. « Les nouveaux élus à l'épreuve du cumul », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne) :

    « Luc Carvounas dit au revoir au conseil général. « Je suis un élu local d'Alfortville avant tout. » Pas question donc pour le premier adjoint au maire d'Alfortville de quitter son ancrage local. Surtout à quelques mois de succéder au maire PS, René Rouquet, qui a fait savoir qu'il ne se représentait pas. De même, il n'entend pas donner les clés de la fédération PS du Val-de-Marne. Alors le tout jeune sénateur de 40 ans va laisser le fauteuil de conseiller général et vice-président chargé de la politique de la ville obtenu il y a trois ans. C'est sa remplaçante, Isabelle Santiago, qui va occuper la place. Sauf que cette dernière a été élue elle-même conseillère générale en 2011 sur le canton sud. Résultat : son remplaçant, Mohamed Chikouche, conseiller municipal d'Alfortville, va faire son entrée au conseil général »

    .
  22. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le 23 mars 2014).
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
  25. L'importance de l'immigration arménienne est par exemple mentionnée dans le Film documentaire en ligne, réalisé à l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" paru aux Éditions de l'Atelier en 2014.
  26. Laurence Oiknine, « Un petit bout d’Arménie à Alfortville. commémorer le génocide », Libération,‎
  27. http://www.leparisien.fr/alfortville-94140/l-inventeur-de-l-alphabet-armenien-va-veiller-sur-alfortville-18-09-2015-5104733.php
  28. Hôpitaux de Saint-Maurice)
  29. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2012).
  30. source = compte administratif de la commune 2013/page 2/ratio n° 5 : encours de dette sur population = 1106,32 € par habitant
  31. source = Compte administratif de la commune 2014/page 2/ratio n° 5 : encours de dette sur population = 1436,7 € par habitant €
  32. source = compte administratif de la commune 2014/page 1325/colonne 5 : capital restant dû au 31/12/2014 = 64 352 136,63 €
  33. http://www.youtube.com/watch?v=rzbq_sM0z2w