Ivry-sur-Seine

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Ivry-sur-Seine
La mairie d'Ivry-sur-Seine, sous la neige, en février 2005.
La mairie d'Ivry-sur-Seine, sous la neige, en février 2005.
Blason de Ivry-sur-Seine
Blason
Logo
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Canton Ivry-sur-Seine
Intercommunalité métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Philippe Bouyssou (PCF)[Note 1]
2015-2020
Code postal 94200
Code commune 94041
Démographie
Gentilé Ivryens
Population
municipale
58 933 hab. (2013)
Densité 9 661 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 28″ N 2° 22′ 29″ E / 48.8078, 2.374748° 48′ 28″ Nord 2° 22′ 29″ Est / 48.8078, 2.3747
Altitude Min. 28 m – Max. 68 m
Superficie 6,10 km2
Localisation

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Site web ivry94.fr

Ivry-sur-Seine (prononcé [i.vʁi.syʁ.sɛn]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Elle fait partie de la métropole du Grand Paris.

Ses habitants sont appelés les Ivryens.

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Détail de la carte de Cassini (1750).

Au cours de l'histoire moderne, le territoire communal d'Ivry a été réduit par deux fois. Une première fois lors du déplacement de l'enceinte des Fermiers généraux, en 1818, qui absorbe le « quartier de la Gare[2] » (dit aussi « village d'Austerlitz ») ; la seconde fois lors de l'annexion du nord de la commune, en 1860, pour constituer une partie du 13e arrondissement, après que celle-ci a été amputée d'une partie de son territoire au moment de la construction, entre 1841 et 1844, de l'enceinte de Thiers (ou fortifications).

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation d'Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne

Aujourd'hui, la commune d'Ivry-sur-Seine est bordée au nord par Paris, à l’est par Charenton-le-Pont et Alfortville, au sud par Vitry-sur-Seine, à l’ouest par Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif.

Ses limites géographiques sont la Seine à l'est et au nord, au niveau de la confluence avec la Marne; au sud, en partie, le glacis du fort d'Ivry ; l'ancienne route nationale 7 à l’ouest ; le boulevard périphérique, au nord.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Paris Charenton-le-Pont Rose des vents
Le Kremlin-Bicêtre N Alfortville
O    Ivry-sur-Seine    E
S
Villejuif Vitry-sur-Seine

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune se situe au cœur du bassin parisien, unité géologique constituée de roches relativement jeunes, partout recouverte d’alluvions plus ou moins récentes. La Seine en creusant son lit a formé le plateau de Longboyau, Ivry-sur-Seine étant située au nord de ce plateau[3]. La commune s'étend du plateau jusqu'à la vallée de la Seine.

Le sous-sol[4] d'Ivry est constitué de remblais, d’alluvions, d’argile plastique, de fausses glaises, de calcaires et marnes, de sables… Tout le soubassement est constitué de craie campanienne. Les carrières d’Ivry se situent dans le calcaire grossier qui fut exploité jusqu'au début du XXe siècle pour fournir des matériaux de construction dans toute la région. On retrouve du calcaire grossier au nord du territoire communal au niveau du fort d'Ivry, et du sable du lit de la Seine sur la plaine alluviale.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville est bordée à l'est par la Seine, dont le régime est relativement régulier. Elle est néanmoins sujette à des crues importantes, dont la dernière remonte à 1956. Depuis la construction en amont de quatre barrages-réservoirs entre 1949 et 1990 le long de la Seine, le nombre de crues petites et moyennes a diminué.

À la suite des fortes intempéries du mois de janvier, la crue de la Seine de 1910, considérée comme une crue centennale, a marqué la ville, obligeant à évacuer 1 172 immeubles[5]. Après avoir été inondée, l'usine de vinaigre Pagès Camus, rue Victor-Hugo, explose du fait de l'explosion des bonbonnes d'acide. Il s'ensuit un incendie qui la détruira totalement. Ivry, qui sera particulièrement sinistrée, fera l'objet de visites de nombreuses personnalités comme Armand Fallières, Aristide Briand, Alexandre Millerand, Louis Lépine[6]. Cependant, les inondations par crue et débordement de la Seine sont des phénomènes lents, et en janvier 1910 la montée des eaux n’a pas dépassé un mètre en 24 heures.

En amont d'Ivry avait été construit, dès 1864, le barrage éclusé de Port-à-l'Anglais, situé sur la rive gauche, côté Vitry-sur-Seine[7]. L'écluse mesure 180 m de long sur 12 m de large. Face à l'augmentation du trafic, une seconde écluse était construite sur la rive d'Alfortville en 1902. Devenues vétustes, les différentes installations du barrage sont reconstruites entre 1971 et 1973, 60 m plus en amont[8].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat d'Ivry-sur-Seine est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Ivry est celle de Paris Montsouris[9]. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles.

Tableau comparatif des données climatiques de Paris[10]

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 724 733 1 29 1
Strasbourg 1 693 665 29 29 53
Brest 1 605 1 211 7 12 75

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Paris Montsouris recueillies sur la période 1961 - 1990 :

Relevés météorologiques de la station de Paris Montsouris 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,6 4,5 6,7 10,1 13,2 15,2 14,8 12,6 9,4 5,2 2,9 8,3
Température moyenne (°C) 4,1 5,2 7,8 10,6 14,3 17,4 19,5 19,2 16,7 12,7 7,7 5 11,7
Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,9 11 14,5 18,4 21,6 23,9 23,6 20,8 16 10,1 7 15,1
Précipitations (mm) 55 45,4 52,2 49,5 62 53,2 58,3 46 52,9 54,9 57 55,1 641,6
Source : Infoclimat [11]


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Ivry est traversée par l'ex-RN 19, où circulaient les tramways de la CGPT puis de la STCRP, ancêtres de la RATP, dont les voies étaient, vers 1907, établies hors de la chaussée.

La commune est desservie par plusieurs moyens de transport depuis Paris ou de sa banlieue.

La commune est également équipée de plusieurs stations Vélib'.

Ponts[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

L'histoire du territoire d'Ivry est intimement liée à la présence du fleuve[12].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L’Insee découpe la commune en vingt-trois îlots regroupés pour l'information statistique[13].

Ivry-sur-Seine est organisée en six quartiers[14] :

  • Centre ville
  • Ivry-port
  • Louis-Bertrand-Mirabeau-Sémard
  • Marat-Parmentier
  • Monmousseau-Vérollot
  • Petit-Ivry

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 27 240, alors qu'il était de 24 287 en 1999[Insee 1].

Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 6,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 89,6 % des appartements[Insee 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 29,0 %, quasiment comme en 1999 (28,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 35,6 % % contre 38,2 % en 1999[Insee 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Ivry Confluences[modifier | modifier le code]

Ce grand projet, initié en 2008[15] et étalé sur 15 à 20 ans, concerne le quartier Ivry-port, autour de la place Gambetta, entre les voies ferrées de la SNCF et les bords de Seine, au niveau de la confluence avec la Marne (d'où son nom).

Sur environ 145 hectares[15], soit un cinquième du territoire communal, il est prévu[16] 1 300 000 m² de surface à construire dont 50 % d’activités diversifiées 650 000 m2, 40 % de logements (dont 5 % de logements spécifiques), 5 600 logements familiaux (la moitié en logement social) et 10 % d’équipements publics 130 000 m2.

Par son ampleur, le nombre d'expropriations (environ 400), le projet suscite de nombreux débats[15] avec les habitants du quartier, les entreprises qui y sont implantées et les différents groupes politiques du conseil municipal, débats et polémiques relayés dans les médias[17],[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom d'Ivry-sur-Seine, "Ivry" provient du gaulois "Eburiacum", signifiant "Lieu des ifs". Le préfixe "sur-Seine", lui, notifie le fait que la Seine borde le flanc droit de la ville.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premiers vestiges attestant l'occupation humaine sur le territoire d'Ivry-sur-Seine datent de 4 000 ans, ils font du site un des lieux intéressants de l'archéologie en région parisienne.

Antiquité[modifier | modifier le code]

En 52 av. J.-C., Ivry est le théâtre de combats opposant les troupes de Camulogène, chef de l'armée des Parisii et celles de Labiénus, lieutenant de Jules César qui remporte la victoire.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au VIe siècle, d'après une légende hagiographique, saint Frambourg, un ermite, se réfugie dans une grotte naturelle d'Ivry : une fontaine aurait miraculeusement caché le saint, et l’endroit serait bientôt devenu un lieu de culte. À sa mort, une chapelle lui est consacrée. Détruite pendant les guerres, elle est rebâtie en 1665 et abrite jusqu'au règne de Louis-Philippe les reliques du saint, objets d'un pèlerinage très suivi. Autour du lieu, Saint-Frambourg devient un hameau de la commune d'Ivry-sur-Seine.

Au IXe siècle, la terre d'Ivry est propriété de la seigneurie du chapitre de Notre-Dame-de-Paris.

En 936, une charte de Louis IV de France mentionne pour la première fois le nom d'Ivriacum, archétype d'origine celtique Ebur-i-acum signifiant « le lieu des ifs » ou « la propriété d'Éburius ».

La nouvelle église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul est commencée au XIIe siècle (clocher carré et travée du XIIIe siècle) ; un des piliers porte la date de 1575. Au Petit-Ivry se trouve une église des XIIIe et XVIe siècles.

Sur un plan des années 1550, l'église est présente et la commune porte alors le nom Iveri[19]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Claude Bosc, fils de Claude Bosc du Bois.
Le moulin de la Tour au début du XXe siècle.

Progressivement, du XIIIe au XVIIe siècle, l'unité du domaine se morcèle par les acquisitions successives de plusieurs seigneurs. Les nombreuses seigneuries ecclésiastiques dont les abbayes de Saint-Magloire, de Saint-Victor, le prieuré Saint-Martin-des-Champs et quelques fiefs laïcs sont progressivement rachetés, de telle sorte qu'en 1659 la terre d'Ivry appartient en totalité à un unique seigneur laïc, Philippe de Loynes.

Cette terre est achetée au XVIIe siècle par Claude Bosc du Bois, conseiller au Parlement de Paris, qui la transmet à son fils, qui y bâtit un superbe château. À la mort de celui-ci, en 1715, elle passe au maréchal d'Uxelles, puis à Henri-Camille, marquis de Béringhen. La Révolution détruira une grande partie du château (quelques éléments demeurent aujourd'hui encore à proximité de la place Parmentier).

C'est également de la seconde moitié du XVIIe siècle que date le moulin de la Tour[20].

XVIIIe et XIXe siècles[modifier | modifier le code]

Au début du XVIIIe siècle, le territoire à nouveau unifié est détenu par le seigneur du moulin de la Tour. Il devient un lieu de villégiature prisé de l'aristocratie et de la bourgeoisie parisiennes. On note ainsi la présence, dans l'une des plus belles résidences d'Ivry, de l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), petit-fils de Jules Hardouin-Mansart. La maison deviendra au XIXe siècle, l'école professionnelle de Pierre-Philibert Pompée tandis qu'une autre partie est allouée en 1871 par la commune d'Ivry, créée en 1789, qui l'acquerra en 1879. Elle sera la mairie de la ville jusqu'à l'inauguration de la mairie actuelle en 1896 (l'ancienne mairie sera détruite en 1945).

La maison de santé Esquirol est fondée en 1828 par l'aliéniste Esquirol au 7 rue de Seine.

Un hospice des Incurables[21] est édifié à Ivry sous le second Empire. Le bâtiment est construit sous la direction de l'architecte Théodore Labrouste au cours des années 1864 à 1869, sur des terrains, acquis en 1851 par la direction de l'Assistance publique, qui formaient auparavant le parc du château de Claude Bosc. L'hospice est destiné aux 2 500 pensionnaires venant du couvent des Récollets ou de l'hospice de la rue de Sèvres. Il est inauguré en 1873 par Mac-Mahon. Devenu l'hospice d'Ivry, il sera, en 1976, rebaptisé hôpital Charles-Foix en mémoire du neurologue qui en fut chef de service[22].

Au cours du XIXe siècle, la commune est amputée en deux temps : d'abord du village d'Austerlitz réuni à Paris par ordonnance royale du à la suite du déplacement du mur des Fermiers généraux, puis d'une frange nord-ouest, en 1860, à la suite de la création du 13e arrondissement de Paris et de la construction de l'enceinte de Thiers (les « fortifs »). Lorsque celles-ci sont abandonnées va s'installer à la place ce que l'on nommera « la Zone ».

Le fort d'Ivry est construit de 1841 à 1846 (sous le règne de Louis-Philippe)[23]. D’une superficie intérieure de 0,10 km2, il est bâti à l’extrémité du plateau d'Ivry et forme un éperon entre les vallées de la Bièvre et de la Seine. Il a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Le fort appartient aujourd’hui au ministère de la défense et abrite l’ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense).

XXe siècle[modifier | modifier le code]

La place Nationale, au début du XXe siècle.

La commune prend son nom actuel d'Ivry-sur-Seine en 1897.

La ville est particulièrement touchée par les inondations de 1910.

En 1944, les francs-tireurs et partisans (FTP) envahissent les entrepôts d'Ivry de la société Sainrapt et Brice, désignée comme un modèle de collaboration économique[24]. En effet, sous l'occupation, l'entreprise a activement participé à la construction du mur de l'Atlantique.

Faits divers[modifier | modifier le code]

  • Aimée Millot, la « bergère d'Ivry », dont l'assassinat en 1827 connut une postérité littéraire.
  • Le 25 avril 1912, au Petit-Ivry, Jules Bonnot abat Louis Jouin, sous-chef de la Sûreté qui menait une perquisition, avant de s’enfuir à nouveau[25].
  • Le 11 mars 1963, Jean-Marie Bastien-Thiry est fusillé dans le Fort d'Ivry.
  • 1963, visite du cosmonaute soviétique Youri Gagarine à Ivry-sur-Seine, où il plante un arbre dans la cité qui porte son nom.
  • Le 24 mars 1978, le baron Empain est libéré sur un terrain vague d'Ivry, deux mois après son enlèvement.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Politiquement, Ivry-sur-Seine est un fief historique du parti communiste français. Maurice Thorez[26] est député de la circonscription durant 32 ans, de 1932 à sa mort, et le Parti contrôle la mairie depuis les années 1920.

La ville est d'ailleurs marquée par une stabilité politique certaine : seuls quatre maires, dont un très brièvement, se sont succédé depuis 1925, respectivement Georges Marrane de 1925 à 1940 puis de 1945 à 1965, Venise Gosnat en 1944-1945, Jacques Laloë de 1965 à 1998 et, enfin, Pierre Gosnat depuis 1998, réélu en 2008 et 2014.

Administration municipale et territoriale[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2014, Ivry-sur-Seine est divisée en deux cantons :

Les deux cantons sont supprimés lors du redécoupage cantonal de 2014 et sont rassemblés en un seul. En 2013, la population municipale du nouveau canton est de 58 933 habitants[27].

Ivry-sur-Seine appartient à la dixième circonscription du Val-de-Marne, une des onze circonscriptions législatives françaises que compte le département.

La ville fait partie de l'association Seine-Amont développement depuis sa création en 2001[28], aux côtés des communes d'Alfortville, Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi et Orly[29]. En janvier 2013, la communauté d'agglomération Seine Amont (CASA) est créée, mais ne regroupe que les villes d'Ivry, Vitry-sur-Seine et Choisy-le-Roi[30], cette intercommunalité comptant ainsi plus de 170 000 habitants[31].

Par décret du relatif à la métropole du Grand Paris[32] (MGP), Ivry intègre, à compter du , avec les deux autres villes de la CASA, l'établissement public territorial T12 au sein de la MGP.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des maires d'Ivry-sur-Seine.

Entre le Congrès de Tours de 1924 et nos jours, la ville n'a connu que cinq maires, tous communistes, si ce n'est la période de la Seconde Guerre mondiale, où une délégation spéciale a été mise en place par le gouvernement de l'époque[33].

Liste des maires successifs.
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mars 1965 Georges Marrane PCF Mécanicien-horloger
Conseiller général (1925 → 1940 et 1945 → 1965)
Sénateur (1946 → 1956)
Ministre (1946)
Député de la Seine (1956 → 1958)
mars 1965 décembre 1998 Jacques Laloë PCF Conseiller général (1967 → 1973)
12 décembre 1998[33] 24 janvier 2015[34],[35] Pierre Gosnat[36] PCF Fonctionnaire
Député du Val-de-Marne[37] (2007 → 2012)
Président de la CA Seine Amont (2014 → 2015)
Décédé en fonction
7 février 2015[38],[39] en cours Philippe Bouyssou PCF Agent hospitalier

Instances administratives et judiciaires[modifier | modifier le code]

  • Mairie d'Ivry, esplanade Georges Marrane
  • Impôts
    • Hôtel des impôts : 12, place Voltaire
    • Recette municipale : 3 promenée Voltaire
    • Trésorerie principale : 5, promenée Voltaire
  • Tribunal d'instance, place Marcel Cachin
  • Espace municipal de médiation et d'accès au droit, place Marcel Cachin

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville d'Ivry-sur-Seine est jumelée[40] avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune comptait 58 933 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 2],[Note 3].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 400 1 008 1 200 1 359 2 875 3 959 5 172 6 880 7 671
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
13 239 7 056 10 199 13 165 15 247 18 442 21 076 22 357 24 919
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
28 585 33 198 38 307 43 963 46 598 48 929 44 859 42 445 47 765
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011
54 731 60 455 62 856 55 699 53 619 50 972 55 608 56 679 58 185
2013 - - - - - - - -
58 933 - - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2004[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire (maternelles et primaire)[modifier | modifier le code]

Ainsi que deux écoles privées.

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

Enseignement supérieur et recherche[modifier | modifier le code]

Près de quinze établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont installés sur le territoire communal. Ils dispensent des formations principalement scientifiques (aéronautique, informatique) avec plusieurs écoles d'ingénieurs, artistiques (photographie, arts graphiques) ou médicales (chiropratique)[43].

Syndicats d'enseignants[modifier | modifier le code]

L'UNSA Éducation (nom pris par la FEN en décembre 2000) a son siège à Ivry.

Manifestations politiques et sociales[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Tous les ans depuis septembre 1993, les ateliers d'artistes d'Ivry ouvrent leurs portes pour 3 jours de manifestations : expositions, concerts, démonstrations, visites guidées… En 2014, ils participent à la Nuit blanche, en association avec Paris.

Santé[modifier | modifier le code]

Ivry dispose de l'hôpital Charles-Foix, qui appartient au secteur public hospitalier (AP-HP), et qui est spécialisé en gériatrie.

Médias[modifier | modifier le code]

La commune d'Ivry-sur-Seine édite un journal mensuel (11 numéros par an), Ivry ma ville[52].

En 2010, la commune a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ »[53].

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade Clerville où évolue l'US Ivry football à domicile.

Le sport vedette à Ivry est le handball. L'US Ivry handball, fondé en 1947, évolue en championnat de France de 1re division. Les rouges et noirs furent[réf. nécessaire] 8 fois champions de France chez les hommes et 9 fois chez les femmes. C'est la section la plus célèbre des 36 qui composent l'US Ivry omnisports.

Article détaillé : Union sportive d'Ivry handball.

L'équipe de football « première » de l'US Ivry évolue, quant à elle, en CFA (équivalent de la 4e division). Elle termine la saison 2010-2011 à la troisième place du groupe B.

Cultes[modifier | modifier le code]

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame-de-l'Espérance, près de la porte d'Ivry.

Ivry dispose de plusieurs lieux de cultes catholiques, adventiste, israélite et musulman[54].

Le doyenné d'Ivry-sur-Seine[55], rattaché au diocèse de Créteil, regroupe quatre paroisses (Saint-Pierre-Saint-Paul, Sainte-Croix-du-Port, Saint-Jean-Baptiste-du-Plateau et Notre-Dame-de-l'Espérance).

Une église adventiste du septième jour[56] regroupant la communauté adventiste serbo-croate est située rue Christophe-Colomb.

Une synagogue est située rue Danielle-Casanova.

Une salle de prière pour le culte musulman est implantée rue Jean-Jacques Rousseau.

Cimetières[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune d'Ivry se trouvent deux cimetières communaux — le cimetière ancien, rue Bernard Palissy (derrière l’église Saint-Pierre-Saint-Paul) et le cimetière nouveau, rue Gaston Monmousseau — ainsi que le cimetière parisien d'Ivry (géré par la ville de Paris), avenue de Verdun.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 227 €, ce qui plaçait Ivry-sur-Seine au 22 731e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[57].

En 2009, 52,3 % des foyers fiscaux étaient imposables[Insee 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 39 629 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,8 % d'actifs dont 62,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs[Insee 5].

On comptait 34 270 emplois dans la zone d'emploi, contre 25 895 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 25 099, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 136,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre 1,4 emploi par habitant actif[Insee 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Ivry-sur-Seine comptait 4 632 établissements : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 227 dans l'industrie, 493 dans la construction, 3 496 dans le commerce-transports-services divers et 414 relatifs au secteur administratif[Insee 7].

En 2011, 613 entreprises ont été créées à Ivry-sur-Seine[Insee 8], dont 334 par des autoentrepreneurs[Insee 9].

Après avoir connu une désindustrialisation importante dans les années 1980-1990, la ville voit un retour de l'emploi grâce, notamment, à l'implantation sur son territoire des sièges sociaux d'entreprises de distribution (E.Leclerc, Fnac).

Commerce[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

De 1926 à 2012, dans le quartier Ivry-port, ont été implantés les entrepôts du BHV, situés boulevard National (aujourd'hui boulevard Paul Vaillant-Couturier)[58].

Aujourd'hui[modifier | modifier le code]

En bord de Seine sont installés le centre commercial Les Quais d'Ivry, le siège de la centrale d'achat du groupe E.Leclerc, un magasin Truffaut et un magasin Leroy Merlin, ainsi qu'un multiplexe Pathé. Quai Marcel Boyer se trouve le siège social de la Fnac.

Les Quais d'Ivry[modifier | modifier le code]

Ouvert en février 1982[59], le centre commercial fut totalement rénové au milieu des années 1990 mais souffrait toujours de la trop forte concurrence de Créteil Soleil et de Bercy 2. Aussi a-t-il subi une nouvelle rénovation qui s'est achevée en mars 2008. Rebaptisé Les Quais d'Ivry[60], le centre s'articule autour de l'hypermarché Carrefour[61], qui occupe 15 222 m2, ainsi que d'environ 80 enseignes installées sur 60 000 m2.

Industrie et services[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]
La manufacture Alexandre Père et Fils, rue du Parc, actuelle rue Gabriel-Péri.

L'industrialisation du territoire d'Ivry débute en 1835.

  • En 1854, Émile Muller, ingénieur, crée la Grande Tuilerie d’Ivry (également appelée établissements Muller). La fabrique produit des céramiques ornementales pour les façades d'immeubles. En 1889, elle participe à la décoration des Grands Palais de l’Exposition universelle. L’entreprise fait faillite en 1908[62].
  • En 1859, la manufacture Alexandre Père et Fils fait construire une usine de 20 000 m2 sur les terrains du parc de l’ancien château d’Ivry, rachetés par le facteur d'harmoniums. L’usine est rachetée en 1897-1898 par la chocolaterie Vinay. Elle est détruite en 1977 pour laisser place à des ensembles d’immeubles[63].
  • Les établissements Poulenc frères, à l'origine de la société Rhône-Poulenc, installe, au début du XXe siècle son service de recherches pharmaceutiques et son laboratoire à Ivry.
  • En 1904, la RBF, première usine française de roulements à billes, s'implante au 39 rue Franklin (actuelle rue Maurice-Gunsbourg). Quelques années plus tard, elle est reprise par la société suédoise SKF (Svenska Kullager Fabriken). L'entreprise, qui compte 3 000 ouvriers en 1927, se mobilise lors du Front populaire et des grèves de mai-juin 1936. Au début des années 1960, l'usine emploie encore près de 2 000 ouvriers. En 1983, l'effectif n'est plus que de 600 salariés et le groupe annonce sa volonté de fermer le site. Après un long et dur conflit social (30 mois) marqué, notamment, par l'occupation de l'usine, l'établissement d'Ivry arrête définitivement son activité en 1985[64]. Depuis 1989, le site est occupé par l'imprimerie du Monde (voir ci-dessous).
  • En 1916, Georges Evrard, confiseur parisien dépositaire de la marque « Au Pierrot Gourmand », acquiert à Ivry des terrains appartenant à la Compagnie des Omnibus à chevaux, au 72 rue de Paris (aujourd'hui avenue Maurice Thorez). Il y installe son usine qui fabriquera les sucettes qu'il invente en 1924. Pierrot Gourmand emploiera jusqu’à 250 personnes en 1950. La société dépose le bilan en 1976 et la marque est rachetée par le groupe Andros[65].
  • Ateliers du constructeur automobile Brasier.
  • Brasseries Richard Frères, grands industriels parisiens ayant implanté leurs usines à Ivry. Une de leurs marques était Bière du Lion. Les usines n’existent plus aujourd’hui, rachetées en 1956 par la brasserie Dumesnil puis par Kronenbourg dans les années 1950–1960.
  • Usine de fabrication des apéritifs Saint-Raphaël, aujourd'hui transformée en bâtiment universitaire de l'UPMC.
  • Rohen, fabricant français d'agrandisseurs créé dans les années 1950 et établi à Ivry ; son activité cesse en janvier 2013.
  • Dans les années 90, plusieurs usines : de la manufacture des œillets, rue Raspail à l'usine Yoplait, rue Molière, en passant par les usines Schneider, rue Molière également, et la graineterie de la rue Elisabeth parmi beaucoup d'autres ont été reconverties en ateliers d'artistes.
Aujourd'hui[modifier | modifier le code]
Déchets, environnement[modifier | modifier le code]
L’usine d'incinération du Syctom à Ivry.
  • Usine de traitement des eaux, pour la SAGEP (aujourd'hui société Eau de Paris), dessinée par l'architecte Dominique Perrault en 1987-1993.
  • L'usine d'incinération exploitée avec le Syctom : chaque jour se forme le même bouchon de camions bennes sur l'« escargot » de l'usine d'incinération. Ici on brûle le tiers des deux millions de tonnes annuelles d'ordures de Paris et de sa banlieue. L'entreprise chauffe à la vapeur plus de 60 000 logements et revend 90 millions de kilowatts-heures à EDF.
Édition, impression[modifier | modifier le code]
  • L'Imprimerie[66] du journal Le Monde, est, depuis 1989, installée sur l'ancien site de l'usine SKF. L'ancien bâtiment porte-enseigne de l'usine de roulements à billes a été réhabilité pour accueillir certains services administratifs du quotidien[64].
  • Siège administratif d'Interforum, filiale de distribution du groupe d'édition Editis (les entrepôts de stockage sont notamment situés à Malesherbes).
  • Livre Service Hachette (LSH), comptoir de vente aux professionnels du groupe Hachette Livre.
  • Comptoir Dilisco Île-de-France, filiale de diffusion et distribution du groupe Albin Michel.
  • Les éditions de l'Atelier (anciennement Éditions ouvrières), éditrices notamment du « Maitron ».
  • Les éditions Leconte, qui publient des plans routiers, des guides de villes et des cartes postales, ont leur siège à Ivry depuis 1980[67].
Autres[modifier | modifier le code]

Ministère des finances[modifier | modifier le code]

Depuis septembre 2012, le ministère de l’Économie, des Finances, du Budget et du Redressement productif occupe plusieurs immeubles au 27 rue Barbès[69]. À terme, ce sont 1 200 agents qui occuperont le site ivryen du ministère. La moitié de cet effectif travaille sur les questions d’industrie et de compétitivité, l’autre sur des activités douanières[70].

Économie sociale et solidaire[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments, lieux touristiques, espaces verts[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Lecture publique[modifier | modifier le code]

  • La médiathèque du centre ville
  • La médiathèque du plateau Monmousseau

Cinéma[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Musiques[modifier | modifier le code]

  • Le Hangar, inauguré le 10 novembre 2007, salle de concert consacrée aux musiques urbaines ; le Hangar englobe le Tremplin, salle ouverte en 1988, et dédiée aux nouvelles formes musicales.
  • La salle Saint-Just héberge les concerts de diverses associations, dont ceux, une fois par mois, de Jazz'Ivry[92].
  • Les Amis des orgues d'Ivry, association créée en 2011, vise à mettre en valeur les cinq orgues installés dans les églises de la ville[72]

Arts plastiques[modifier | modifier le code]

  • La galerie Fernand Léger, galerie municipale dont les missions sont, notamment, la programmation d'expositions et la formation artistique dans le cadre d'ateliers[93].
  • Le Crédac, centre d'art contemporain, installé à la Manufacture des œillets.
  • Le Hublot, « Une fenêtre d'art ouverte sur la ville... » (à l'origine, Le Hublot s'appelait La fenêtre-expo), un des plus petits lieux d'exposition de France qui, chaque semaine depuis quinze ans, permet à un artiste de présenter une œuvre[94].
  • Plusieurs dizaines d'œuvres d'art sont intégrées à l'espace urbain d'Ivry-sur-Seine.
  • Chaque année, le troisième week-end de septembre, différentes associations[95] ivryiennes d'artistes organisent des journées « portes ouvertes » des ateliers au public ainsi que des expositions dans les salles municipales (Espace Robespierre). Art en Friches www.usines-art-ivry.com : expositions, concerts, démonstrations, visites guidées avec des navette affrétées pour l'occasion.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Parmi les personnes liées à la commune on compte notamment :

Films tournés à Ivry[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Logotype de la ville d'Ivry-sur-Seine.
Blason Ivry-sur-Seine 94.svg

Les armes d'Ivry-sur-Seine se blasonnent ainsi :

De gueules à la rivière d'argent posée en fasce et accompagnée de trois ancres d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois roues d'engrenage aussi d'or[103].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • J. Garin : Histoire d'Ivry-sur-Seine des origines à nos jours, Paris, 1930
  • P. Jarry : La Guirlande de Paris ou Maisons de plaisance des environs aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1931, pl. 17-18
  • F. Leriche - J. Varin : Ivry-sur-Seine. Le souffle de l'histoire, Paris, 1984
  • M. Rault : L'Éléphant blanc sur fond rouge. 100e anniversaire de l'hôtel de ville, Ivry-sur-Seine, 1996
  • Philippe Cachau : « Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778) », thèse[104] de doctorat d'histoire de l'art, Paris-I, 2004, t. II, p. 1221-1227
  • Irénée Scalbert, A Right to Difference - the Architecture of Jean Renaudie, p. 40–113 : « The renewal of Ivry-sur-Seine », Londres, 2004
  • Robert Dauvergne, « Vignerons d'Ivry-sur-Seine au XVIIIe siècle », in Revue de la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France, tome I, Paris, 1951

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Bouyssou assure l'intérim de Pierre Gosnat, malade, à partir du 13 octobre 2014[1] puis est élu maire d'Ivry-sur-Seine à la mort de ce dernier, le 7 février 2015.
  2. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  3. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Pierre Gosnat confie l’intérim au premier adjoint », Mairie d'Ivry,‎ 13 octobre 2014 au 6 février 2015 (consulté le 17 octobre 2014)
  2. Aujourd'hui le 50e quartier administratif de Paris.
  3. IAU Île-de-France, Unités paysagères de la région d’Île-de-France,‎ (ISBN 9782737117473, lire en ligne).
  4. a et b Rapport de présentation du PLU de 1979, sur le site d'Ivry-sur-Seine.
  5. Rubrique Histoire, Ivry ma ville, janvier 2010.
  6. « La Grande Crue de la Seine de janvier 1910. La banlieue parisienne : Ivry-sur-Seine (94) ».
  7. « Barrage éclusé de Port-à-l'Anglais », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. « Le barrage éclusé de Port-à-l’Anglais », sur le site de la région Île-de-France (consulté le 24 novembre 2012).
  9. « Fiche sur Ivry-sur-Seine », sur le site de Météo-France (consulté le 11 mai 2012).
  10. « Climat, Paris (75000) », sur le site l'Internaute (consulté le 3 septembre 2012).
  11. « Paris Montsouris, Paris(75), 75m - [1961-1990] », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le 11 mai 2012).
  12. La Seine en amont de Paris. Région Île-de-France, service patrimoines et inventaire.
  13. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Ivry-sur-Seine », sur le site de l'Insee (consulté le 5 juin 2012).
  14. « Plan des quartiers », sur site de la ville d'Ivry-sur Seine (consulté le 19 novembre 2015).
  15. a, b et c Voir dossier dans Ivry ma ville, octobre 2013.
  16. Voir onglet « Projets urbains » sur le site de la ville d'Ivry.
  17. Voir sur rue89.com.
  18. « Chez les habitants d’Ivry, futurs expropriés de la rénovation urbaine », vidéo sur rue89.com.
  19. Source : plan dit plan de Bâle (de Truschet et Hoyau), publication datée 1553.
  20. Voir Liste des monuments historiques du Val-de-Marne.
  21. Source : Page histoire du site de la faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie.
  22. Voir historique sur le site de l'hôpital.
  23. Voir sur la page histoire du site de l'ECPAD.
  24. Voir le témoignage du FTP Vital Marquès sur la libération d'Ivry : [PDF] Vital Marquès, « Ivry libéré », Ivry ma ville, juillet-août 2004, sur le site ivry94.fr, consulté le 1er novembre 2009.
  25. Dossier des archives municipales de la ville d'Ivry.
  26. Voir le fonds Thorez-Vermeersch sur le site de la ville.
  27. Populations légales 2012 des cantons - découpage 2015, sur le site de l'Insee
  28. L'association est dissoute en 2014.
  29. Historique sur le site de l'EPA-ORSA.
  30. La communauté d'agglomération Seine-Amont, sur ivry94.fr.
  31. « Intercommunalité », sur le site de la mairie de Vitry-sur-Seine (consulté le 18 avril 2013).
  32. Décret n° 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
  33. a et b Dominique Meunier, « Pierre Gosnat (PCF) succède à Jacques Laloë à la mairie d'Ivry », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  34. Lucile Métout, « Ivry : le maire PC, Pierre Gosnat, est décédé », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  35. Francis Gouge (Créteil, correspondant), « Pierre Gosnat, maire d’Ivry-sur-Seine, est mort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  36. Olivier Bertrand, « Trois vies dédiées à Ivry-la-rouge. L'histoire des Gosnat raconte celle du PCF en banlieue », Libération,‎ (lire en ligne).
  37. « M. Pierre Gosnat », Archives de la XIIIe législature, Assemblée nationale (consulté le 25 avril 2015).
  38. Clément Chaillou, « Philippe Bouyssou, nouveau maire (PCF) d'Ivry », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  39. Gérald Rossi, « Philippe Bouyssou a été élu maire : Le conseil municipal à majorité PCF-Front de gauche a élu le successeur de Pierre Gosnat », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  40. Jumelage et coopération
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
  43. a et b Dossier dans Ivry ma ville, novembre 2013.
  44. Voir sur le site de l'université Pierre-et-Marie-Curie.
  45. Laboratoire de chimie théorique (LCT), Laboratoire interfaces et systèmes électrochimiques (LISE), Laboratoire de physique moléculaire pour l'atmosphère et l'astrophysique (LPMAA).
  46. Site du CE3P.
  47. a et b Groupe IONIS.
  48. Site de l'ETNA.
  49. Site de l'Institut.
  50. Site de l'IFSI.
  51. Site de l'IONIS STM.
  52. Le Kiosque sur le site de la ville d'Ivry.
  53. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
  54. Guide de la ville d'Ivry 2011, p. 135.
  55. « Paroisses d'Ivry-sur-Seine », sur le site du diocèse de Créteil (consulté le 25 juin 2012).
  56. « Église adventiste du Septième jour d'Ivry-sur-Seine », sur Magazine et réseau social adventiste (consulté le 25 juin 2012).
  57. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le 16 novembre 2013).
  58. Rubrique Histoire, Ivry ma ville, juin 2012.
  59. « Val-de-Marne. Équipement commercial. Centres commerciaux », Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
  60. « Grand ciel : redynamisation au programme », Dominique Slimane, mairie d'Ivry, .
  61. Devenu Carrefour Planet, à la fin de l'année 2011, jusqu'à l'abandon de la dénomination en 2012.
  62. Voir archives d'Ivry-ma-ville, juillet-août 2009.
  63. Base de documentation Mérimée du ministère de la Culture, sur le site culture.gouv.fr.
  64. a et b Voir sur les archives du site de la ville d'Ivry.
  65. Voir archives d'Ivry-ma-ville, décembre 2009.
  66. La société Le Monde Imprimerie (LMI), filiale à 100 % du groupe Le Monde ; cf. dépêche AFP du 12 octobre 2011 sur le conflit social lié au projet de modernisation du site.
  67. Page Portrait dans Ivry ma ville, novembre 2013.
  68. Voir sur ivry94.fr.
  69. Plaquette : « La ZAC du Plateau ».
  70. Source : ministère de l’Économie.
  71. Année d'inscription.
  72. a et b « Les organistes s'organisent » dans Ivry-ma-ville, février 2012.
  73. Père de Dominique Venner, essayiste classé à l'extrême droite.
  74. Voir programme des Journées du patrimoine 2012. L'église fut construite à la mémoire du fils de l'industrielle ivryenne, mort en 1915 lors de la bataille de la Marne.
  75. « Notice no PA00079881 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. Ivry ma ville, septembre 2102, rubrique Histoire.
  77. Voir sur culture.gouv.fr.
  78. « Liberté j'écris ton nom » dans Ivry-ma-ville, septembre 2011.
  79. Implantation des sites de l'Imprimerie nationale.
  80. Elle doit son nom à un notaire parisien qui, au début du XIXe siècle, en était le propriétaire. Celui-ci souhaitait établir des greniers d’abondance assez vastes pour nourrir Paris pendant un an et la fit aménager afin d’y stocker du blé. Plus tard, la cave carrière servit de stockage pour du vin de Bourgogne avant de devenir la champignonnière Deville.
  81. a et b Voir sur le site de la ville d'Ivry, page sur les Journées du patrimoine.
  82. Site du Fonds municipal d'art contemporain sur paris.fr.
  83. Rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France consacré au patrimoine muséographique de Paris.
  84. Un autre « arbre de la liberté » a été planté en 1989 lors des commémorations du bicentenaire de la Révolution française ; il s'agit d'un cèdre vert, situé place Jean-Ferrat, à la porte d'Ivry.
  85. Le parc des Cormailles sur le site du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.
  86. Son administration dépend de la ville de Paris.
  87. Voir Cimetières parisiens.
  88. Le Luxy sur le site de la ville d'Ivry.
  89. Historique du théâtre sur le site de la ville d'Ivry-sur-Seine
  90. Fondé en 1972 par Antoine Vitez
  91. Voir site du théâtre Aleph.
  92. Site d'information de l'association Jazz'Ivry
  93. Site de la galerie Fernand Léger.
  94. Le Parisien, Ivry-sur-Seine, 8 avril 2011.
  95. Annuaire interactif des artistes d'Ivry sur le site de la ville.
  96. En 1952, leurs corps sont incinérés et l'urne contenant leurs cendres est placée dans la crypte de la chapelle de la Sorbonne au côté de douze universitaires-résistants.
  97. Christine Mateus, « Jean Ferrat garde une place dans le cœur d’Ivry : C’est sans doute la première place Jean-Ferrat de France. Elle est inaugurée aujourd’hui dans la ville où l’artiste a vécu quarante ans. », Le Parisien, édition 94,‎ (lire en ligne)
  98. Anatole Lewitsky, Léon-Maurice Nordmann, Georges Ithier, Jules Andrieu, René Sénéchal, Pierre Walter et Boris Vildé.
  99. Voir sur le site du conseil général du Val-de-Marne.
  100. Roger Aubenas, Robert Ricard, Histoire de l'Eglise, Volume 15 : de L'Église et la Renaissance, Bloud & Gay,‎ ("21+juin+1491" lire en ligne)
  101. Annonce du décès de Lise London sur le site de la ville d'Ivry.
  102. En France lui ont été remis la croix du combattant volontaire de la Résistance et la médaille commémorative de la guerre 1939-1945 pour sa participation à la résistance française.
  103. Banque du Blason
  104. Voir sur le site de l'auteur.