Cachan

Cachan | |||||||||||||||
Vue nocturne des Aqueducs d'Arcueil et de Cachan. |
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![]() Blason |
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Administration | |||||||||||||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||||||||||||
Département | Val-de-Marne | ||||||||||||||
Arrondissement | l'Haÿ-les-Roses | ||||||||||||||
Canton | Cachan (chef-lieu) | ||||||||||||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris | ||||||||||||||
Maire Mandat |
Jean-Yves Le Bouillonnec 2014-2020 |
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Code postal | 94230 | ||||||||||||||
Code commune | 94016 | ||||||||||||||
Démographie | |||||||||||||||
Gentilé | Cachanais | ||||||||||||||
Population municipale |
29 462 hab. (2013) | ||||||||||||||
Densité | 10 753 hab./km2 | ||||||||||||||
Géographie | |||||||||||||||
Coordonnées | 48° 47′ 31″ N 2° 19′ 55″ E / 48.7919444444, 2.3319444444448° 47′ 31″ Nord 2° 19′ 55″ Est / 48.7919444444, 2.33194444444 | ||||||||||||||
Altitude | Min. 42 m – Max. 111 m | ||||||||||||||
Superficie | 2,74 km2 | ||||||||||||||
Localisation | |||||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||||||||||||
Site web | ville-cachan.fr | ||||||||||||||
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Cachan est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Cachanais.
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Urbanisme
- 3 Histoire
- 4 Politique et administration
- 5 Population et société
- 6 Économie
- 7 Culture locale et patrimoine
- 8 Pour approfondir
- 9 Notes et références
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Cachan est située dans la proche banlieue sud de Paris, à deux kilomètres des portes d'Orléans et d'Italie et à 7,4 kilomètres au sud de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1].
À l'ouest du Val-de-Marne et en limite des Hauts-de-Seine, elle est voisine des communes suivantes : Arcueil au nord, Villejuif à l'est, L'Haÿ-les-Roses au sud-est, Bourg-la-Reine au sud-ouest, et Bagneux à l'ouest.
La commune s'étend sur toute la largeur de la vallée de la Bièvre, d'un coteau à l'autre. Au sommet du coteau, le parc panoramique offre une vue quasi-exhaustive de la commune ainsi qu'une belle vue sur le sud-ouest de Paris et la Tour Eiffel.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
- Route Nationale N 20 (aujourd'hui, RD 920, reliant Paris - Porte d'Orléans à la frontière franco-espagnole d'un seul trait. Elle a été, sur une partie de son parcours, remplacée par l'autoroute A20 afin de permettre le désenclavement du Massif central).
: Mitry - Claye ou Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV ou Robinson ou Saint-Rémy-lès-Chevreuse
RATP 162
RATP 184
RATP 186
RATP 187
RATP 197
RATP 297
N14
N21
- v1
- v3
Voies routières[modifier | modifier le code]
La RD 920[2] (anciennement appelée RN 20) passe à la limite ouest de Cachan, et vers le nord, permet de rejoindre la Porte d'Orléans en dix minutes. À l'est, les autoroutes A 6A et A 6B se rejoignent à la périphérie de Cachan.
Transports[modifier | modifier le code]
Cachan est desservie par deux stations sur la ligne du RER B - Arcueil-Cachan et Bagneux. La gare d'Arcueil-Cachan est sise sur le territoire de la commune de Cachan. Elle sera aussi reliée à la rocade du Grand Paris, faisant de Cachan un pôle de croisement majeur[3].
De nombreuses lignes de bus relient Cachan à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
ainsi que par le réseau des transports de proximité du Val de Bièvre (Valouette), cogéré par le Val de Bièvre et la RATP.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Les quartiers de la ville sont :
- le Centre-ville,
- le Coteau,
- la Cité-Jardins,
- la Plaine,
- la Prairie,
- la Grange Ory,
- St Jean,
- les Lumières.
Logement[modifier | modifier le code]
Cachan compte 10 828 résidences principales réparties comme suit :
- 23 % de pavillons
- 75 % de logements collectifs
- 2 % de structures d'hébergement spécifique.
- 44 % des habitants sont propriétaires
- 53 % des habitants sont locataires
- 3 % hébergés ou logés à titre gratuits
Le parc social représente 3 729 résidences principales. Il est composé de logements allant du F1 au F5. En termes de typologie, les F3 représentent 44% du parc social, les logements de type 4 et 5 étant peu nombreux.
Cachan compte 11 bailleurs sociaux :
- dont 3 offices publics : Cachan-Habitat OPH qui gère un patrimoine de 2043 logements (1431 logements OPH + 612 SAIEM, soit 52% de l’offre sociale communale), Valophis (800 logements soit 21% de l’offre sociale communale) et Paris-Habitat.
- dont 8 SA HLM : I3F, Efidis, Batigère, Aximo, OGIF, Osica, La Sablière, Moulin Vert.
Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]
En 2005 la dalle du marché de la Plaine et le parc de stationnement souterrain qu'elle surmonte ont été réaménagés[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Plusieurs étymologies fantaisistes ont été proposées pour expliquer l'origine du nom de la ville (caticantus qui signifierait « chant du chat » ; « canton caché ») : Camille Jullian propose en 1922 lors d'un cours au Collège de France une étymologie celtique, où Caticantus désignerait un lieu caractérisé par la présence de sources.
En 1877, ce lieu-dit de la paroisse d'Arcueil a pris une telle importance qu'il est rattaché à la ville pour former désormais un unique bloc : Arcueil-Cachan. C'est seulement en 1922 que les habitants de Cachan obtiennent la séparation des deux bourgs et que Cachan devient une commune indépendante.
Histoire[modifier | modifier le code]
Les origines[modifier | modifier le code]
Cachan était connu sous Louis le Débonnaire et avait jadis une léproserie. Charles le Chauve, en 872, confirma à l'abbaye de Saint Germain des Prés la possession de ses domaines à Cachan.
Un titre daté de 1308 montre que Philippe le Bel y avait une maison de plaisance. Charles le Bel l'habita et le roi Jean II l'agrandit en 1353. Le duc de Berry posséda le manoir, en fit cadeau à Bertrand Duguesclin, qui, en 1377, le vendit au duc d'Anjou. En 1424, cette antique maison s'appelait encore l'hôtel du roi.
En 1583, les moines de l'abbaye de St Germain des Prés étaient seigneurs de Cachan.
Le le roi rendit un arrêt pour porter les eaux de Cachan dans l'aqueduc d'Arcueil.
Deux fontaines et le nom d'un quartier évoquent le temps où les poètes de la Pléiade (XVIe siècle) fréquentaient la vallée, attirés par les baignades dans la Bièvre, le vin et les melons. Certains archéologues pensent qu'il y aurait à Cachan un ancien palais des rois de France du temps des Mérovingiens.
Jules Michelet mentionne la ville dans son "Histoire de la Révolution française I" (volume II, collection Folio), histoire livre 8, chapitre 8, p. 1287: "il est infiniment probable qu'il [Danton] alla d'abord à Cachan, petit village sur la route, où put le recevoir Camille Desmoulins, chez sa belle-mère, la mère de Lucile, l'amie de Mme Danton."
Création de la commune de Cachan[modifier | modifier le code]
La commune de Cachan n'existe que depuis 1923. Elle était auparavant un hameau puis un quartier plutôt bourgeois et rural de l'industrielle commune d'Arcueil.
Le , le nom de Cachan est adjoint à celui d'Arcueil pour former Arcueil-Cachan. Au cours du temps, cependant, les deux communes commencent à s'affirmer indépendamment. En 1902, une décision du conseil municipal d'implanter une nouvelle école à Arcueil – qui comptait déjà plusieurs établissements scolaires, alors que Cachan ne disposait que d'une maternelle – déclenche un mouvement de protestation des citoyens de la commune qui culmine en 1911 en une pétition réclamant la séparation d'avec Arcueil.
Cachan est devenue une ville bourgeoise pendant qu'Arcueil se peuplait d'ouvriers et élisait une majorité communiste.
Le , le conseil général de la Seine donne un avis favorable et le , le Parlement vote la loi entérinant la création de Cachan[5].
Plus anecdotiquement, il semble que Cachan ait été le point de départ de la plaisanterie des boîtes aux lettres roses[6] qui se répandit à Montmartre[7].
L'affaire des « squatters » de Cachan[modifier | modifier le code]
Courant août 2006, plusieurs centaines d'immigrés d'Afrique subsaharienne majoritairement en situation régulière[8] sont expulsés d'un bâtiment appartenant au Crous de Créteil sur le campus de l'École normale supérieure. Le bâtiment était alors désaffecté en vue d'une prochaine démolition afin de reconstruire un « parc de stationnement boisé ». Les personnes se retrouvant dans la rue malgré une proposition de relogement d'un mois, le maire de Cachan souhaite apaiser les choses en les relogeant exceptionnellement dans le gymnase d'une école. L'affaire est d'autant plus complexe qu'ils souhaitent être relogés dans un même lieu. Le dossier se complique ensuite avec l'arrivée au gymnase d'autres personnes sans rapport avec les « squatters de Cachan ». La préfecture annonce qu'elle limitera ses offres de relogement à 102 familles soit environ 220 personnes, mais la mairie recense 516 occupants dans le gymnase. Le , Lilian Thuram et Patrick Vieira créent une polémique en invitant, pour un match de football, certains de ces expulsés. Initiative approuvée par certaines associations telle que SOS Racisme mais critiquée par certains hommes politiques de droite comme Philippe de Villiers[9]. Mercredi , Patrick Gaubert et Dominique Sopo, président de SOS Racisme ainsi que Pierre Henry, directeur général de France terre d'asile, acceptent une mission de médiation à la demande de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur. Selon le Ministère de l'Intérieur et les explications de Claude Guéant, cette mission aurait débuté plusieurs jours avant l'annonce faite à la presse, voir Le Monde[10] et Le Figaro[11].
Un an après l'affaire des « squatters de Cachan », la plupart des personnes ont pu obtenir soit un logement provisoire, soit un titre de séjour[12]. Les associations comme France Terre d'Asile soulignent que le gouvernement a donné des papiers à 231 des occupants[13].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale et territoriale[modifier | modifier le code]
Par décret du relatif à la Métropole du Grand Paris[14], Cachan intégrera, à compter du , avec les autres villes de la communauté d'agglomération du Val-de-Bièvre, l'établissement public territorial T12.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Depuis 1949, trois maires se sont succédé à Cachan :
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Une partie des bâtiments de Cachan est chauffé au moyen d'une centrale géothermique situé non loin du centre ville.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Au 5 avril 2010, Cachan est jumelée avec :
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
En 2013, la commune comptait 29 462 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1926. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].
Enseignement[modifier | modifier le code]
Cachan est située dans l'académie de Créteil. Cachan accueille de nombreux établissements d'enseignement, dont des établissements d'enseignement supérieur de renom.
Établissements scolaires[modifier | modifier le code]
La ville administre six écoles maternelles et cinq écoles élémentaires communales.
Le département gère deux collèges (collège Victor-Hugo et collège Paul-Bert)[18] et la région Île-de-France deux lycées[19] : le lycée polyvalent Gustave-Eiffel[20], et le lycée d'enseignement général et technologique Maximilien-Sorre[21], qui disposent de classes préparatoires aux concours des grandes écoles pour, respectivement, les sciences de l'ingénieur et l'économie-gestion.
Cachan dispose également d'un établissement scolaire privé, le collège Saint-Joseph.
Vie universitaire[modifier | modifier le code]
- L'École normale supérieure de Cachan (ENS-Cachan), ex-ENSET.
- L'École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie (ESTP), fondée par Léon Eyrolles, ancien maire de la commune.
- L'École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction de Cachan (ESITC), sur le même campus[22].
- Un IUT de l'Université de Paris XI préparant au DUT de technicien supérieur en génie électrique ou génie mécanique
- L'École supérieure d'ostéopathie et de biomécanique appliquée (OSTEObio), établissement d'enseignement privé préparant au diplôme d'ostéopathie.
Vie associative[modifier | modifier le code]
- L'association d'aide au développement Solidarité Normalienne[23], basée sur le campus de l'ENS de Cachan, agit pour le développement des pays du sud, et également au niveau local avec des projets concernant l'éducation et l'environnement.
- Praccis[24] (PouR l'ACquisition d'une CItoyenneté Scientifique) tente, par des ateliers ludiques au collège Victor Hugo, de donner goût à des collégiens aux études scientifiques.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Le Prix littéraire de l'ENS de Cachan (en partenariat entre la ville de Cachan, l'ENS et une librairie locale). Le prix existe depuis 2001. Les livres primés sont des premiers romans. Le jury est composé de 15 normaliens qui lisent une sélection de 15 livres, parus depuis un an maximum, établie par un comité de pilotage[25].
- Le festival d'arts vivants Les sENS de l'Art[26], organisé tous les ans à l'ENS de Cachan. Sur une durée de 5 jours se succèdent soirée court-métrages, spectacles de théâtre, d'improvisation, de danse, de cirque, d'humour, et surtout des concerts lors de la soirée du samedi. Le dernier jour, dimanche, est consacré aux enfants, invités à participer à des activités culturelles.
- Le Festival de cinéma africain Afrique sur Bièvre[27] a lieu tous les ans en novembre-décembre dans le Val-de-Bièvre.
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
- Le stade municipal Léo Lagrange.
- Le stade municipal André Dumotel.
- La piscine municipale.
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Les Cachanais disposent de lieux de cultes catholique, juif et musulman.
La commune de Cachan appartient au « secteur du Val-de-Bièvre »> du diocèse de Créteil. La paroisse Sainte-Germaine et Saint-Jean dispose de deux lieux de culte : l'église Sainte-Germaine et l'église Saint-Jean-l'Évangéliste[28].
Une mosquée Masjid Al-Falah est implantée à Cachan[29], de même qu'une synagogue[30].
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 587 €, ce qui place Cachan au 2 552e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[31].
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Églises[modifier | modifier le code]
Église Sainte-Germaine[modifier | modifier le code]
En 1927, Cachan était la seule commune du département de la Seine à n'avoir ni église, ni chapelle[32]. La première église de Cachan, Sainte-Germaine, fut construite de 1929 à 1935. Mais son premier curé prit rapidement conscience de l'isolement, dans la nouvelle paroisse, de la Cité-Jardin construite près de Bourg-la-Reine au début des années 1920. Elle est décorée en 1941 d'une fresque de Marthe Flandrin.
Église Saint-Jean l'Évangéliste[modifier | modifier le code]
C'est alors que germa l'idée de doter ce quartier d'une chapelle. En 1936, un terrain fut offert à l'Église et en juin de la même année le cardinal Verdier bénit la première pierre d'une chapelle dédiée à Saint-Jean l'Évangéliste, chapelle qui allait être la centième construite par l'Œuvre des Chantiers du Cardinal[33]. Le plan de l'édifice rappelle ceux du roman auvergnat du XIe siècle avec en particulier une nef carrée coiffée d'un toit à quatre pentes tenu par des arcs d'ogive qui portent la lanterne à 13 mètres du sol. Un campanile associé à l'église domine le quartier du haut de ses 33 mètres. L'appareil des murs extérieurs est formé de moellons bruts, rugueux et inégaux, qui confèrent à l'édifice une touche quelque peu romane. La charpente apparente en bois donne au volume intérieur originalité et simplicité. De simple chapelle à l'origine, Saint-Jean devint en 1959 une église paroissiale. Sans être un joyau de l'art religieux contemporain, cette église présente un certain cachet et sa beauté aide à prier[34].
Mairie[modifier | modifier le code]
La mairie, imposante par volonté de revanche sur la commune d'Arcueil, est une œuvre construite au début des années 1930 par les architectes Joannès Chollet, René Chaussat, Yves Chaussat et surtout Jean-Baptiste Mathon, Premier Grand Prix de Rome et inaugurée en 1935. Cet édifice est fortement influencé par les préceptes architecturaux de l'École hollandaise, née au cours de la décennie précédente.
Parcs et jardins[modifier | modifier le code]
La commune abrite plusieurs espaces verts témoignant de son riche passé :
- Le parc départemental Benjamin Raspail : situé en plein cœur de la ville, derrière l'Hôtel de ville, le parc Raspail est le plus grand de Cachan avec ses 3,08 hectares. Il constitue la dépendance d'un château aux dimensions modestes édifié au XVIIIe siècle et est agrémenté d'une orangerie (de 1903 à 1940 et à nouveau depuis les années 1990, transformée en espace d'expositions artistiques), ainsi que d'une riche bambouseraie.
- Le jardin panoramique départemental : situé en hauteur, sur le quartier du Coteau, ce jardin de 1,66 hectare offre une vue panoramique sur toute la commune et au-delà, jusqu'à Paris[35].
- Le jardin public du Commandant Simmonin.
- Le square de la Libération.
- Le jardin du Vallon près du château des Arcs.
- La ville est distinguée par l'appellation "Ville fleurie" et vient d'obtenir en octobre 2015 la distinction "4 fleurs" du Comité national pour le fleurissement de la France !
Fontaines et rivière[modifier | modifier le code]
- La rivière Bièvre traverse Cachan ; elle était entièrement canalisée et enterrée depuis les années 1930 pour cause d'insalubrité. Un projet pour assainir et redécouvrir la Bièvre en plusieurs endroits dans le cadre de la politique d'environnement de la Communauté d'agglomérations a eu lieu. La Bièvre est de nouveau découverte à Cachan depuis le 21 octobre 2006.
- La fontaine, rue Gallieni : anciennement située place Gambetta.
Aqueducs[modifier | modifier le code]
- Voir aussi Aqueducs d'Arcueil et de Cachan.
Cachan en possède rien moins que quatre dont trois en parfait état de conservation :
- L'aqueduc gallo-romain (vestiges), qui approvisionnait probablement les thermes romains de Cluny, mais aucun vestige ne permet de l'affirmer avec certitude ;
- L'aqueduc Médicis, construit sur ordre de Marie de Médicis à partir de 1613 pour alimenter son château et jardin du Luxembourg (actuel Sénat) ;
- L’aqueduc de la Vanne, imposante surélévation de la fin du XIXe siècle construite par l'ingénieur Eugène Belgrand ;
- L'aqueduc du Loing et du Lunain.
Monuments classés ou inscrits[modifier | modifier le code]
- Château dit fief des Arcs, dit château de Provigny, dit maison Renaissance ; pont aqueduc, classés en 1875[36]
- Maison Renaissance (ancien Fief des Arcs), classée en 1875[37]
- Demeure dite fondation Raspail, inscrite le 6 mars 1933[38]
- Aqueduc des Eaux de Rungis, classé le 26 février 1991[39],[40]
- Ancien aqueduc des eaux de Rungis ou aqueduc Médicis, classé le 4 mars 1994[41]
- Maison Eyrolles, inscrite le 6 janvier 1997[42]
- École supérieure dite école spéciale des Travaux publics, inscrite en 1997[43]
- Hôtel de ville de Cachan, inscrit le 11 mars 2002[44]
Sites remarquables[modifier | modifier le code]
- Le cimetière municipal abritant plusieurs tombes notables ;
- Le marché Carnot ;
- Les aqueducs ;
- L'école nationale de musique, de danse, et d'art dramatique.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Une médiathèque et ses deux bibliothèques décentralisées.
- Le théâtre municipal et sa galerie d'art contemporain.
- Le cinéma "La Pléiade" : complexe de trois salles d'exclusivité, géré par la société UGC, et possédant le label "Art et Essai".
- L'École nationale de musique, de danse et d'art dramatique.
- DIMADO au Mini Club du Coteau (angle rue Gaston Audat/Étienne Dolet) Club de loisirs de la ville de Cachan, pour les collègiens et lycéens.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Au XIXe siècle[modifier | modifier le code]
- Benjamin Raspail (° 1823 – † 1899) - Peintre et député, mort à Cachan
Au XXe siècle[modifier | modifier le code]
- Léon Eyrolles (° 1861 – † 1945) - Ingénieur et fondateur de l'École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie (ESTP).
- Robert Wlérick (° 1882 - † 1944) - Sculpteur, avait ses ateliers à Cachan.
- Geer Van Velde (° 1888- † 1977) - Peintre, son atelier existe toujours, dans le quartier du Coteau.
- Raymond Martin (° 1910 – † 1992) - Membre de l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France.
- Joseph Archepel (° 1925) - Peintre verrier, installe son atelier à Cachan en 1955.
- René-Louis Lafforgue (° 1928 – † 1967) - Chanteur de music-hall.
- Pierre Mauroy (° 1928 - † 2013) - Premier ministre, élève à l'École normale nationale d'apprentissage (ENNA) de Cachan.
- Marie-Noëlle Lienemann (° 1951) - Secrétaire d'État au Logement (gouvernements de Pierre Bérégovoy et de Lionel Jospin), élève à l'ENSET Cachan.
- Jacques Monory (°1924) - Peintre français
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Les armes de Cachan se blasonnent ainsi : Ecartelé : au premier et au quatrième d'azur semé de fleurs de lys d'or, au deuxième et au troisième d'argent à l'aigle bicéphale au vol abaissé de sable, becquée, membrée et armée de gueules, au bâton du même brochant sur le tout[45]. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- État des communes à la fin du XIXe siècle : Arcueil-Cachan, notice historique & renseignements administratifs, Paris, Montévrain, 1901
- André Desguines, Histoire d'Arcueil-Cachan
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références[modifier | modifier le code]
- « Calcul de l'orthodromie entre Cachan et Paris » (consulté le 5 avril 2010)
- « Aménagement de la route départementale 920 », sur site spécifique créé par le conseil général des Hauts-de-Seine (consulté le 18 septembre 2009)
- http://www.metrograndparis.com/Un-reseau-en-rocade.html
- www.klekoon.com, « Appels d'offres : aménagement paysager de la dalle de la Plaine et requalification du parking souterrain, à Cachan. », sur www.klekoon.com (consulté le 26 janvier 2016)
- Cachan : création de la commune, son évolution, sa modernisation : 1923-1935
- Art Of Graffiti Bougez avec la poste / 3D Graffiti.keusta.net
- http://julbordier.free.fr/papiers/express/Scans/La%20poste%20mise%20au%20rose.jpg
- Le syndrome de Cachan, Jacques Attali, L'Express,
- 81 ex-squatters de Cachan invités pour France-Italie, polémique ; Libération ; (article en ligne)
- Le Monde du 04-10-06
- Le Figaro du 04-10-06
- Squat de Cachan : un an après, le bilan est positif | Politique | Actualité
- France Terre d Asile - Cachan, la vérité : le défi migratoire
- Décret n° 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le 5 avril 2010)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
- « Les collèges », sur site de l'académie de Créteil, (consulté le 5 avril 2010)
- « Les lycées », sur site de l'académie de Créteil, (consulté le 5 avril 2010)
- « Le lycée Gustave Eiffel », sur site de l'académie de Créteil (consulté le 6 avril 2010)
- « page d'accueil », sur site de l'enc Cachan (consulté le 6 avril 2010)
- esitc
- L'association d'aide au développement Solidarité Normalienne
- Praccis
- Les activités culturelles des normaliens
- Le festival Les sENS de l'art
- Afrique sur Bièvre, association organisatrice d'un festival de cinéma africain dans le Val-de-Bièvre
- « L'Église catholique du Val-de-Bièvre vous accueille... », sur le site du secteur Val-de-Bièvre (consulté le 30 octobre 2011)
- « Mosquée de Cachan », sur le site du guide musulman (consulté le 30 octobre 2011)
- « Synagogue de Cachan », sur le site des oratoires du Val-de-marne (consulté le 30 octobre 2011)
- « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'INSEE (consulté le 9 septembre 2009)
- Revue des Chantiers du Cardinal, no 118, juin 1992, p. 17
- Revue des Chantiers du Cardinal, no 118, juin 1992, p. 18
- Père Louveau, Pierre Pierrard, Histoire et architecture de l'église Saint-Jean l'Évangéliste de Cachan
- Voir
- « Notice no IA94000383 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no PA00079856 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA94000382 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no PA00079845 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA94000310 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no PA00086607 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no PA94000004 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA94000347 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no PA94000015 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- Banque du Blason