Arcueil

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Arcueil
Les aqueducs d'Arcueil, illuminés la nuit depuis le 7 mars 2009.
Les aqueducs d'Arcueil,
illuminés la nuit depuis le 7 mars 2009.
Blason de Arcueil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Canton Cachan
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Daniel Breuiller
2014-2020
Code postal 94110
Code commune 94003
Démographie
Gentilé Arcueillais
Population
municipale
19 746 hab. (2013)
Densité 8 475 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 27″ N 2° 20′ 10″ E / 48.8075, 2.33611111248° 48′ 27″ Nord 2° 20′ 10″ Est / 48.8075, 2.336111112
Altitude Min. 42 m – Max. 105 m
Superficie 2,33 km2
Localisation

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Liens
Site web arcueil.fr

Arcueil est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France, faisant partie de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre et du syndicat Paris Métropole.

C'est une commune urbanisée à plus de 90 % et disposant en 2010 de 45 % de logements sociaux[1], de quelques espaces verts et entièrement en cuvette. Son urbanisation date de plusieurs époques successives, ce qui se traduit par une juxtaposition de bâtiments de divers styles (brique, maison de maître, immeuble en béton), de bâti neuf et ancien, de friches industrielles et de bâtiments à l'abandon.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue de la commune d'Arcueil en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

Arcueil est l'une des 47 communes du Val-de-Marne, dont le chef-lieu est Créteil. Elle fait partie de l'arrondissement de l'Haÿ-les-Roses.

La commune est située à 2 km au sud de Paris (Porte d'Orléans). Elle est traversée par la Bièvre, recouvrant les versants de sa vallée entre les plateaux de Longboyau et de Montrouge, entre l'ex-RN 20 à l'ouest et l'A 6 à l'est. Elle est à la limite des Hauts-de-Seine.

Arcueil est limitrophe des six communes suivantes : Gentilly au nord, Le Kremlin-Bicêtre à l'est, Villejuif au sud-est, Cachan au sud pour le Val-de-Marne, Bagneux à l'ouest et Montrouge au nord-ouest pour les Hauts-de-Seine.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Sa superficie est de 233 hectares[2] dont 20 hectares d'espaces verts.

Arcueil est traversée par la Bièvre dont le cours est entièrement canalisé (un projet de réouverture de la rivière est en cours d'étude).

Arcueil a un climat tempéré.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Arcueil est desservie par les voies routières suivantes :

  • A6.a (traversant)
  • A6.b (sortie 2, carrefour des 4 Chemins)
  • D 920 (ex-RN20)
  • D 61

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Deux pistes cyclables traversent Arcueil, passant devant l'hôtel de ville, l'une longeant la coulée verte Bièvre-Lilas, le long de la RD161[3], l'autre de La Vache-Noire vers Ivry, en passant par Le Kremlin-Bicêtre.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La gare RER Laplace, à Arcueil.

Arcueil est desservie par deux gares du RER B : la gare de Laplace, située en zone tarifaire 2, et celle d'Arcueil-Cachan, située en zone tarifaire 3 et sur le territoire de la commune de Cachan, à la lisère sud d'Arcueil.

La commune d'Arcueil est desservie par de nombreuses lignes de bus RATP (57, 162, 184, 186, 187, 188, 197, 216, 297, 299, 323, 380 et Orlybus) et par certaines lignes du réseau de bus Valouette (v1, v4 et v5). Ce dernier, à la charge de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre, est en service depuis le , en remplacement de la navette municipale Arc'Bus. Ce service de bus gratuit est exploité par la RATP.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 90,05 % 209,54
Espace urbain non construit 8,99 % 20,93
Espace rural 0,95 % 2,22
Source : Iaurif[4]

Quartiers[modifier | modifier le code]

La ville d'Arcueil est divisée en différents quartiers ayant chacun leur conseil de quartier.

  • Le quartier Henri-Barbusse.
  • Le quartier Jean-Macé et la cité-jardins.
  • Le quartier Joliot-Curie.
  • Le quartier Jules-Ferry.
  • Le quartier Laplace.
  • Le quartier du plateau Kergomard.

Logements[modifier | modifier le code]

Cités HLM[modifier | modifier le code]

Arcueil, avec environ 45 % de son parc locatif en HLM, possède un nombre important de cités HLM caractérisées pour la plupart par un faible nombre de niveaux (sept étages au plus). Ces cités HLM servent également de points de repère dans la ville. Elles sont même plus utilisées que les quartiers pour indiquer la localisation d'un lieu.

  • La résidence du Chaperon Vert.
  • La résidence de la Vache Noire (Quartier concerné par un projet de renouvellement urbain signé avec l'ANRU).
  • La résidence de l'Église.
  • La cité-jardin (voir ci-dessous).
  • La résidence des Irlandais
  • La résidence Auguste-Delaune
  • La résidence Paul Vaillant-Couturier
  • La résidence Cherchefeuille.
  • La résidence Clément-Ader
  • La résidence Raspail
  • La résidence Émile-Zola
  • La résidence de la Maison des Gardes
  • La résidence Lénine
  • La résidence du Clos des Guises (livrée en 2007)
  • La résidence Antoine-Marin (livrée en 2008)
  • La cité paysagère (livrée en 2008)

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La ville, appelée autrefois Arculi, avant de devenir Arcueil, doit son nom aux arches du premier aqueduc[5].

Quelques repères[modifier | modifier le code]

Construit par les Romains pour amener l'eau puisée à Rungis jusqu'aux thermes de Lutèce, sur le site de l'actuel musée de Cluny[5], l'aqueduc fut reconstruit au XVIIe siècle.

La commune était rattachée à la paroisse de Gentilly, tout comme le hameau de Cachan dont les histoires se sont entrecroisées. Arcueil fut une ville appréciée comme lieu de promenade et de villégiature, notamment par Ronsard[6]. En 1768, le marquis de Sade y avait loué une maison où il y avait emmené une jeune femme sans fortune qu'il soumit à ses fantasmes.[réf. nécessaire]

La construction par Thomas Francine, de 1613 à 1624, de l'aqueduc Médicis, en l'honneur de sa commanditaire, sur le tracé de l'aqueduc romain, donne de l'importance au village. L'ouvrage a quatre cents mètres de long et vingt quatre mètres d'élévation au maximum. La Bièvre coule sous deux des arcades et arrosait un parc remarquable par la hauteur des arbres et leur luxuriante végétation.

L'urbanisation de la commune s'accélère, on assiste à l'aménagement de la place de l'église (à l'emplacement de l'ancien cimetière) et à la construction des premiers lotissements. À la suite de différends entre Arcueillais et Cachanais, la loi du 26 décembre 1922 crée la commune distincte de Cachan.

Les maires Émile Raspail et, plus récemment, Marius Sidobre et Marcel Trigon ont marqué la ville.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Arcueil est le siège de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Pour les échéances électorales de 2007, Arcueil a fait partie des 82 communes[7] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter.

Administration municipale et territoriale[modifier | modifier le code]

Par décret du relatif à la Métropole du Grand Paris[8], Arcueil intègre, à compter du , avec les autres villes de la communauté d'agglomération du Val-de-Bièvre, l'établissement public territorial T12.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'hôtel-de-ville.
Article détaillé : Liste des maires d'Arcueil.

Trois maires se sont succédé depuis 1944 :

Liste des maires d'Arcueil de la Libération à nos jours
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1964 Marius Sidobre PCF  
1964 1997 Marcel Trigon[9] PCF puis CAP Conseiller général (1985 → 2004)
1997 en cours
(au 15 mai 2015)
Daniel Breuiller CAP-Gauche citoyenne puis EELV Conseiller général (2004 → 2015)
Conseiller départemental de Cachan (2015 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Instances militaires[modifier | modifier le code]

La ville héberge le Centre géographique interarmées (CGI).

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune comptait 19 746 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 338 1 168 1 200 1 439 1 809 1 746 1 734 2 701 3 071
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 957 4 078 5 024 5 258 5 299 6 067 6 465 6 088 7 064
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 425 9 237 11 319 14 966 12 559 16 200 16 590 16 340 18 067
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011
20 224 21 877 20 330 20 064 20 334 18 061 19 129 19 847 20 100
2013 - - - - - - - -
19 746 - - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2004[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges à Arcueil en 1999[13] en pourcentage.
Hommes Classe d’âge Femmes
95 et plus
0,1 
3,7 
75-94
7,6 
10,6 
60-74
12,9 
19,3 
45-59
18,1 
25,9 
30-44
24,1 
21,2 
15-29
20,7 
19,3 
0-14
16,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Arcueil est située dans l'académie de Créteil.

Petite enfance[modifier | modifier le code]

La ville administre un relais d'assistantes maternelles et deux crèches Marie-Claude Vaillant-Couturier et Paul-Eluard. Le département administre les deux crèches Berthollet et Trubert.

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

La ville administre six écoles maternelles : Louise-Michel, Henri-Barbusse, Jules-Ferry, Pauline-Kergomard, Danièle-Casanova et Olympe-de-Gouges. Et cinq écoles élémentaires communales : Henri-Barbusse, Jules-Ferry, Aimé-Césaire (celle-ci, a été inaugurée en novembre 2010, remplaçant Laplace), Jean-Macé et Olympe-de-Gouges (cette dernière a été inaugurée en janvier 2010).

Le département gère le collège Dulcie-September, né de la fusion des deux établissements d'Arcueil, les collèges Évariste-Galois et Jean-Jaurès. La première pierre en a été posée le samedi 26 septembre 1992 par des élus du conseil général du Val-de-Marne et le maire d'Arcueil. Il a été inauguré en avril 1994.

Vie universitaire[modifier | modifier le code]

  • Groupe CESI
  • Centre des Hautes Études de la Construction CHEC

Autres[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

L'offre de santé sur la ville d'Arcueil se concentre autour des médecins libéraux (médecine générale, dentiste…) et du Centre municipal de santé Maï-Politzer.

Au second semestre 2006, on compte sept pharmacies sur Arcueil, effectuant un roulement avec celles de Cachan pour les gardes de nuit et du dimanche.

L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier universitaire Kremlin-Bicêtre. La maternité la plus proche est la clinique nouvelle Ambroise-Paré à Bourg-la-Reine, en attendant l'ouverture d'une maternité sur le site du Kremlin-Bicêtre.

Plusieurs vétérinaires exercent à Arcueil, qui dispose aussi d’une clinique vétérinaire spécialisée dans les soins intensifs (couveuses, perfusion…).

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Il existe un club informel de jeunes étudiants ambitieux et déjantés de Sciences Po Paris qui se font appeler les Fils d'Arcueil, en référence à la fréquence des examens que toutes les promotions du Collège universitaire de l'école sont amenés à passer dans la Maison des examens de la ville. Le club est réputé pour son énergie et sa dimension secrète ainsi que par les performances sportives et festives que ses membres accomplissent lors du traditionnel Critérium inter-IEP organisé chaque année dans un IEP différent.

Les Fils d'Arcueil vouent un culte particulièrement prononcé pour la ville d'Arcueil.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2012, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 474 €[14].

Le nombre de ménages fiscaux était de 8 349 avec 19 379,5 personnes dans les ménages. La part de ces ménages imposés était de 70,6 %[14].

Emploi[modifier | modifier le code]

Arcueil possède un tissu économique dynamique et une diversité d'entreprises (présence de grandes entreprises et d’un réseau de PME très important). Cependant, les entreprises présentes possèdent un fort turnover et les grandes entreprises sont peu bénéfiques à l’économie locale[réf. nécessaire].

Son taux d’emploi est élevé (1,3 en 1999 contre 0,77 en Val-de-Marne)[réf. nécessaire]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Arcueil possède un centre commercial, Forum 20, de taille modeste pour la région parisienne, situé sur la D920 (anciennement RN 20), avec pour locomotive un hypermarché Cora.

Au carrefour de La Vache Noire situé également sur la D920, a été réalisé l'un des plus importants projets d'aménagement en Île-de-France des années 2000. L'opération a été confiée à la société d'économie mixte dédiée à l'aménagement et au développement du Val-de-Marne (SADEV94) ; elle comprend deux zones d'aménagement concerté : la « ZAC de la Vache Noire » et la « ZAC des Portes d’Arcueil »[15]. Un centre commercial qui a la particularité de ne pas contenir d'hypermarché et qui fait partie des 5 plus grands centres commerciaux du Val-de-Marne a été ouvert au public le 7 septembre 2007[16]. Implanté en face du centre commercial, un « Mégarama », complexe cinématographique de six salles, renforce l'attractivité de ce pôle urbain[17].

La commune possède également un fort tissu de commerces de proximité situés autour de deux pôles : l'avenue Laplace et le centre historique.

Malgré la taille modeste de la ville, un nombre important de grandes entreprises sont implantées à Arcueil :

  • Orange, depuis la mi-2006, avec environ 3 600 collaborateurs, est le premier employeur d'Arcueil. La première implantation d'Orange, ou plutôt à l'époque des PTT, date des années 1970 avec la direction des ateliers et des approvisionnements. Après le transfert de cette direction à Eysines, près de Bordeaux, les bâtiments de l'avenue Lénine accueillent les services d'Orange France dépendant des directions techniques réseau. C'est donc une première implantation bien antérieure à celle d'Orange Village.
  • la Caisse des dépôts et consignations
  • la CNP
  • EDF
  • la DGA
  • les Laboratoires Innothera
  • Spie SCGPM

sources: Kompass[Quand ?] et élaboration du plan local d'urbanisme d’Arcueil - Concertation de la population (disponible en mairie d'Arcueil)

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Arcueil, malgré sa taille modeste, a un patrimoine architectural, culturel et environnemental assez riche.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Aqueducs Médicis et Belgrand.
Maison des Gardes.
  • Les aqueducs gallo-romain, « Médicis » (premier quart du XVIIe siècle[18]) et « Belgrand » (XIXe siècle), séparant Arcueil de Cachan, au sud de la ville. Les aqueducs sont illuminés la nuit depuis le 7 mars 2009[19].
  • L'église Saint-Denys (à partir du début du XIIIe siècle), classée à l'inventaire des monuments historiques le 20 juillet 1908[20].
  • La maison des Gardes, construction du Moyen-Age [21], inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 10 avril 1929[22].
    La maison des Gardes, autrefois nommée « petit château » est le seul vestige du domaine de Anne-Marie-Joseph de Lorraine, dit prince de Guise (Guise-sur-Moselle) dans lequel, en 1613, la veuve de André Hurault de Maisse reçut le roi Louis XIII. L'actuelle maison des Gardes était vraisemblablement destinée à l'intendant du domaine. Elle abrite aujourd'hui le conservatoire municipal de musique et l'école de dessin.
  • La maison dite « à colonnes ».
  • Le nymphée du parc Paul-Vaillant-Couturier.
  • L'orangerie, située au sein de la friche industrielle « Anis Gras », inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 9 juin 2000[23].
  • L'ancienne mairie, construite en 1886[24], devenue le Centre Marius-Sidobre.
  • La chapelle de l'Immaculée Conception, construite par l'architecte Auguste Perret en 1930, inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 2 juillet 1993[25].
  • Le fort de Montrouge construit en 1843[26], site militaire abritant la gendarmerie nationale (Commandement de la gendarmerie d'Outre-Mer CGOM - L'inspection technique de la gendarmerie - ainsi que trois des offices centraux de police judiciaire confiés à la gendarmerie) et la Direction générale de l'Armement (DGA).
  • La cité-jardin de l'aqueduc (1921-1923[27]) : elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construites par l'Office HBM de la Seine alors dirigée par Henri Sellier. Elle est constituée de 228 logements sous la forme de pavillons regroupés de 2 à 6 construits par l'architecte Maurice Payret-Dortail. Le projet comporte alors par ailleurs un groupe scolaire, une coopérative d'alimentation et un stade. Il subsiste encore 43 pavillons d'origine.

Patrimoine environnemental et industriel[modifier | modifier le code]

  • Le carrefour de la Vache Noire.
  • Le parc Paul-Vaillant-Couturier.
  • La Fonderie Susse était située au 7, avenue Jeanne-d'Arc à Arcueil[28] depuis 1918. En janvier 2013, elle a déménagé à Malakoff.
  • Les laboratoires Joliot-Curie.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Médiathèque Louis-Pergaud.
  • La friche culturelle « Anis Gras - Le lieu de l'autre »
  • Oto radio, webradio installée à Anis Gras : radio de proximité sur la banlieue sud de Paris
  • Le conservatoire de musique (maison des gardes)
  • L'espace Jean-Vilar (cinéma, théâtre, concerts et autres spectacles)
  • La médiathèque Louis-Pergaud (architecte : Jean Christophe Tougeron)[29]
  • La galerie municipale Julio-González (expositions d'art moderne et contemporain)[30]
  • La friche artistique « Le Bahut » avec trois compagnies professionnelles en résidence :
    • le théâtre de la Nuit,
    • le théâtre de l'Épopée,
    • la compagnie Falaises et plateaux.
  • L'usine, une ancienne usine louée par divers artistes afin d'en faire un lieu de travail, de rencontres et de création artistique [31],[32]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pierre Simon, marquis de Laplace, mathématicien, astronome et physicien.
  • Antoine de Baïf (1532 - 1589), membre de la Pléiade[21]. A écrit le poème La Nymphe de la Bièvre consacré à la vallée de la Bièvre et à Arcueil.
  • Anne-Marie Joseph de Lorraine et Marie-Louise Chrétienne Jeannin de Castille se sont mariés à Arcueil le .
  • Le marquis de Sade (1740-1814). L'affaire Rose Keller, premier scandale public du marquis, se déroule dans sa petite maison d'Arcueil[33]. Il y entraîne une jeune veuve, Rose Keller, réduite à la mendicité, pour la fouetter jusqu’au sang et la contraindre, le dimanche de Pâques, à des pratiques blasphématoires. L’imaginaire collectif multiplie les détails qui viennent pimenter la relation des faits. La rue et les salons s’émeuvent (voir en note[34] la lettre de Madame du Deffand à Horace Walpole le 12 avril 1768). Sa famille se mobilise pour le soustraire à la justice commune et le placer sous la juridiction royale. Il est incarcéré au château de Saumur, puis à celui de Pierre Encise. La plaignante reçoit de l’argent. L’affaire est jugée au Parlement en juin et le roi fait libérer le coupable en novembre, mais lui enjoint de se retirer dans ses terres.
  • Claude-Louis Berthollet (1748-1822), chimiste, maire d'Arcueil.
  • Pierre-Simon de Laplace (1749-1827), mathématicien, astronome et physicien.
  • François-Vincent Raspail (1794-1878) : chimiste, médecin et homme politique.
  • Émile Raspail (1831-1887) industriel et homme politique, maire d'Arcueil.
  • Le père Henri Didon (1840-1900)[21]. Dominicain, il dirigea le collège Albert-le-Grand de 1890 à 1900[35]. Créateur à Arcueil de la devise « Citius, Altius, Fortius » – « Plus vite, plus haut, plus fort » – pour le club sportif scolaire de son lycée. Son ami Pierre de Coubertin la reprit, avec son autorisation, pour qu'elle devienne la devise olympique.
  • Henri Rousseau (1844-1910) dit le douanier Rousseau, peintre naïf ; il travailla comme douanier à la maison des gardes, actuellement le conservatoire, d'Arcueil.
  • Pierre (1859-1906) et Marie Curie (1867-1934), puis Frédéric Joliot-Curie (1900-1958), fondateurs de l'Institut du Radium.
  • Hippolyte Lefèbvre, (1863-1935), sculpteur, graveur, médailleur, décédé dans la commune en novembre 1935.
  • Erik Satie (1866-1925) : musicien qui résidait dans la « maison aux 4 cheminées[36] », fondateur de l'École d'Arcueil.
  • Jean Mich, (1871-1932), sculpteur.
  • Julio González (Barcelone 1876 - Arcueil 1942), sculpteur.
  • Louis Pergaud (1882-1915), écrivain, il fut instituteur à l'école Laplace. Auteur de La Guerre des boutons
  • Adrienne Bolland (1895-1975), aviatrice française.
  • Jean Mamy (1902-1949), fusillé le 29 mars 1949 au Fort de Montrouge[37] du fait de sa collaboration avec l'occupant allemand. Il fut le dernier fusillé de l'épuration d'après-guerre.
  • Victor Vasarely (1906-1997), peintre et plasticien hongrois, naturalisé français en 1961, vit dans la commune où il a son appartement-atelier[38] jusqu'en 1960[39]. Ce lieu a donc très probablement aussi été fréquenté par son fils, le peintre français Jean-Pierre Vasarely dit « Yvaral » (1934 - 2002).
  • Robert Brasillach (1909-1945). Connu pour son activité collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge, à Arcueil.
  • Nono Zammit, né en 1921 à Arcueil. Acteur français.
  • Claude Viseux (1927-) : peintre et sculpteur français. Il réside à Arcueil une trentaine d'années avant de s'installer dans le Pays basque.
  • Daniel Frasnay (Paris 1928-). Photographe, il est l'auteur du livre Art, Arcueil, artistes.
  • Antoine Marin (1928 - 1995), industriel arcueillais[21]. Proche des artistes peintres d'Arcueil, il créa l'entreprise homonyme à Arcueil. De nos jours, le prix Antoine-Marin est remis chaque année à douze jeunes plasticiens par un jury d'artistes arcueillais.
  • Michel Winock (1932). Historien, il a raconté son enfance à Arcueil dans Jeanne et les siens (2003).
  • José Gamarra (1934-), peintre uruguayen. Il s'installe à Arcueil en 1963.
  • Antonio Seguí (1934-), peintre argentin.
  • Dulcie September (1935-1988) : ex-dirigeante de l'African National Congress. Assassinée à Paris le 29 mars 1988, elle a donné son nom au collège d'Arcueil.
  • Jean-Pierre Pincemin (1944-2005), peintre, graveur et sculpteur français. Il est mort à Arcueil.
  • Jean-Paul Gaultier (1952-), styliste et grand couturier français, né à Arcueil.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason d'Arcueil

Les armes d'Arcueil se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier et au quatrième d'azur à l'aqueduc de trois arches d'argent maçonné de sable sur une terrasse de sinople, au deuxième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au troisième d'or aux cinq tourteaux de gueules ordonnés en orle et surmontés d'un plus gros tourteau d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[40].

Panorama d'Arcueil.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • État des communes à la fin du XIXe siècle : Arcueil-Cachan, notice historique & renseignements administratifs, Paris, Montévrain, 1901
  • Arcueil Seine, Collection Fenêtre sur..., Éditions Erpé-Actuapress, 1997
  • Jacques Varin, Mémoires d'Arcueil, Temps Actuels, 1982
  • L.-L. Veyssière, Arcueil et Cachan, Les amis du vieil Arcueil, 1947

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Habiter à Arcueil », sur site de la ville d'Arcueil (consulté le 17 mars 2010)
  2. Arcueil sur Cassini (EHESS).
  3. Voir sur 94.citoyens.com.
  4. « Fiche communale d'occupation des sols », sur site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France,‎ (consulté le 7 mars 2010)
  5. a et b Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.
  6. C'est notamment ici que se déroula l'événement connu sous le nom de « Pompe du bouc ».
  7. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
  8. Décret no 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
  9. C. Dubois, « Disparition de l’ancien maire Marcel Trigon », 94.citoyens.com,‎ (lire en ligne).
  10. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des Affaires étrangères (consulté le 11 novembre 2009)
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
  13. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  14. a et b Voir sur insee.fr, consulté le 9 janvier 2016.
  15. « L'Opération des Portes d'Arcueil », sur site de la SADEV94,‎ (consulté le 2 mars 2010)
  16. « La Vache noire : sous le pré, les commerces », sur site du quotidien Les Échos,‎ (consulté le 2 mars 2010)
  17. « Le site officiel du Cinéma Mégarama - Arcueil », sur Megarama.fr (consulté le 22 octobre 2012)
  18. « Notice no PA00086607 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. Illumination de l'aqueduc
  20. « Notice no PA00079846 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. a, b, c et d Arcueil, rue d'hier et d'aujourd'hui, édité par le centre culturel communal Erik-Satie en 2006, ISBN 2-9526850-0-2
  22. « Notice no PA00079848 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. « Notice no IA94000458 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. « Notice no IA94000410 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. « Notice no IA94000408 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. « Notice no IA94000411 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. « Notice no IA94000452 », base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. Patrimoine de France
  29. Site de la médiathèque Louis-Pergault
  30. La galerie municipale Julio González sur le site de la ville d'Arcueil.
  31. Site de lassociation L'Usine
  32. reportage sagacités du 18/03/1998 à 3min30
  33. La maison du marquis de Sade sur www.arcueilhistoire.fr
  34. Lettre de Madame du Deffand à Horace Walpole le 12 avril 1768 :
    « Un certain comte de Sade, neveu de l’abbé auteur de Pétrarque, rencontra, le mardi de Pâques, une femme grande et bien faite, âgée de trente ans, qui lui demanda l’aumône ; il lui fit beaucoup de questions, lui marqua de l’intérêt, lui proposa de la tirer de sa misère, et de la faire concierge d’une petite maison qu’il a auprès de Paris. Cette femme l’accepta ; Il lui dit d’y venir le lendemain matin l’y trouver ; elle y fut ; il la conduisit d’abord dans toutes les chambres de la maison, dans tous les coins et recoins, et puis il la mena dans le grenier ; arrivés là, il s’enferma avec elle, lui ordonna de se mettre toute nue ; elle résista à cette proposition, se jeta à ses pieds, lui dit qu’elle était une honnête femme ; il lui montra un pistolet qu’il tira de sa poche, et lui dit d’obéir, ce qu’elle fit sur-le-champ ; alors il lui lia les mains et la fustigea cruellement ; quand elle fut tout en sang, il tira un pot d’onguent de sa poche, en pansa les plaies, et la laissa ; je ne sais s’il la fit boire et manger, mais il ne la revit que le lendemain matin ; il examina ses plaies, et vit que l’onguent avait fait l’effet qu’il en attendait ; alors il prit un canif, et lui déchiqueta tout le corps ; il prit ensuite le même onguent, en couvrit toutes les blessures et s’en alla. Cette femme désespérée se démena de façon qu’elle rompit ses liens, et se jeta par la fenêtre qui donnait sur la rue ; on ne dit point qu’elle se soit blessée en tombant ; tout le peuple s’attroupa autour d’elle ; le lieutenant de police a été informé de ce fait ; on a arrêté M. de Sade ; il est, dit-on, dans le château de Saumur ; l’on ne sait pas ce que deviendra cette affaire, et si l’on se bornera à cette punition, ce qui pourrait bien être, parce qu’il appartient à des gens assez considérables et en crédit ; on dit que le motif de cette exécrable action était de faire l’expérience de son onguent. »
  35. Le collège Albert-le-Grand sur www.arcueilhistoire.fr
  36. La maison d'Erik Satie sur www.arcueilhistoire.fr
  37. Fiche descriptive de Jean Charles Mamy, dans l'encyclopédie en ligne les Gens du cinéma
  38. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memsmn_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=%20Arcueil&DOM=All&REL_SPECIFIC=3
  39. Selon les sources, Vasarely s'installe à Arcueil dès 1930 [1] (mais part se cacher durant l'occupation en province, notamment à Saint-Honoré-les-Bains) [2]) ou, s'y implante bien plus tard, entre 1946 et 1951 [3].
  40. Banque du Blason.