La Queue-en-Brie

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La Queue-en-Brie
Le vieux village de La Queue-en-Brie.
Le vieux village de La Queue-en-Brie.
Blason de La Queue-en-Brie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Arrondissement de Nogent-sur-Marne
Canton Plateau briard
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Jean-Paul Faure-Soulet (Les Républicains)
2014-2020
Code postal 94510
Code commune 94060
Démographie
Gentilé Caudaciens
Population
municipale
12 008 hab. (2013)
Densité 1 311 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 24″ N 2° 34′ 39″ E / 48.79, 2.577548° 47′ 24″ Nord 2° 34′ 39″ Est / 48.79, 2.5775
Altitude Min. 69 m – Max. 107 m
Superficie 9,16 km2
Localisation

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Liens
Site web laqueueenbrie.fr

La Queue-en-Brie (prononcer la kø.ɑ̃.bʁi Prononciation du titre dans sa version originale Écouter) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

D'après l'Insee, La Queue-en-Brie est l'une des communes françaises où la richesse moyenne par habitant est l'une des plus élevées : en 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 012  €, ce qui plaçait la commune au 2337e rang parmi les 36 717 communes de plus de 39 ménages en métropole.

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation de La Queue-en-Brie dans la « petite couronne » de Paris

La Queue-en-Brie est située à 17,9 kilomètres du centre de Paris à vol d'oiseau. La commune est délimitée par Ormesson-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Pontault-Combault, Noiseau, Sucy-en-Brie, Santeny et Lésigny. Elle englobe une grande partie de la Forêt de Notre-Dame.

Elle est la commune située le plus à l'est du département du Val-de-Marne et, de ce fait, la commune la plus à l'est de la petite couronne de Paris.

Le , en application de la loi du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, le département de Seine-et-Oise est supprimé et La Queue-en-Brie rejoint l'actuel département du Val-de-Marne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Chennevières-sur-Marne Le Plessis-Trévise Pontault-Combault Rose des vents
Ormesson-sur-Marne N Pontault-Combault
O    La Queue-en-Brie    E
S
Noiseau, Sucy-en-Brie Santeny Lésigny, Pontault-Combault

Hydrographie[modifier | modifier le code]

On compte un seul cours d'eau dans le territoire communal, il s'agit du Morbras, ruisseau affluent de la Marne de 17,3 km de long.

La forêt domaniale de Notre-Dame au sud de la commune, abrite une vingtaine de mares abritant de nombreux batraciens et reptiles.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La route nationale 4, devenu Route Départementale 4 est l'axe routier historique traversant la ville au sud.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La Queue-en-Brie détient plusieurs kilomètres de pistes cyclables.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Lignes de bus Situs desservant la commune :

Lignes de bus RATP desservant la commune :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Quartiers, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville, plus haut bâtiment de la commune, construit en 1975.

Comme la plupart des villes médiévales, La Queue-en-Brie s'est développée en absorbant au fil du temps les écarts avoisinants le vieux-village.

Le vieux-village[1] Situé au sud de la commune, le quartier traversé par le Morbras représente le centre historique de La Queue-en-Brie. On y trouve donc naturellement l'essentiel du patrimoine historique et religieux caudacien.
La Pierre Lais[2] Ancien lieu-dit, son toponyme est révélateur de la potentielle existence d'un monolithe aujourd'hui disparu.
Les Marnières[3] Le lieu-dit des Marnières, accueillant depuis les années 1960 la résidence des Marnières, est un lieu avéré d'occupation gallo-romaine ; en témoigne l'abondance de scories retrouvées pendant des fouilles archéologiques.
Le centre-ville[4] C'est le nouveau centre-ville de la commune depuis le déplacement de la mairie en 1975.
Les Bordes [5] C'est un quartier résidentiel construit sur d'anciennes zones agricoles.
Le bois des friches [6] C'est un quartier résidentiel boisé et traversé par le Morbras dont les premières constructions ont été achevées au mois de juin 1975[7].
Les Ormoies [5] C'est un ensemble de trois quartiers résidentiels situés entre le bois des friches et l'actuel centre-ville.
Le Val Fleuri [3] C'est un quartier résidentiel construit entre le quartier des Marnières et le bois Lacroix.
Les violettes C'est un quartier construit en 2001[Lien à corriger] sur un terrain vague et non constructible jouxtant la halle des Violettes et la vallée du Morbras.
Le Chemin Vert Le Chemin Vert est un quartier se situant au Nord-Est de la commune, c'est le quartier le plus aisé de La Queue-en-Brie avec de nombreuses propriétés et manoirs. Elle est entourée par le Bois-Lacroix et le Champ-Garni.

Logement[modifier | modifier le code]

D'après l'INSEE, 68% des ménages de La Queue-en-Brie sont propriétaires de leur résidence principale.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

-Le projet du Champ Garni a fait une vive polémique durant les élections municipales 2014. Le projet était de construire un nouveau cimetière, puis 450 logements sociaux.

-Le projet d'aménagement des berges du Morbras afin de rendre cet endroit « lieu de villégiature ».

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée en Cauda en 1147[8], Caudam en 1185[9].

De la langue d'oïl signifiant "queue" ("extrémité d'un pré ou d'un étang")[9].

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Chronologie de La Queue-en-Brie.

Les origines[modifier | modifier le code]

La Queue-en-Brie se situe en bordure du massif forestier de l'Arc Boisé, haut lieu d'occupation préhistorique en Île-de-France.

Les différentes fouilles archéologiques menées lors de travaux de construction ont mis en évidence une occupation humaine importante dans la vallée du Morbras au cours du néolithique. Des terrasses ont pu être aménagées en bordure du Morbras, en attestent les nombreux sites découverts sur le territoire communal.

La découvert d'une amulette en plomb à l'effigie d'une vierge allaitant l'enfant Jésus datée du XIIe siècle[10] indique l'occupation protohistorique des lieux.

Des indices d'occupation gallo-romaine ont été trouvés au sud du domaine des Marmousets (meule du IIIe siècle[11]), et des foyers ayant servi à la réduction de minerai de fer ont été mis en évidence aux Marnières.

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'époque moderne[modifier | modifier le code]

L'époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La Queue-en-Brie[modifier | modifier le code]

  • Maire sortant : Jean-Jacques Darves (FG)
  • 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2011 : 11 506 habitants)
  • 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (Métropole du Grand Paris)
Résultats de l'élection municipale des 23 et 30 mars 2014 à La Queue-en-Brie[12]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
Jean-Jacques Darves * PS-PCF-EELV 1 793 43,88 1 924 45,18 7 1
Jean-Paul Faure-Soulet UMP-UDI 1 608 39,35 1 932 45,37 25 3
Danielle Molinier-Verchere DVG 685 16,76 402 9,44 1
Inscrits 7 649 100,00 7 649 100,00
Abstentions 3 436 44,92 3 293 43,05
Votants 4 213 55,08 4 356 56,95
Blancs et nuls 127 3,01 98 2,25
Exprimés 4 086 96,99 4 258 97,75
* Liste du maire sortant

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 2005, la commune de La Queue-en-Brie a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[13]. La Queue-en-Brie appartient à la Communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne[14].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[15]
Période Identité Étiquette Qualité
2014 en cours Jean-Paul Faure-Soulet UMP puis Les Républicains Conseiller Régional d'Ile-de-France
Cadre supérieur de l'industrie pharmaceutique et de l'industrie des prothèses orthopédiques.
2001 2014 Jean-Jacques Darves PCF  
1995 2001 Jacques Aubry UDF  
1983 1994 Roger Fontanille RPR  
1977 1983 Claude Roméo PCF  
1965 1977 Roger Fontanille UNR  
1959 1965 Raymond Martin    
1947 1959 Jacques Morel d’Arleux    
1945 1947 Edmond Forestier    
1944 1945 Jacques Morel d’Arleux    
1936 1944 Jean Lafenêtre    
1934 1936 Auguste Forestier    
1931 1934 Jean Chrétien    
1925 1931 Remy Carre    
1922 1925 Lucien Morel d’Arleux    
1919 1922 Jules Pasquier    
1917 1919 François Hudier    
1914 1917 François Maximilien Boulinier    
1912 1914 Anaïs Schmitt    
1891 1912 Henri Rouart    
1884 1891 Antoine Jacquier    
1878 1884 Jules Pasquier    
1871 1878 Jules Neffier    
1871 1871 Joseph Hugueville    
1865 1870 Alphonse Burette    
1850 1865 Jean Alexis Anselme    
1848 1850 Felix-Josué Descemery    
1830 1848 Michel Chartier    
1822 1830 Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier    
1812 1822 Armand de Maistre    
1808 1812 Henry Dorisy    
1804 1808 Michel François Pillon    
1800 1804 Étienne Baudrier    
1796 1800 Jacques Troisvallet    
1793 1796 Pierre-Thomas Desvignes    
1791 1792 Jean-Baptiste Grangeon    
1791 1791 Nicolas Larbalestrier    

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La Queue-en-Brie n'est actuellement jumelée avec aucune ville.
Blank map of world no country borders.PNG

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune comptait 12 008 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
459 428 431 515 497 467 474 462 512
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
450 580 600 559 629 712 723 701 707
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
519 502 554 393 524 562 481 430 771
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011
996 3 009 7 140 9 722 9 897 10 852 11 388 11 439 11 506
2013 - - - - - - - -
12 008 - - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2004[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges en 2007 en nombre d'individus[18].
Hommes Classe d’âge Femmes
90 et +
20 
110 
75 à 89
173 
622 
60 à 74
609 
1 070 
45 à 59
1 210 
1 340 
30 à 44
1 433 
1 091 
15 à 29
1 054 
1 384 
0 à 14
1 275 
Pyramide des âges en 2007 en pourcentage[18].
Hommes Classe d’âge Femmes
0,0 
90 et +
0,3 
2,0 
75 à 89
3,0 
11,1 
60 à 74
10,6 
19,0 
45 à 59
21,0 
23,8 
30 à 44
24,8 
19,4 
15 à 29
18,2 
24,6 
0 à 14
22,1 

Répartition des ménages[modifier | modifier le code]

[19]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Collège Jean Moulin

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

La commune abrite le centre hospitalier « Les Murets »[20].

Cet établissement qui a vu ses portes s'ouvrir à partir de 1963[21], a été implanté sur un domaine boisé de 17 hectares, ou un château a été construit à la fin du XIXe siècle[22]. Il propose notamment des services de psychiatrie, d'assistance aux personnes âgées dépendantes et de formation en soins infirmiers[20].

Sports[modifier | modifier le code]

Installations sportives[modifier | modifier le code]

Stade Robert Barran

Le stade Robert Barran — nommé en l'honneur du célèbre joueur de rugby à XIII et rugby à XV qui s'illustra notamment en championnat et coupe de France entre 1944 et 1947 — propose les équipements suivants :

Il peut accueillir jusqu'à 2 300 personnes, dont 300 dans ses tribunes.

Le stade Léo Lagrange — nommé en l'honneur d'un homme politique français — propose un terrain de football ainsi qu'un terrain de basket-ball.

Le stade annexe situé près de la résidence des Marnières est un lieu ouvert au public, où s'entraînent différentes équipes de la commune, ainsi que les élèves des écoles élémentaires et du collège Jean Moulin. C'est aussi un lieu de rendez-vous, notamment le 14 juillet de chaque année, puisque c'est ici qu'est tiré le feu d'artifice célébrant la fête nationale.

La halle des Violettes est une salle polyvalente accompagnée de vestiaires.

Le gymnase Pierre de Coubertin — nommé en l'honneur d'un historien et pédagogue français — est situé entre les écoles Lamartine et Pasteur, et propose les équipements suivants :

La plaine de jeu du Liquidambar est un terrain aménagé dans le centre-ville qui propose un petit terrain de sports collectifs (football, basket-ball) ainsi que de nombreux équipements de loisir (balançoires, toboggans, etc).

Le centre départemental de modélisme des Marmousets, géré par l'association loi 1901 club Modélisme Des Marmousets (ou c2m)[23] est un site de 12 hectares consacré au modélisme sous toutes ses formes : pilotage à distance de véhicules terrestres, avions, hélicoptères, etc.

Équipes et associations sportives[modifier | modifier le code]

L'association Entente Sportive Caudacienne, fondée le propose 15 sections sportives[24] : l'athlétisme, le badminton, la boxe française, le football, le football américain, le futsal, la gymnastique volontaire, le handball, le judo, le karaté, la lutte, le pancrace, le tennis, le tir à l'arc et le volley-ball.

Gladiateurs logo.png

L'équipe de football américain les Gladiateurs de la Queue-en-Brie — créée en 2001 — s'entraîne régulièrement au stade annexe et au stade Robert Barran, en compagnie de ses pom-pom girls. Le club évolue pour la première fois de son histoire en deuxième division de casque d'or pour la saison 2011.

Le club de tennis est un club familial et très dynamique. La présidente œuvre au quotidien sans ménagement pour le développement de sa section en proposant de nombreuses animations tout au long de l'année à ses adhérents. Deux nouveaux courts couverts ont été installés en 2015.

L'Entente Sportive Caudacienne de Football (ES Caudacienne)[25], s'entraîne au stade Léo Lagrange et moins souvent au stade Robert Barran.

L'Entente Sportive Caudacienne Athlétisme, est une section en pleine expansion depuis ces dernières années, passant d'une trentaine de licenciés à plus de 160 en 2016. Les efforts ont été récompensés par un titre de champion du Val-de-Marne par équipe en 2015, pour sa troisième participation seulement aux interclubs. De nombreux créneaux d'entraînements sont proposés, allant du BABY ATHLE (de 3 à 6 ans), aux Adultes Loisirs, en passant par toutes les catégories d'âges, ainsi qu'un groupe compétition. Le tout, animé par une équipe d'encadrant motivés et sympathiques, sous la houlette technique de Yves CONGARD, l'entraîneur historique du club, membre l'AEIFA (Association des Entraîneurs d'Ile de France d'Athlétisme).

Médias[modifier | modifier le code]

Le Petit Voltaire, est un journal d'actualités à opinion, créé le 16 février 2014.

Port Saint Nicolas[26] est un site web réalisé à l'origine (6 décembre 1995[27]) par des paroissiens de La Queue-en-Brie comme premier site Web catholique francophone[28]. Depuis 1998, il n'y a plus de lien direct entre le site et La Queue-en-Brie. Selon le journal La Croix, ce site est « une référence de l'Internet catholique francophone »[29].

Vivre ensemble, le magazine municipal d'information édité plusieurs fois par an par la mairie, présente aux caudaciens un discours du maire, des informations sur le service public et l'administration, les travaux en cours de réalisation ou à venir et l'actualité de la commune[30] .

La Queue en Brie - ACEP[31] est un site web créé par l'association caudacienne d'étude des patrimoines (sigle ACEP) dont l'objet est la recherche et la sauvegarde des patrimoines sur tout ce qui concerne l’histoire, la culture et l'archéologie de la Queue-en-Brie et de sa région ; ainsi que l'étude et mise en valeur, voire la protection des patrimoines dans leur contexte naturel et leur évolution en rapport avec les activités humaines. Ce site internet est constitué :

  • d'une page d'accueil (le mot du président de l'ACEP) [32] ;
  • d'une page sur les patrimoines (église, zones naturelles, agricoles et forestières) [33] ;
  • d'une page sur l'archéologie (notamment sur la collection d'objets) [34] ;
  • d'une page sur l'histoire (du Moyen Âge à nos jours) [35] ;
  • d'une page sur l'activité de l'association (réunions, sorties, publications, participation dans le Val de Marne) [36] ; et
  • d'une page de contact (formulaire en ligne) [37].

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Emploi au lieu de travail La Queue-en-Brie en 2007

Secteur d’emploi Nombre  % dont femmes en % dont hommes en % dont salariés en %
Primaire Agriculture 14 0,5 25,5 74,5 74,5
Secondaire Industrie 220 7,8 25,4 74,6 92,6
Construction 269 9,5 6,9 93,1 71,4
Tertiaire Commerce, transports, services divers 1 015 35,8 40,6 59,4 89,1
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 317 46,5 74,6 25,4 97,4
Total 2 835 100,0 51,9 48,1 91,3
Sources des données : Insee[38]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'activité économique de la commune est répartie sur plusieurs zones d'activités :

  • La zone industrielle de la Croix Saint-Nicolas.
  • La zone d'activités de la RN4.
  • La zone du Chemin de la Montagne.
  • Le centre commercial Pince-Vent.
  • Le centre commercial du Morbras au centre-ville.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le vieux-village[modifier | modifier le code]

De type briard, il est le principal témoin de l'histoire de La Queue-en-Brie.

Le lavoir du vieux-village (ou le lavoir d'été)

Lavoir « d'été », vieux-village

Construit au XIXe siècle, il n'a été doté de sa toiture qu'en 1843[39].

Restauré en 1969 par la municipalité et le groupe nature caudacien[40], ce lavoir a été construit sur le Morbras, quelques mètres en aval d'un abreuvoir.

De par la dureté et la fraîcheur de l'eau du Morbras, il était plutôt utilisé en été, d'où son surnom de « lavoir d'été ».

L'abreuvoir du vieux-village

Construit au XIXe siècle, il permettait aux caudaciens d'abreuver leurs bêtes.

L'école de musique Lionel André

Bâtie en 1860, l'ancienne mairie et école de la commune se dresse au centre du vieux-village, à côté de l'église Saint-Nicolas.

L'école fut transférée en 1938 vers l'actuelle école Jean Jaurès, et la mairie resta en fonction jusqu'en 1975, où elle fut transférée vers l'actuel centre-ville.

La borne royale no 19

Brisée pendant son déplacement, la borne royale numéro 19 qui jouxtait l'actuelle route nationale 4 était à l'origine ornée d'une fleur de lys, symbole de la monarchie française. Ce bas-relief fut martelé à la Révolution pour être transformé en bonnet phrygien[41].

Le chiffre gravé sur cette borne milliaire indique la distance par rapport à Paris, qui est de dix-neuf milliers de toises, soit environ 36,7 kilomètres.

Son origine est estimée entre les XVIIe et XVIIIe siècles, et elle se tient actuellement dans le vieux-village, devant les vestiges de l'ancienne tour féodale.

La pierre Lais[modifier | modifier le code]
Fontaine du lavoir « d'hiver », pierre Lais

La fontaine et le lavoir de la pierre Lais (ou le lavoir d'hiver)

Construite en 1873 (la date y est gravée) sur le lieu-dit de la pierre Lais, cette fontaine tire son eau d'une source profonde.

Gravée des initiales de son concepteur —  N.H (H pour Hérault) —, la fontaine de forme hémisphérique se déverse dans le bassin d'un ancien lavoir.

L'eau y étant moins froide que celle du Morbras situé à 300 mètres de là, il était principalement utilisé par les lavandières en hiver, d'où son surnom de « lavoir d'hiver ».

Le domaine des Marmousets[modifier | modifier le code]

Au début du XIXe siècle, le domaine devient propriété de Jean-Baptiste Nompère de Champagny (1756-1834), duc de Cadore, ministre de Napoléon Ier[42].

Château des Marmousets
Le château des Marmousets 
Vraisemblablement édifié à la fin du XVIIIe siècle, la tradition indique pourtant qu'il fut construit par le Général Hulin en 1828. L'ancienne appellation de « Maisoncelle » semble devoir indiquer ici la présence fort ancienne d'une « maison seule », voire d'une cellule monacale, isolée dans la forêt briarde, le terme de « Marmouzet » n'apparaissant qu'à partir d'un acte daté de 1520 dans les archives d'Ormesson. Le domaine de Maisoncelle fut propriété à la fin du XVIIe siècle du peintre miniaturiste et émailleur Jean Petitot le Jeune (1653-1702), protestant, qui fit comme son père, carrière en Angleterre, où il est nommé peintre du roi Charles II. Retourné en France à la fin de sa vie, il meurt au château en 1702. On hésite encore sur la date de construction du château actuel, la tradition voulant qu'il fût édifié en 1828, par le général Hulin, mais de plus récentes analyses tendent à le considérer comme de la fin du XVIIIe siècle.
La glacière des Marmousets 
construite au XVIIIe siècle, elle était principalement utilisée pour la conservation de la viande[43].
Le domaine de l'Hermitage[modifier | modifier le code]

Le château de l'Hermitage

Construit au XVIIe siècle, ce pavillon d'angle constitue l'unique vestige de l'ancien château de l'Hermitage[44]. À la suite du morcellement de la seigneurie caudacienne en 1408, le fief de l'Hermitage est propriété de la famille Blanchet, sous la domination du seigneur de Berchères. Le fief comporte, outre les terres actuelles de l'Hermitage, le château désormais disparu dont les communs devinrent propriété de Rouart au XIXe siècle. En 1576, le fief est tenu par Marc Miron, conseiller et premier médecin du roi Henri III. Ce sont probablement ses descendants qui font édifier un nouveau château au XVIIe siècle, vaste quadrilatère flanqué de pavillons talutés aux quatre angles. Au XVIIIe siècle, les nouveaux seigneurs de la Queue font partie de la famille royale des Bourbons : tout d'abord le prince de Dombes, puis le comte d'Eu, et enfin le duc de Penthièvre, tous trois petits-fils de Louis XIV et de Mme de Montespan. En 1759, le château de l'Hermitage est incorporé au tout nouveau marquisat d'Ormesson par son premier tenant, le marquis Marie-François de Paule d'Ormesson (1710-1775), membre du Conseil royal des finances du roi Louis XV. Progressivement, le domaine est transformé en ferme. Ne demeure du château que ce pavillon d'angle sur le Morbras, incorporé au logis de maître construit au XIXe siècle.

La maison Rouart

Ancienne demeure d'Alexis et Henri Rouart, il s'agit d'un vestige des communs de l'ancien château de l'hermitage[45].

La glacière Rouart (XVIIe siècle)

Anciennement aménagée dans les caves d'une partie aujourd'hui démolie du château de l'Hermitage, la glacière était destinée à conserver les denrées périssables[46].

Le château des Mûrets

Construit sous le règne de Napoléon III, ce château fut le lieu d'habitation d'un des ministres de l'Empereur. Actuellement, il est le centre administratif de l'hôpital des Mûrets.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Nicolas, vieux-village.
  • Église Saint-Nicolas du XIe siècle - XIIe siècle
  • Monument sépulcral des curés de La Queue-en-Brie[47]
  • Église Saint-Jean, bâtie en 1974.

Patrimoine militaire[modifier | modifier le code]

Vestiges de l'ancienne tour féodale, vieux-village

Les vestiges de l'ancienne tour féodale, appelée à tort « le donjon », qui aurait été construite au début du XIIe siècle, sont visibles place de la Tour, dans le vieux-village[48].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

La Vallée du Morbras.

La Queue-en-Brie bénéficie du label « ville fleurie » avec une fleur attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[49].

La Forêt de Notre-Dame, l'une des plus grandes forêts de l'est francilien, se trouve en partie sur le territoire de la commune.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • Maison pour tous Henri Rouart : Lieu d'expositions, de concert, de représentations diverses. Il s'agit de la seule salle à proprement parler capable d'accueillir du public pour des évènements culturels,
  • La bibliothèque municipale George Sand[50],
  • Des expositions ont régulièrement lieu dans le hall de la mairie.

La Queue-en-Brie dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

L'écrivain Victor Hugo, dans son roman Notre-Dame de Paris envoie le capitaine Phœbus se reposer à la Queue-en-Brie pour se remettre de ses blessures.

Le peintre André Dunoyer de Segonzac a immortalisé en 1931 l'allée de tilleuls de l'actuelle rue Jean Jaurès dans son aquarelle « Grande rue du village », qui se trouve maintenant à l'Ambassade de France à Washington[51]. Une rue de la commune porte d'ailleurs son nom[52].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le Maréchal Mortier, de son vrai nom Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, a été maire de la commune entre 1822 et 1830.
  • Henri Rouart, ingénieur, industriel, artiste-peintre et collectionneur français, fut maire de la commune entre 1891 et 1912.
  • Le Général Hulin, de son vrai nom Pierre-Augustin Hulin, est un soldat de l'armée française ayant joué un rôle important lors de la prise de la Bastille. Il a vécu dans la retraite à la Queue-en-Brie.
  • Cathy Fleury, judokate, de son vrai nom Catherine Fleury-Vachon, a résidé à la Queue-en-Brie[53]. Le Dojo du gymnase Pierre de Coubertin porte son nom. Celui-ci est situé près du quartier des Marnières, où se trouve son ancienne résidence.
  • Philippe Rombi, pianiste, compositeur français, a résidé à la Queue-en-Brie de 2001 à mi-janvier 2003[54]. L'école municipale de musique (rebaptisée Lionel André[55] en 2005) a porté son nom. Elle est située dans l'avenue Jean-Jaurès, où se trouve également la salle Claude Debussy.
  • Pascal Lafleur, industriel français et PDG du Groupe Lafleur.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de La Queue-en-Brie

Les armes de La Queue-en-Brie se blasonnent ainsi :

D'argent à la rivière du champ en fasce, à la tour de gueules maçonnée de sable de sable brochante, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[56].

La devise de la commune est « De Brie, toujours fidèle à la France ».

La Queue-en-Brie partage également avec Le Plessis-Trévise[57] la devise « La ville à la campagne »[58]. En effet, la proximité à la fois des commerces (zones d'activités de Pontault-Combault, Ormesson-sur-Marne) et des zones boisées (Forêt de Notre-Dame, Bois des Marmousets, Bois Lacroix) offre un cadre de vie singulier.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • J. Roblin, La-Queue-en-Brie. Nouvelle chronique caudacienne, Manchecourt, 1994, 187 p. (ISBN 978-2-9508908-0-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Vieux Village », laqueuenbrie.fr (consulté le 10 novembre 2010)
  2. « La Pierre Lais », laqueuenbrie.fr (consulté le 10 novembre 2010)
  3. a et b « Les Marnières et le Val Fleuri », laqueuenbrie.fr (consulté le 10 novembre 2010)
  4. « Le centre ville », laqueuenbrie.fr (consulté le 10 novembre 2010)
  5. a et b « Les Bordes », laqueuenbrie.fr (consulté le 10 novembre 2010)
  6. « Le Bois des friches », laqueuenbrie.fr (consulté le 10 novembre 2010)
  7. « Historique de l'Association Syndicale Libre du Bois des Friches », boisdesfriches.org (consulté le 10 novembre 2010)
  8. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  9. a et b Par Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, page 1335
  10. Amulette en plomb
  11. Meule du IIIe siècle
  12. Résultats officiels pour la commune La Queue-en-Brie
  13. La Queue-en-Brie, Ville Internet @ 2005. Consulté le 23/08/2010.
  14. Territoires de la Communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne
  15. Site municipal- Liste des maires
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
  18. a et b Évolution et structure de la population, Insee
  19. Répartition des ménages, Insee
  20. a et b Centre hospitalier Les Murets
  21. Les Murets - Environnement
  22. Centre Hospitalier « Les Murets » - Environnement
  23. Site du c2m, Club Modélisme Des Marmousets
  24. Entente Sportive de La Queue-en-Brie
  25. Site de l'ES Caudacienne de Football
  26. Port Saint Nicolas - Site Web, page d'accueil
  27. Petite histoire des débuts du port
  28. Église réformée de France
  29. Guillaume Barou, « Port-Saint-Nicolas.org fête ses dix ans », La Croix, 26 décembre 2005
  30. Vivre ensemble, le magazine municipal d'information
  31. [1]
  32. [2]
  33. [3]
  34. [4]
  35. [5]
  36. [6]
  37. [7]
  38. INSEE, « Recensement de la population 2007, thème : Emploi - Population active », sur recensement.insee.fr,‎ (consulté le 4 novembre 2010)
  39. ROBLIN (J.), 1994, p. 134.
  40. Le lavoir d'été de La Queue-en-Brie
  41. La borne royale 19
  42. « Chateau des Marmousets »
  43. La glacière des Marmousets
  44. Le château de l'hermitage
  45. Maison Rouart de la Queue-en-Brie
  46. Glacière Rouart
  47. Monument Sépulcral des curés de la Queue-en-Brie
  48. Vestiges de la tour féodale
  49. Palmarès 2009 du concours des Villes et Villages Fleuris
  50. Bibliothèque municipale George Sand, sur www.laqueueenbrie.fr
  51. Roger Fontanille, « Le site de Roger Fontanille » (consulté le 23 septembre 2010)
  52. « Écoles maternelles de La Queue-en-Brie », laqueuenbrie.fr (consulté le 23 septembre 2010)
  53. Liste des athlètes du Val-de-Marne présents aux JO de Barcelone 1992.
  54. Les personnages célèbres du Val de Marne.
  55. L'école municipale de musique, sur le site de la mairie.
  56. Banque du Blason
  57. Le Plessis-Trévise, « ville à la campagne »
  58. La Queue-en-Brie « ville à la campagne »