Présentation du Schéma Directeur Départemental des
Circulations Douces
La carte des 35 itinéraires du Schéma directeur des Circulations douces du
Département de l'Essonne en PDF 2,8 Méga-octets
Pour voir la carte agrandie des 35 itinéraires sécurisés
proposés dans le cadre du Schéma Directeur Départemental des
Circulations Douces par le Conseil Général de l'Essonne,
cliquez sur la miniature ci-contre, puis zoomez sur les zones qui
vous intéressent.

Le
Schéma directeur départemental des circulations douces (SDDCD) a été
adopté à l'unanimité par le Conseil général de l’Essonne dans le cadre de « l’Agenda
21 » voté le 20 octobre 2003
Voir la page 47 du rapport Agenda 21
départemental, chapitre 5, Planification prévisionnelle pour 2004
5.2, Partager la voirie objectif 12, Plan départemental SDDCD engagement 71)
Le
point de vue de la FCDE sur le SDDCD
Pages
choisies du Schéma directeur
Carte
des accidents de cyclistes
Courriers
de la FCDE sur le SDDCD
Carte
des 35 itinéraires prévus
Deux documents essentiels.
La Charte
départementale des circulations douces de l'Essonne
en PDF. Attention presque 7 Méga-octets
Annexe technique à la charte des circulations douces du CG91.pdf :
3Mo
Le Schéma Directeur et la FCDE: Histoire d'un partenariat productif
En décembre 2001, une réunion, organisée par l'ADEMO
(Association de défense de l'environnement de Mennecy et Ormoy) dans les locaux
de la Fondation Dassault à Mennecy, avait permis au Collectif pour les
circulations douces en Essonne de rencontrer des représentants
d'institutions peu habituées à travailler ensemble, autorités locales, Département, DDE, Conseil
régional. Le Collectif avait relevé des exemples criants de mauvaises
pratiques et présenté les propositions des usagers des 12 associations membres
pour
améliorer la sécurité des déplacements non motorisés en agglomération et
sur les routes nationales et départementales.
Cette initiative allait dans le sens d'un projet du Conseil
Général, impulsé par son Vice-Président du
Conseil Général chargé de la voirie, M. Funès, visant à élaborer un
Schéma Directeur Départemental des Circulations Douces.
Le Collectif, constitué depuis en
Fédération, a donc été invité à la concertation pour la
rédaction de ce Schéma Directeur, ainsi qu'à sa phase de présentation
devant les élus des communes concernées.
Les orientations du Schéma directeur départemental
des circulations douces:
Son
élaboration a été coordonnée par les Service études et grands travaux
(Direction des déplacements) ; il a donné lieu, au cours de l’année
2002-2003 à plus d’une vingtaine de réunions de concertations locales
et départementales avec les élus et les associations auxquelles la FCDE
a participé activement.
Dans
l’objectif d’un meilleur partage de la voirie, ce schéma définit 35
itinéraires structurants «continus, confortables et lisibles » à
aménager à l’horizon 2015 pour faciliter les déplacements des
cyclistes et des piétons. En cela, il rejoint les objectifs définis dans
le Plan de déplacements
urbains (PDU) de l’Ile de France qui
vise à ré-équilibrer les modes de déplacement : réduction de 2 %
des déplacements automobiles, augmentation des transports en commun, des
déplacements piétons (+10 %) et cyclistes (x2). Il est doté d’un
budget spécifique de 1.5 millions d’euros par an, abondé à hauteur de
25 % par la région Ile de France.
Ces
35 itinéraires représentent près de 500 km de voiries parmi les plus
chargées en trafic automobile
(voir
carte) sur les 6700 km de routes ouvertes aux vélos que
compte l’Essonne : 200 km de routes nationales (hors autoroutes et
voies rapides interdites aux cyclistes), 1200 km de routes départementales
et 5000 voies communales.
Sur
ces itinéraires, la priorité sera donnée, dans la mesure du possible,
aux aménagements en site propre réservés aux cyclistes (bandes
cyclables au niveau de la chaussée ou pistes cyclables séparées de la
chaussée) et aux sites propres réservés aux piétons en zone urbaine
(trottoirs et voies piétonnes). Lorsque la largeur de l’emprise ne le
permet pas, en ville, la mixité des automobiles et des vélos sur la
chaussée sera favorisée par l’aménagement de « zones 30 ».
Ce
Schéma est complété par un réseau de voies vertes, routes réservées
à l’usage exclusif des piétons et des cyclistes, toutes encore à l’état
de projets dans l’Essonne, au moins pour celles de plus de 10 km, à
l’exception de celle du Val d’Orge aménagée par le Sivoa
(voir la page
DEFINITION DES VOIES VERTES).
è
Le point de vue de la FCDE sur le SDDCD:
Ayant activement contribué à l’élaboration
de Schéma directeur, la FCDE soutient pleinement ce projet et fera tout
pour contribuer à sa mise en œuvre en participant, via ses associations
adhérentes, à l’élaboration des plans d’aménagements détaillés
de chacun des itinéraires retenus au fur et à mesure de leur
programmation.
La FCDE rappelle toutefois
certaines limites de ce plan en termes d’itinéraires, qui n’ont pas pu
être levées au moment de la phase de concertation initiale. En
particulier :
- la portion nord de la N7n’a pas été
incluse dans le prolongement de l’itinéraire 27 (boulevard urbain de la
N7 de Corbeil-Essonnes à Viry-Châtillon), et n’est donc pas connectée
avec le réseau cyclable de la zone d’activité de Rungis-Orly, du fait
de l’opposition des maires de la Communauté d’agglomération des
portes de l’Essonne. Cette lacune devra évidemment être corrigée par
la suite.
-
La N448 : bien que très utilisée pour les déplacements
cyclistes et piétonniers, aucun aménagement n’a été prévu du fait
de l’extrême étroitesse de l’emprise. C’est pourquoi la FCDE
propose l’aménagement prioritaire d’une Voie verte en Val de Seine, de
Draveil à Corbeil, qui pourrait constituer à la fois un itinéraire de déplacements
utilitaires alternatif à la N448 et une voie de promenade intéressante
(voir la page Projet de liaison Draveil_Corbeil).
-
La N104 : aucune liaison Est-Ouest dans les zones
urbaines du nord du département n’a été retenue, en particulier le
long de la N104 aujourd’hui devenue une autoroute (elle n'est donc plus soumise
à l’obligation donnée par la Loi
sur l’air en cas de travaux de prévoir un aménagement cyclable). Pour répondre à ce besoin de
déplacements, à la fois
utilitaires et de loisirs, parallèle à la N104 côté nord, la FCDE
propose la prolongation de la voie verte prévue de la forêt de
St-Eutrope au massif de Sénart par une voie verte reliant Ris-Orangis au
Val d’Orge par la forêt de St-Eutrope et le Bois des trous.
Par ailleurs, comme
elle l’a rappelé à de nombreuses reprises (voir ci-dessous les
courriers adressés à M. G Funès, Vice président du Conseil général,
la FCDE insiste sur le soin à apporter aux aménagement réservés aux piétons
en zone urbaine (largeur, absence d’obstacles, seuils zéros aux
intersections pour les poussettes et les fauteuils roulants…)
Elle
rappelle à ce sujet son opposition aux aménagements de type « bandes
cyclables sur trottoirs », encore couramment pratiqués dans l’Essonne :
ce type d’aménagements en zone urbaine se fait très souvent au détriment
de l’espace réservé aux piétons, déjà parfois insuffisamment large,
voire dans certains cas à sa place( ! ), et il est souvent très peu
pratique pour les cyclistes. En zone urbaine, les bandes cyclables à
hauteur de la chaussée sont plus pratiques et plus sûres, et ne gênent
pas les piétons. Si la largeur de la voirie ne permet dans d’en réaliser
sauf à le faire au détriment des piétons, ce qui est un cas fréquent dans
beaucoup de centres-villes anciens comme à Juvisy, Savigny, Brétigny,
Corbeil, etc, c’est la solution de la zone 30 qui doit être privilégiée.
ANNEXE 1 :
Ci-dessous quelques pages extraites
du livret Schéma directeur
départemental des circulations douces remis par le Conseil
général de l'Essonne aux élus et aux associations ayant participé à
la concertation
haut de page
Pages choisies du Schéma directeur
EDITORIAL
Dans le cadre du développement durable, maîtrisé et
solidaire du territoire essonnien, le Conseil général de l'Essonne a
souhaité élargir les choix des modes de déplacement en apportant une
attention particulière aux déplacements des deux roues non motorisés,
des piétons y compris des personnes à mobilité réduite et des rollers.
C'est dans cette optique que le schéma directeur
départemental des circulations douces (SDDCD) a été élaboré.
En cohérence avec le plan de déplacements urbains (PDU)
de la région Ile-de-France et le schéma directeur de la voirie
départementale 2015 (SDVD 2015), le SDDCD participe à la mise en œuvre
du principe de multimodalité, renforce la mise en valeur du patrimoine
naturel de l'Essonne et contribue au développement des loisirs et de la
pratique sportive.
Ce schéma directeur est le fruit d'une démarche
partagée entre tous les acteurs de l'aménagement, dans le but de
réaliser un réseau continu, confortable et lisible,
conditions indispensables à la sécurité des
déplacements et à la qualité de vie.
Ainsi, au travers du SDDCD, le Conseil général entend
poursuivre ses actions en faveur de ces modes alternatifs de déplacements
par un programme spécifique sur les routes départementales.
D'autres projets, à vocation de loisirs, viennent le
compléter. Il s'agit notamment du plan départemental des itinéraires de
promenade et de randonnée, du schéma d'aménagement des berges de Seine
intégrant une liaison bois de Saint-Europe/forêt de Sénart par
franchissement de la Seine ou encore du Chemin Gâtinais Beauce.
Il constitue un document de référence pour améliorer
la cohérence des aménagements en faveur des circulations douces et
assurer une plus grande sécurité à la mobilité.
Le Président du Conseil général
SDDCD page 3
Les enjeux et les objectifs
Garantir la sécurité
La carte des accidents ci-contre indique qu'ils sont plus
nombreux au nord du département.
Par ailleurs, l'analyse ci-contre précise que :
► plus de la moitié des accidents se déroulent
en agglomération,
► 40% ont lieu à une intersection,
► bon nombre d'accidents se produisent en
«entrée de ville», espace de transition nécessitant à la fois un
changement de comportement des usagers et une adaptation des
aménagements entre les milieux ruraux et urbanisés.
LES CAUSES D'INSÉCURITÉ
► La différence de vitesse entre les modes de
transports, principalement entre les véhicules et les vélos,
►le respect insuffisant
de la réglementation,
► la mauvaise
appréciation du danger ou le manque de lisibilité de l'aménagement,
► enfin, autre facteur d'insécurité,
le vol,
qui freine l'utilisation du vélo.
Le bilan de sécurité sur les routes départementales est
jugé bon sur seulement 70% des aménagements. Ces derniers présentent
principalement comme types d'insuffisances :
► des interruptions au niveau des carrefours et
des passages étroits,
► des fins de piste
sur voirie à fort trafic (non ou mal aménagées),
► des changements de
côté des aménagements (obligeant à traverser la voirie),
► des interfaces avec
le stationnement automobile,
► des absences de
signalétique ou des difficultés à la comprendre
La sécurité des circulations douces reposé sur la
continuité d'itinéraires de déplacements (parcours et
stationnement).
Cette continuité constitue l’objectif premier de
ce schéma directeur. |
SDDCD page 12
Carte des accidents de
cyclistes

SDDCD page 13
Répondre aux besoins
Afin
de pouvoir établir des propositions de choix d'itinéraires
départementaux, une méthode progressive, en deux étapes, a été mise
en place :
►Du
diagnostic de l'existant aux fuseaux de désirs, qui représentent
l'expression des besoins de déplacements utilisant les circulations
douces entre les pôles générateurs départementaux;
►Des
fuseaux de désirs aux itinéraires, réponses à plusieurs fonctions
d'intérêt départemental.
ANALYSE DE L'OFFRE EXISTANTE ET DES BESOINS
Aménagements cyclables recensés sur le territoire
essonnien
TYPE
|
RN
|
RD |
VC |
Ancien CGB |
Chemin de berge |
Rigole |
Route forestière |
Total
|
En %
|
|
Linéaires en Kilomètres |
Piste cyclable
|
21 |
51 |
29 |
|
|
2 |
|
104
|
43%
|
Bande cyclable
|
|
6 |
5 |
|
|
|
|
11
|
4%
|
Chemin piéton ouvert aux cycles
|
8
|
14 |
|
27 |
|
2 |
|
5l
|
21%
|
Trottoir cyclable
|
3
|
20 |
14 |
|
|
|
|
37
|
15%
|
Petite Route tranquille jalonnée |
|
2 |
|
|
|
|
|
2
|
1%
|
Chemin piéton ouvert aux cycles |
3 |
7 |
2 |
|
|
|
1 |
13
|
5%
|
Aménagements
mixtes |
9
|
|
|
|
|
|
9 |
9 |
4% |
Route forestière
|
|
|
|
4 |
|
|
|
4 |
2% |
Voie verte
|
2
|
2 |
5 |
|
|
|
|
9
|
4%
|
Total
|
29
|
96 |
69 |
4 |
27 |
4 |
10 |
240
|
100
|
SDDCD page 22
Les pôles majeurs de l’Essonne Desserte
riche
► Ni les établissements d'enseignement
supérieur (sauf à Evry), ni les grands centres commerciaux ne sont
desservis par le réseau cyclable, à de rares exceptions près (Val
d'Yerres, carrefour d'Athis-Mons et des Ulis 2).
Offre et demande de desserte des équipements
scolaires, commerciaux, administratifs
|
Demandes satisfaites
|
Demandes non satisfaites
|
- Desserte des équipements administratifs d'Evry; -
Desserte de certains collèges et lycées.
|
- Desserte des équipements administratifs des
sous-préfectures; - Desserte systématique des établissements
scolaires; - Desserte des grands centres commerciaux.
|
UNE ATTENTION
PARTICULIERE POUR LES COLLEGES
La demande de déplacements scolaires se caractérise de
la manière suivante :
► La carte
scolaire se limite à un quartier en agglomération (marche 56%, TC
21,4%, vélo 3,5%) mais peut s'étendre hors agglomération à plus de
10 km (marche 17%, TC 64%, vélo 5%).
► Le nombre total
de cyclistes collégiens en Essonne est d'environ 2000.
► Un
développement de la pratique du vélo est possible à condition
d'améliorer les conditions générales de sécurité de la voirie en
agglomération, de créer des aménagements cyclables hors
agglomération, enfin d'améliorer l'offre de stationnement.
L'enquête montre que :
► 55% des
collèges sont desservis par des aménagements cyclables à moins de
500 m. Très peu sont continus et desservent la porte d'entrée du
collège. Les principaux obstacles rencontrés sont : circulation
importante (30 collèges), carrefours non aménagés (28), obstacles
sur trottoirs (16). Seuls 18 collèges ne déclarent aucun obstacle.
SDDCD page 30
► 60% des collèges sont équipés de
râteliers couverts. Seuls 13 collèges n'ont pas de parc de
stationnement. Il existe d'importantes variations au niveau des
capacités de stationnement, le rapport variant de 2,5 élèves par
place à 120.
Selon l'avis des responsables de collèges,
le bilan sécurité, est le suivant :
► Le sentiment d'insécurité est grand pour
70% des établissements en agglomération et 85% hors agglomération.
En 2000, 17 accidents impliquant un jeune cycliste ont eu lieu aux
abords de 12 collèges (dont 8 ne bénéficient d'aucun aménagement
cyclable dans un rayon de 500 m).
► Pour la moitié des collèges, les vélos
sont en sécurité dans la journée. Cependant, 61 vols ont été
dénombrés dans 25 autres collèges en 2000, parmi lesquels 16 ne
disposent d'aucune surveillance.
Enfin, 39 établissements sont favorables aux projets en
faveur du vélo :
► Une grande partie est
d'ordre pédagogique (sensibilisation à la sécurité routière).
► 11 collèges envisagent la
création ou l'agrandissement de parking.
A noter que les responsables de collèges sont peu
consultés, d'où leur méconnaissance des problèmes : en effet, seuls 7
collèges ont été informés de projets de pistes cyclables.
En résumé, pour les collèges, il faut :
► Renforcer les aménagements d'accessibilité,
de stationnement et la coordination entre les partenaires;
► Agir sur la sécurité (information,
sensibilisation pédagogique pour les élèves etc).
Un projet concerté
Tout comme le schéma directeur de la voirie
départementale, ce schéma directeur de circulations douces a fait
l'objet d'une large concertation auprès des différent acteurs de
l'aménagement du département, afin que se dégage une cohésion entre
les partenaires, condition obligatoire pour assurer la continuité des
aménagement sur le territoire. Cette adhésion est importante, d'autant
que ce document n'est pas réglementaire et ni opposable pour les
collectivités de l'Essonne. Il est un outil de référence en matière de
liaisons douces.
Cette démarche participative s'est traduite par
l'organisation de 17 réunions de concertation, entre novembre 2002 et
mars 2003. L'objectif était de recueillir l'avis et les observations des
collectivités et des association essonniennes sur les principes
d'itinéraires constituant le réseau armature départemental, ainsi que
sur les préconisations d'aménagements modes doux (piste cyclables, voies
mixtes piétons/cycles/rollers etc). Les six forums organisés dans le
cadre de l'élaboration de l'Agenda 21 départemental ont également fait
émerger des priorités en matière d'aménagement de circulation douce.
Parallèlement, des partenaires institutionnels ont
également été consultés : Conseil régional d'Ile-de-France, services
de l'État, Office National des Forêts, Chambre consulaires, Conseils
généraux limitrophes au département, etc.
Cette concertation a permis :
► d'affirmer clairement la volonté du Conseil
général de l'Essonne d'agir pour le développement durable en accordant
une place prépondérante aux déplacements doux,
► de prendre en compte les projets locaux
(collectivités, associations) et régionaux,
► de valider les itinéraires de circulations douces
les plus opportuns pour relier le: différents pôles et milieux du
département.
LE BILAN DE LA CONCERTATION
En premier lieu, ce bilan montre que les déplacements
doux sont aujourd'hui ai centre des préoccupations d'une grande partie
des collectivités essonniennes.
SDDCD page 44
Un projet concerté
Le réseau armature départemental ne
pourra être cohérent que s'il est complété d'un jalonnement. Celui-ci
existe aujourd'hui, mais de façon très sporadique. Le jalonnement doit
donc permettre :
► De s'orienter et de circuler dans les meilleures
conditions de sécurité. A ce titre, le
jalonnement complète la signalisation routière existante par une
signalisation spécifique;
► D'assurer la
promotion des modes « doux » pour les déplacements quotidiens et de
fin de semaine en indiquant, de façon la plus lisible, les itinéraires
les plus directs pour rejoindre les différents pôles urbains du
département, les principaux équipements structurants, les gares, les
zones de loisirs et de détente;
► De disposer, à
terme, d'un réseau départemental de circulations douces comparable au
réseau routier actuel.
A la suite du Plan régional des circulations douces,
publié en juin 1996, l'IAURIF a établi un guide des itinéraires
cyclables portant sur le jalonnement et la signalétique. Ces
recommandations, complétées par les arrêtés du 31 juillet 2002,
serviront de base au jalonnement du réseau armature départemental.
Le schéma directeur des circulations douces est
composé :
► De 35 itinéraires de liaisons entre les
pôles urbains majeurs ou vers les zones touristiques plus rurales.
Ils en constituent le réseau armature;
► D'antennes de liaisons vers les centres
d'intérêt (tels que les collèges, sites touristiques...) et vers
les départements limitrophes, depuis le réseau armature (liaison Val
de Marne par la RD 941, RD 118, RD 153 à Lisses/Mennecy);
► D'itinéraires de jalonnement sur les routes
départementales peu fréquentées, qui, sans aménagements lourds,
mettent en valeur le patrimoine naturel essonnien ou permettent de
créer des circuits supplémentaires (ex. : RD 82 le long de la
Vallée de la Renarde).
Le département assurera la maîtrise d'ouvrage sur les
routes départementales. En dehors de celles-ci, des aides aux
financements spécifiques seront octroyées aux collectivités pour la
réalisation des projets.
L'échéance de réalisation du réseau armature est
fixée à 2015. Un premier bilan sera établi en 2008/2009. La
cohérence de celui-ci sera assurée par un plan de jalonnement, mis en
place à l'échelle du département à partir de la carte du réseau des
itinéraires de circulation douce.
SDDCD page 46
|
haut de page
2) Lettre du 10 novembre 2003

Le 10 novembre 2003
à Monsieur Funès,
Vice président du conseil général de l’Essonne,
chargé de la voirie
Monsieur le Vice-président,
Nous avons appris l’adoption du Schéma directeur
départemental des circulations douces par les élus du Conseil général
de l’Essonne, à une très large majorité. Nous nous réjouissons des
conditions favorables dans lesquelles ce schéma a été adopté et nous
vous remercions encore de la qualité de la concertation qui a prévalu
lors de son élaboration. Nous espérons maintenant que ce schéma
directeur se traduira rapidement par des améliorations perceptibles des
conditions de circulation des piétons et des cyclistes dans l’Essonne.
Cependant nous nous inquiétons de la persistance d’erreurs
de conception dans des aménagement réalisés par les services techniques
du conseil général ou en lien avec les municipalités, comme nous vous l’avons
déjà signalé dans des courriers récents (en particulier le 14 et le 30
septembre dernier). Deux types d’erreurs posent particulièrement
problème par leur fréquence et leur persistance :
1- le rétrécissement de la largeur des chaussée avec
construction d’un terre plein central. Comme nous l’avons rappelé
maintes fois, ainsi que nos collègues du Collectif de sécurité des 2
roues, cette technique visant à réduire la vitesse automobile a des
effets pervers pour la sécurité des cyclistes. Elle continue pourtant à
être utilisée dans des aménagements récents, comme sur la D26 à la
sortie de Saint Yon. D’autres techniques aussi efficaces, moins
coûteuses et plus respectueuses de la sécurité des cyclistes existent.
Nous vous demandons de donner la consigne aux services techniques du
Conseil général d’abandonner définitivement cette technique de
rétrécissement avec terre-plein central.
2- L’aménagement de pistes cyclables obligatoires
sur ou à la place des trottoirs. Cette technique, liée à une mauvaise
interprétation de la loi sur l’air et à une mauvaise connaissance du
code de la route et des besoins des cyclistes, tend à se répandre. Elle
est pourtant défavorable tant pour les piétons que pour les cyclistes.
Il nous paraît urgent de rappeler aux unités techniques chargées des
travaux de recalibrage de voirie, d’une part, que les vélos sont des
véhicules de transport et que leur place normale en ville est sur la
chaussée, et, d’autre part, que la largeur des trottoirs est
déterminante pour l’usage de la marche à pied comme moyen de
déplacement
Nous espérons avoir l’occasion de développer plus
en détail cette analyse directement avec des représentants des services
techniques à l’occasion des réunions de travail comme celle prévue le
24 novembre prochain pour la mise en place des mesures d’application
définies au SDDCD. Votre intervention en appui aux remarques formulées
ci-dessus nous sera toutefois très utile.
Comptant sur votre soutien, nous vous prions d’agréer,
Monsieur le Vice-président, nos salutations distinguées.
Pour la FCDE
Benoît Carrouée
Copies à :
Madame Gwénaëlle Duval, Conseil Général
Messieurs Piriou, Gitton, Mazière, Ollié, Conseil
général
Madame Sylvianne Marie, coordinatrice Sécurité
routière à la préfecture de l’Essonne
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