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La santé - à pied et à vélo = activité physique quotidienne (mise à jour 3 avril 2014)

Les bénéfices d'un exercice quotidien - bouger tous les jours

Le sport sur ordonnance, une idée qui fait son chemin
Par Pauline Fréour - le 03/04/2012
À Strasbourg, des médecins vont pouvoir prescrire du vélo à leurs patients, qui auront gratuitement accès aux deux-roues en libre-accès dans la ville. L'idée ? Améliorer la santé des malades chroniques pour faire des économies à long terme.
«Une demi-heure de vélo par jour»: voilà une prescription que les médecins n'ont pas l'habitude d'écrire sur leurs ordonnances. Cela sera pourtant possible à partir de septembre pour une cinquantaine de généralistes et cardiologues strasbourgeois. ..suite de l'article du Figaro

HEAT, un outil au service de votre politique cyclable
Si vous souhaitez évaluer l’impact financier d’un aménagement cyclable ou d’une augmentation de la part modale du vélo, alors probablement le HEAT “Health Economic Assessment Tool” pourra vous être utile. En partant du principe que le développement de la pratique du vélo induit une diminution des chiffres de la mortalité, ce programme développé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) permet de calculer les bénéfices économiques qui en découlent. lire la suite sur le site GRACQ

Thèse de doctorat 2010
d'Elisabeth Piot André "Moyens à mettre en oeuvre pour obtenir une augmentation de l'activité physique de nos patients" (316 pages) soutenue le 10 juin 2010 à la Faculté de Médecine de Rouen. A télécharger prochainement (5,2 Mo)

Quelques repères dans la 2e partie "Comment augmenter l'activité physique de la population française" (page 105) et "Les différentes interventions possibles" (p.127)

* Booth SL, Sallis JF, Ritenbaugh C. et al.Environment and societal factors affect food choice and physical activity: rationale, influences, and leverage points. Nutr Rev; 2001, 59 (3); S21-S36.

Rapport du Professeur Jean-François Toussaint 2008
"Retrouver sa liberté de mouvement" (2008) voir ici

Une étude danoise de 2005 (185 pages) met en évidence toutes les dimensions saines du vélo. Le résumé en anglais (12 pages) à télécharger 276 ko Rappelons que Copenhague est la capitale mondiale du vélo ;-) on peut donc leur faire confiance, ils sont dans l'usage et savent de quoi ils parlent.

Pourquoi faire du vélo comme exercice physique ? lire ici
 En ville, la pollution à vélo est moindre que dans l'habitacle d'un véhicule
L'exercice physique combat les effets néfastes de notre mode de vie sédentaire
Les gains pour la santé publique sont chiffrés dans les milliards d'euros

Santé et vélo : Pour en savoir plus


"Activité physique, contextes et effets sur la santé"
Expertise collective de l'INSERM (avril 2008)
(12 pages, avril 2008) http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/index.html
révèle que 42% des Français n'ont pas un niveau d'exercice physique suffisant, et nous faisons partie des pays où la pratique physique est la plus faible chez les pré-adolescents. Encore une preuve que notre modèle de société sur le plan santé va "droit dans le mur". Outre la multiplication inquiétantes des cancers dans la population bucoise (sein, prostate, poumons, lymphome, thyroide ...), il y a une multiplication préoccupante des maladies liées à la sédentarité. => obésité, diabète, hypertension, maladies coronariennes, douleurs rachis, ostéoporose, dépression... Et il est nécessaire de promouvoir un cadre de vie permettant l'activité physique au quotidien.

Marcher et pédaler nous permet d'avoir cet exercice physique intégré dans notre quotidien. Il est sûr que la marche à pied et les déplacements à vélo prennent tout leur sens quand il y a des commerces et services de proximité. Profitons-en, gardons-les à Buc ! Et les trajets domicile - école doivent être notre cible principale pour encourager la marche et le vélo chez nos jeunes (pédibus, vélobus, itinéraires pédestres et cyclables vers les écoles)

En termes de santé publique, nous sommes tous concernés. Et nos élus ont la responsabilité d'oeuvrer en faveur des déplacements à pied et à vélo combinés avec la promotion des transports collectifs.

En résumé, les 10 principales recommandations de l'INSERM

  1. Informer la population sur les bénéfices en termes de santé d'une activité physique et sportive régulière, en particulier par le biais de campagnes grand public ou ciblées permettant la diffusion des recommandations actuelles d'activité physiqu
  2. Surveiller, dans le cadre de la veille sanitaire, le niveau d'activité physique et des pratiques sportives de la population en utilisant des instruments standardisés
  3. Promouvoir l'activité physique et sportive favorable à la santé par une approche multisectorielle associant les acteurs du domaine sportif, de la santé, de l'éducation, de l'entreprise, des transports..., et s'inscrivant dans une volonté politique au niveau national
  4. Former les professionnels du champ de la santé et de l'activité physique et sportive à la dimension préventive et thérapeutique de l'activité physique dans le cadre de la formation initiale et continue
  5. Identifier et valoriser de nouveaux métiers d'éducateur/animateur en activité physique et sportive, orientés sur la prévention ou l'éducation thérapeutique, permettant la mise en place et la pérennisation d'actions collectives et de prises en charge individualisées
  6. Développer des recherches sur les relations entre déterminants environnementaux (aménagement urbain) et individuels (comportements) de la pratique d'une activité physique et sportive régulière
  7. Poursuivre les travaux sur les mécanismes des effets bénéfiques de l'activité physique et sportive dans la prévention et le traitement des principales pathologies chroniques
  8. Cibler des recherches sur la définition de protocoles d'activité physique et sportive adaptés à des populations particulières ou à des pathologies données
  9. Approfondir les recherches sur les accidents liés à la pratique des activités physiques et sportives et la prévention des dommages pour la santé
  10. Initier des recherches sur le rapport coût-bénéfice de l'activité physique et sportive dans la prévention et le traitement des principales pathologies chroniques.


    Réussir sa politique vélo.
    Outils pratiques pour une communication efficace. ADC en collaboration avec Nicolas Mercat (Altermodal). Territorial éditions, 2007. Notamment pages 69-82 : En Occident, le manque d'activité physique est aujourd'hui un phénomène de santé publique majeur. Ses conséquences économiques et sociales sont désormais bien connues : nervosité, troubles du sommeil, obésité croissante des enfants, sentiment d'exclusion, maladies cardio-vasculaires, cancers... Vecteurs de forme physique et de santé psychique, les déplacements quotidiens actifs peuvent redevenir de fait des éléments essentiels de lutte contre la sédentarité, qu'ils s'effectuent à pied ou à vélo." (p.70)

« L'homme moderne malade de sa sédentarité »
Le Figaro 2 décembre 2006
Martine Perez indique dans Le Figaro qu’« un rapport récent de l'OMS souligne l'importance capitale de l'activité physique dans la prévention du surpoids et de nombre de maladies chroniques ».

La journaliste remarque que « le rapport «Promouvoir l'exercice physique», rédigé par des scientifiques de plusieurs pays européens, […] rappelle notamment comment l'environnement moderne rend l'homme statique, sans qu'il en soit clairement conscient ni qu'il en mesure vraiment les conséquences ».

Martine Perez constate ainsi que « la généralisation des voitures privées a réduit considérablement la marche et la pratique du vélo ; […] la hauteur des immeubles rend indispensable les ascenseurs et inhibe les velléités de monter les escaliers à pied ; l'électroménager délivre de multiples contraintes, comme laver le linge ou le suspendre pour qu'il sèche, et réduit ainsi considérablement les dépenses physiques à la maison... ».

La journaliste ajoute que « toutes les recherches relèvent aussi que les groupes les moins favorisés socialement sont ceux qui ont le moins d'activité physique, […] pour des raisons économiques et sans doute par manque de conscience des bénéfices que l'on peut en attendre ».

Martine Perez rappelle que « les enquêtes épidémiologiques sont pourtant désormais légion pour associer l'exercice physique à une amélioration de la santé et de la qualité de vie ».
« Des médecins danois ont même rapporté que les personnes inactives auront de 8 à 10 ans de vie sans maladie invalidante en moins par rapport aux individus physiquement actifs », continue la journaliste.
Martine Perez cite ce rapport de l’OMS, qui indique que « pour les experts internationaux, qui s'appuient sur des preuves physiologiques, cliniques et épidémiologiques, 30 minutes par jour ou plus d'activité physique modérée (marche rapide, vélo, natation, jardinage) sont un niveau moyen nécessaire ».

Obésité, hypertension, risques cardio-vasculaires...
la meilleure prévention est une activité physique d'environ 30 minutes par jour. La santé est une préoccupation individuelle très forte, peut-être plus forte que le souci de l'environnement. Se déplacer à pied ou à vélo devient une façon simple de faire un exercice physique au quotidien.

Le manque d'exercice physique ne touche pas que les vieilles personnes, mais toutes les tranches d'âges et même les enfants (15% des enfants français sont obèses selon la dernière étude) Bouger au quotidien est possible grâce au pédibus et au vélobus.

Le manque d'exercice physique est régulièrement abordé par les pouvoirs publics et les médias car il favorise les maladies. Le concours "A vélo, c'est la santé" (de juin à septembre 2006) lancé par la FUBicy avait pour objectif de sensibiliser le grand public aux bienfaits du vélo quotidien. L'OMS et l'INPES (Institut National de Prévention et d'Education à la Santé) préconisent 30 minutes de marche rapide par jour (3-4km). Sachant que plus de la moitié des trajets en ville font moins de 3 km, intégrer la marche dans son quotidien est possible.

Avec un vélo, on élargit son périmètre; de nouvelles habitudes peuvent être prises. Se rendre à vélo jusqu'à l'arrêt de bus ou à la gare pour prendre le train; accompagner les enfants à vélo à l'école et aux loisirs (voir vélobus)

 La santé, à quel prix ?
Le Club des Villes Cyclables indique ce que peut être le coût, modeste, d'une politique cyclable du style de la ville de Strasbourg étendue à toute la France (500 millions d'euros par an au plan national) en comparaison avec les énormes bénéfices sur la santé, qui pourraient voisiner des économies de 9 milliards d'euros par an... Ville & Vélo, août 2006

La FUBicy adresse ses vœux de Bonne Année et de Bonne Santé... à vélo en 2006 ! Les déplacements réguliers à vélo sont particulièrement bénéfiques pour la santé. Or, ils représentent aujourd'hui à peine 3% de l'ensemble de nos trajets quotidiens. C’est peu quand on sait qu’un bon nombre de nos 60 millions de concitoyens sont prêts à s’y mettre et que le choix du vélo au lieu de la voiture peut économiser des milliers de vies.

Aussi, en 2006, la FUBicy mobilise ses adhérents et sympathisants avec  le mot d'ordre : "à vélo, c'est la santé".

Plus de la moitié des trajets urbains en voiture se font sur moins de 3km. Bien des sédentaires pourraient "bouger" en effectuant certains déplacements quotidiens à vélo. Les  scolaires peuvent prévenir l'obésité en utilisant régulièrement leur bicyclette pour aller à l’école.

Prof Claude Got (voir son site accidentologie et sécurité routière, professeur de médecine et expert en prévention du risque sanitaire, soutient cette démarche de la FUBicy. "Après le tabac, l'alcool et les accidents de la route, le couple sédentarité / suralimentation constitue le quatrième grand facteur de mort évitable" a-t-il récemment déclaré.

L'utilisation régulière de la bicyclette a également des effets bénéfiques  sur les risques cardio-vasculaires, dans l'atténuation du stress, la stimulation du développement de l'enfant, la mobilité des personnes âgées. Elle conduit à un allongement de l'espérance moyenne de vie, même en tenant compte des risques d'accidents de la circulation, en général surestimés par les non-cyclistes.

Les transports, en majorité par les voitures, sont responsables de 60 à 80% des émissions de particules et de 40% des émissions d’oxyde d’azote. Ces pollutions provoquent irritations, risques de cancer et des maladies respiratoires, maux de tête, sans compter l’impact des gaz à effet de serre sur le changement du climat. Passer de la voiture au vélo, c’est aussi un enjeu de milliers de morts chaque année qui viennent s’ajouter aux 5000 décès des accidents de la route.

La FUBicy et ses associations vont  développer et illustrer ce thème tout au long de l'année, avec en point d'orgue, au 2e semestre, un jeu-concours doté de vélos et d'équipements.

Quels sont les effets et les coûts liés au transport sur la santé, en particulier chez les enfants ?
Voici le lien vers la page donnant acces à toute l'étude :
http://www.ademe.fr/htdocs/actualite/dossier/transport_sante.htm

La marche et le vélo : quels bilans économiques pour l'individu et la collectivité ?
Trois extraits de la révue Transport 2002, par Francis Papon

  1. Première partie: le temps et l'argent voir ici
  2. Deuxième partie : la santé et la sécurité Le présent article estime les effets sur la santé de ces usagers : avantage apporté par la pratique de l’exercice physique, notamment sur le système cardio-vasculaire, risque subi d’être tué ou blessé dans un accident de la route, exposition à la pollution de l’air et gêne due au bruit de la circulation. Globalement,... (la suite à télécharger en format word 240 ko)
  3. Troisième partie : la collectivité voir ici

Francis Papon : Transport quotidien, activités physiques et santé : données statistiques et évaluation lire ici

 

 

 

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