Il y a d’autres possibilités pour réduire la vitesse de pointe des véhicules motorisés en ville afin de favoriser une cohabitation harmonieuse de tous les usagers, piétons et vélos compris, c’est-à-dire de réduire le nombre et la gravité des accidents pour tous, y compris les piétons. Il s’agit enfin de sécuriser les traversées piétonnes en ville.
Les visites techniques avec les élus ou les services techniques de la Ville sont l’occasion de faire avancer le partage de la voirie et d’ APAISER LA VITESSE
Le détail en fiches par le Certu
La bande cyclable est en ville souvent préférable à la piste cyclable. Elle se doit en tous cas d’être suffisamment large, sinon elle est dangereuse à cause des ouvertures intempestives de portières. La piste cyclable sur trottoir est à éviter en ville en général en dessous de 50 km/h et en dessous de 5000 véhicules/jour, sauf voie verte (longue continuité cyclable : fleuve, chemin de fer désaffecté)
D’autres aménagements de voirie sont possibles : une zone 30 ou ici ou encore ici bien conçue modère les vitesses de pointe et est bénéfique pour tous les usagers
un comparatif technique par le Certu des différentes zones, dont l’aire piétonne et la zone de rencontre
le "by pass vélo" ou une écluse sont préférables aux chicanes classiques et aux ilots centraux qui pénalisent les 2 roues
le coussin berlinois (ou coussin lyonnais), le plateau surélevé, ainsi que le trottoir traversant, exemple rue Massue à Vincennes :
ou le passage piéton surélevé avec ses "dents de requin", qui sont tous préférables au classique "dos d’âne", trop court. le double-sens cyclable , ici ainsi qu’ici, de préférence signalé par un jalonnement cyclable efficace
les giratoires ou ronds-points, très souvent préférables à un feu rouge, feu tricolore qui ne protège pas de grand chose et n’a jamais lutté contre la vitesse. Ces giratoires éventuellement munis de "bananes"
le sas vélo
le couloir de bus ouvert aux vélos
Tous les escaliers munis de goulotte à défaut de plans inclinés. La goulotte évite d’avoir à porter le vélo, a fortiori s’il est chargé (grosses courses ou enfant dans le siège bébé), et ne tombe pas en panne, contrairement aux ascenseurs et escalators. Très courant à l’étranger, trop rare en France.
Des passerelles pour les circulations "actives" (piétons et vélos), permettant d’éviter les ponts franchissant les points noirs : fleuves, chemins de fer, autoroutes, zones industrielles, etc. Dans certains cas elle soulage également les P.M.R. Personnes à Mobilité Réduite (handicap transitoire ou définitif)
La fin des obstacles discriminants, inutiles mais incontournables en vélo si l’on veut éviter des axes très fréquentés ou des dénivelés rédhibitoires.
La mise en place de tes trottoirs en demi-lune.
la sécurisation des carrefours (oreilles de trottoirs, avancées etc...) pour une meilleure visibilité.
L’intermodalité, nécessite des parkings vélos nombreux et de qualité (arceaux, couverts), aussi bien sur la voirie que dans les immeubles. Egalement des vélos-stations sur les longues distances pour combiner efficacement vélo et train. Voir aussi sur les vélostations
La location de Vélos en Libre Service (VLS), type Vélib à Paris, ont montré leur efficacité
Traiter en priorité les abords des établissements scolaires
La mise en place de vélobus ou au moins de pédibus pour se rendre à l’école
Favoriser une véritable écomobilité scolaire comme Colombes a su le faire
Des collectivités locales faisant la promotion des circulations douces (piétons et vélos), en expliquant pourquoi et les bénéfices attendus en terme de santé
http://www.circulationsdouces91.org/modifs_code_30juil08.html et http://www.fubicy.org/spip.php?article199
http://avon.fubicy.org/moret/ (rubrique dossier en haut de page)
http://www.fubicy.org/IMG/pdf/VC93-Amenagement.pdf
http://www.fubicy.org/IMG/pdf/VC94_Enquete_villes_cyclables_pp11_20.pdf
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Dernière mise à jour : mercredi 16 mars 2016