Le 22 mars 2008, nous avions rendez-vous à 15h place de l’église à Créteil afin d’effectuer une balade sur la commune de Saint-Maur avec l’association Place au vélo à Saint-Maur (PVSM).
La météo avait déjà prévenu : journée mouillée !!!
Sur place, pour assurer notre sécurité, trois policiers nous suivaient en voiture et non à vélo ; c’était un signe précurseur !!!
A 15h25, attendant les amis de Saint-Maur au point de RDV, la première averse de grêles s’abattait sur notre abri, le kiosque, boulevard du Général Férrié.
Les giboulées nous ont fait remarquer fraîchement que le mois de mars leur était réservé. Elles nous l’ont fait savoir très concrètement puisque la deuxième averse se déversait lorsque nous avons atteint la gare du Parc Saint-Maur. Le sol s’est subitement couvert d’un tapis de grêles ressemblant à un parterre de perce-neige.
Poursuivant notre périple, nous avons contourné l’église ND du Rosaire place des Marronniers.
Nous sommes entrès en résistance et avons poursuivi notre balade vers le pont de Champigny. Imperturbablement, Vincent tractait.
Longeant la Marne, nous sommes passés devant les iles de l’Abreuvoir, du Martin Pêcheur et du Javiot.
A peine avions-nous dépassé le pont du Petit Parc, à découvert, qu’une troisième averse bien dense nous tombait dessus, nous obligeant à nous réfugier sous le pont. Sans doute que ce nuage nous avait suivi avec son GPS satellitaire !!!
Devant cette nouvelle provocation du Ciel, après quelques départs, les derniers irréductibles cyclistes ont poursuivi la promenade.
Nous nous sommes retrouvés dans le parc de l’Abbaye où Claudie, sortant ses notes, nous a fait l’historique de Saint-Maur-des-Fossés.
Près de là, nous nous sommes arrêtés à l’église Saint-Nicolas où une courte visite a été faite pendant que Maurice gardait les vélos.
A la sortie, abrités sour le porche, Claudie, ressortant ses notes, nous
faisait savoir que l’Abbaye était passée sour la seigneurie de l’Evèque de Paris, Jean du Bellay, prélat et diplomate français né en 1492, cousin du poète français Joachim du Bellay.
Alors, bien sur, en votre nom, nous avons récité ces vers que vous connaissez :
heureux qui comme Ulyse a fait un beau voyage
ou comme celui-là qui conquit la toison
et puis est retourné, plein d’usage et raison
vivre entre ses parents le reste de son âge
plus mon Loire gaulois que le Tibre latin
plus mon petit Liré que le Mont Palatin
et plus que l’air marin la douceur angevine.
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Dernière mise à jour : mercredi 16 mars 2016