Les bordures de trottoirs ne sont pas toujours franchissables en vélo.
La raison invoquée pour ne pas réaliser systématiquement des bordures abaissées est un risque de problème d’évacuation des eaux de pluie.
Cette idée n’est plus valable (voir l’avis technique ci-dessous) et de nombreux trottoirs ont une bordure de moins de 2 cm ou sont à niveau zéro " vue à 0 ", comme dans cet exemple récent créé au Sud Est de Créteil (rond point entre le chemin de la Pompadour et la rue de Sully).
Voici les aménagements très pratiques en Allemagne, le vélo peut passer partout car il n’y a pas de trottoirs. Les potelets sont supprimés pour éviter les accidents de vélos ou piétons :
Mais en France les trottoirs doivent souvent être plus hauts car les automobilistes ne respectent pas les trottoirs. De même des potelets ou des bordures en béton sont ajoutés. Il est nécessaire de trouver un compromis entre les 2 types d’aménagements.
L’aide à la conception des aménagements cyclables, Cahier technique n°2 des départements cyclables, préconise d’une part, une pente latérale de la piste, de 2% vers la voie, ce qui permet l’évacuation des eaux. (p.60).
D’autre part, le "raccordement zéro" au droit des bateaux et "l’abaissement de trottoir au niveau zéro" doit être réalisé par une faible pente et niveau zéro, mais non par le CC1 niveau zéro, mais pente plus accentuée.
Jamais par un caniveau pavé ou une bordure surbaissée.
Ce dispositif est impératif maintenant pour les PMR (personnes à mobilité réduite). La bordure de 2cms que l’on a réalisée pendant les dernières années est désormais condamnée.
De nombreuses villes maintenant réalisent des trottoirs au niveau de la rue
notamment dans de réelles zones 30 qui impliquent la mixité des modes.
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Dernière mise à jour : mercredi 16 mars 2016