Nous ne sommes pas partisans des pistes cyclables sur trottoir, à de très rares exceptions, car :
elles prennent encore de l’espace aux piétons
elles sont un prétexte à ne pas prendre de l’espace à la voiture ou à ne pas partager l’espace avec celle-ci en diminuant les vitesses
elles sont l’occasion de conflits inutiles vélo/piéton
on s’y déplace trop lentement à vélo, les piétons ne les respectant pas et d’autres obstacles nuisent à la vitesse voire à la sécurité des cyclistes (publicités intempestives masquant la visibilité, voitures stationnées en dépit du bon sens, chiens en laisse ou non)
elles ont souvent des inconvénients inhérents à leur statut : difficulté de traverser la chaussée ou de réinsertion dans la circulation pour les cyclistes, état déplorable (non déneigée, bris de verre, ou encore déficit d’éclairage et plots pervers non réfléchissants, tel la nouvelle piste sur trottoir à Créteil sur la RNIL 19)
Un triste exemple à Créteil
A Paris les pistes sur trottoir du Boulevard Magenta et du Boulevard Barbès sont souvent cités en contre-exemple. Ces pistes cyclables n’en sont pas et sont une plaie, d’autant que le couloir de bus adjacent a été localement interdit aux vélos et que la chaussée classique est volontairement étroite.
Idem pour la piste des Maréchaux Sud du Tramway T3.
Le vélo est un véhicule, il doit donc être sur la chaussée. Des aménagements existent en ce sens, réclamons les.
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Dernière mise à jour : mercredi 16 mars 2016